Technocampus hydrogène de Toulouse-Francazal 

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Le futur Technocampus hydrogène s’étendra sur 2 hectares avec 10.000 m2 de bâtiments dédiés aux technologies hydrogène.

A l’été 2025, le futur Technocampus hydrogène de Toulouse-Francazal devrait poindre à l’horizon. Il deviendra tout simplement le plus grand centre de recherche et d’essais d’Europe.

LE SITE D’EXCELLENCE DE L’HYDROGENE VERT POUR LE FUTUR AVION VERT

Le site d’excellence consacré à l’accélération de technologies à hydrogène vert, notamment au service de l’aéronautique dans le cadre du grand plan avion vert, et ce, afin d’accélérer la décarbonation du transport aérien.

Mais pas que, puisque ce Technocampus concentra ses travaux sur les bus et les camions, mais également pour le train. On évoque justement l’Airbus du ferroviaire, un train à hydrogène qui roulera pour la première fois en France, entre Montréjeau et Luchon, à l’horizon 2024-2025.

Christophe Turpin, directeur de recherche au CNRS et coordinateur du projet « n’aurait jamais rêvé un tel Technocampus à hydrogène » sur le sol d’Occitanie ici à Francazal. @Marina Angel.

UN COMPLEXE DE 10.000 M2

« Ce Technocampus, je ne l’aurais jamais rêvé », avouait Christophe Turpin, directeur de recherche au CNRS en charge des activités hydrogène au Laplace (Laboratoire plasma et conversion d’énergie), et coordinateur du projet.

Ce complexe Technocampus Toulouse-Francazal se déploiera sur 10.000 m2. Avec ainsi des bâtiments assurant aux laboratoires et aux industriels de faire des tests à faible et à forte puissance. Mais également de stocker jusqu’à 2 tonnes d’hydrogène. Sans occulter des surfaces extérieures aménagées pour certains essais.

Airbus veut commercialiser un avion à hydrogène d’ici 2035. Un tel Technocampus s’inscrit totalement dans les projets de « l’avion vert ». (©Airbus)

UN COUT GLOBAL DE 55 MILLIONS D’EUROS

Ce projet pharaonique s’élève à un coût de 35 millions d’euros pour les infrastructures, cofinancés par l’Etat, la Région et Toulouse Métropole. Mais comporte également une enveloppe d’environ 20 millions d’euros de moyens de tests, dont 8 millions d’équipements acquis par les quatre laboratoires impliqués et 11 millions d’achats programmés. Pour ce technocampus , la Région et la Métropole travaillent de concert avec le CNRS, l’Université de Toulousel’Onera (l’Office national d’études et de recherches aérospatiales), des laboratoires de recherche. Ainsi qu’avec des grands groupes comme Safran, Airbus, Liebherr et Vitesco Technologies. Pour faire demain de l’Occitanie la région à la pointe de la filière hydrogène vert.

A horizon 2030, ce bâtiment de « très haut niveau » de technicité accueillera donc 200 personnes, industriels, entreprises, start-ups et universitaires, oeuvrant à l’accélération des technologies à hydrogène. Une bonne nouvelle pour la planète.

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