Un projet de l’architecte star Norman Foster au Parc des Expos de Montpellier

Norman Foster, 84 ans, pape de l’architecture high-tech prix Pritzker 1999. ©The Times.

Le promoteur immobilier montpelliérain Laurent Romanelli (M&A) et Jean-Pierre Rico, le maire de Pérols, ont décidé de donner les clefs à l’architecte star Norman Foster pour créer un hôtel d’affaires 4 étoiles à l’entrée du Parc des Expositions de Montpellier. Un hôtel de 100 chambres qui sera ouvert sous l’enseigne InterContinental.

PAPE DE L’ARCHITECTURE HIGH-TECH

Tête pensante de l’agence d’architecture londonienne Foster + Parteners, Norman Foster, 87 ans, prix Pritzker 1999, le Nobel des architectes, aura, durant ses 6 décennies de travaux, et aujourd’hui encore, œuvré en tant que pape de l’architecture high-tech. Avec comme formule sacrée : « En tant qu’architecte, vous concevez pour le présent, conscient du passé, et pour un avenir essentiellement inconnu ».

DU VIADUC DE MILLAU AU CAMP NOU DE BARCELONE

M&A et la ville de Pérols s’offrent ainsi une signature iconique mondiale de l’architecture à qui l’on doit des bâtiments phares et emblématiques. Dans la région Occitanie, Norman Foster a réalisé le Carré d’art de Nîmes en 1993. Mais aussi le Viaduc de Millau en 2004, l’immeuble de logements La Porte Romaine à Nîmes en 2014 et le musée Narbo Via à Narbonne en 2021.

Le projet de l’architecte star Norman Foster à Montpellier

Le Viaduc de Millau, parmi les ouvrages reconnus mondialement, signés par l’architecte star britannique. ©Elodie Fion.

Dans le monde, le BBC Radio Centre à Londres (1985) porte son nom. Tout comme l’aéroport de Londres Stansted (1991), l’aéroport international de Hong Kong (1998), l’Hôtel de Ville de Londres (2002), 30 St Mary Axe ou le cornichon géant à Londres (2003), ou encore la rénovation et l’agrandissement du stade du Camp Nou à Barcelone (2011).

DYNAMISER LA VIE ECONOMIQUE

Célébré et honoré par une grande rétrospective jusqu’au 7 août par le centre Georges Pompidou à Paris, Norman Foster n’avait jusqu’alors jamais signé de sa patte un ouvrage à Montpellier. Avec cet hôtel 4 étoiles, l’architecte anglais va marquer la future entrée du Parc des Expositions montpelliérain. Ce projet, en réflexion entre la Ville de Pérols, maître d’ouvrage, la Région Occitanie et l’agence Foster+Partners à Londres, aura une position royale entre la mer, l’aéroport, le Parc des Expos et l’Arena avec une desserte tram vers Montpellier.

Outre la réalisation de l’hôtel de luxe, Sir Norman Foster, qui a d’autres projets en tête sur la zone, a pour volonté de dynamiser économiquement et esthétiquement le Parc des Expositions de Montpellier. En misant sur l’architecte champion des relations en symbiose entre les technologies de constructions modernes et le design à l’épreuve du temps et de l’environnement, M&A et la ville de Pérols jouent gagnant-gagnant.

Futur Parc des expositions de Rodez : un projet monumental

© Sarea Alain Sarfati Architectures.

Le projet est pharaonique et l’enjeu de taille. En réflexion depuis plusieurs années, la construction du Parc des expositions de Rodez aura bien lieu. Prévu dans la zone d’activités de Malan, à cheval sur les communes d’Olemps et de Luc-La Primaube, il s’agira du plus important parc des expositions situé entre Toulouse, Montpellier et Clermont-Ferrand. Sa vocation : accueillir des salons professionnels, des manifestations économiques mais aussi toutes sortes de rendez-vous sportifs et culturels. Pour Christian Teyssèdre, maire de Rodez et président de Rodez Agglomération, son attractivité ne fait aucun doute. « Ce parc des expositions est un signe fort pour le territoire. Il témoigne du rôle moteur de l’Agglomération en matière de développement économique. » 

Un projet signé Alain Sarfati

Alain Sarfati, architecte et membre de l’Académie d’architecture.

Au terme d’un concours d’architecture qui a rassemblé plus de soixante candidats, c’est le cabinet parisien S. AREA, fondé par Alain Sarfati en 1983, qui a été retenu. Grand maître français de l’architecture, mondialement reconnu, Alain Sarfati mène plusieurs projets de front. Mais il concède aujourd’hui volontiers que c’est la réalisation du futur Parc des expositions de Rodez qui le fait rêver. « J’ai envie que ce soit une vraie pépite. » précise l’architecte. 

Situé sur une parcelle de sept hectares, le projet d’Alain Sarfati s’articule autour d’un bâtiment flamboyant unique qui accueillera un espace central commun, une halle multifonction de 3 200 m2 et une halle complémentaire de 1 800 m2. L’amphithéâtre pourra accueillir de 2 300 à 3 000 personnes et, selon la configuration, jusqu’à 5 000 personnes debout. L’édifice culminera à trente-deux mètres de hauteur. Pour compléter ce projet, plus de 18 000 m2 de surface découverte permettront d’accueillir de grandes manifestations avec chapiteaux le cas échéant. L’ensemble comprendra 15 000 m2 de parkings (600 places) et deux hectares de réserve foncière pour une éventuelle extension du parc des expositions. 

Les travaux qui ont débuté en fin d’année 2020 devraient durer deux ans pour une livraison prévue en 2023. Rodez Agglomération sera accompagnée sur les financements par l’État, la Région et le Conseil départemental. 

Découvrez ici les autres projets et réalisations d’Alain Sarfati.

Le MEETT inauguré, la Foire de Toulouse annulée

Le MEETT, Kansei TV
© Christophe Picci. 

L’inauguration officielle du MEETT, prévue le 26 septembre, devait donner le coup d’envoi de la 88e Foire internationale de Toulouse. L’événement qui rassemble chaque année des centaines d’exposants et quelque cent mille visiteurs n’aura pas lieu. Un coup dur pour le nouveau Parc des expositions et centre de conventions et de congrès de Toulouse qui subit de plein fouet l’interdiction préfectorale de tous rassemblements de plus de mille personnes. Une décision radicale pour endiguer la propagation du coronavirus en Haute-Garonne. Après avoir accueilli ses premiers salons au début du mois, l’activité du MEETT est donc pour l’heure suspendue. Un envol difficile qui n’enlève rien à la qualité de ce projet hors normes. 

Le MEETT, entre ouvrage d’art et projet urbain

Le MEET, Kansei TV
© Kansei TV.

Initié en 2007, le projet du nouveau Parc des expositions de Toulouse se concrétise en 2011 avec le concours d’architecture et d’urbanisme lancé par Europolia, maître d’ouvrage pour le compte de Toulouse Métropole. Plus de cinquante équipes internationales y participent. Le jury décidera de choisir le projet de l’agence néerlandaise OMA (Office for Metropolitan Architecture), fondée à Rotterdam par Rem Koolhaas, pour sa qualité architecturale et sa grande force programmatique et urbaine. 

Associée aux agences toulousaines Puig Pujol Architectures (PPa) et Taillandier Architectes Associés, le parti pris d’OMA allie fonctionnalités et esthétique. « Le MEETT ne compile pas un espace d’exposition, un centre de conférences et une esplanade. C’est un ensemble mobile qui peut être ouvert, modifié, restructuré. L’objet est au service de la logistique. Mais une logistique au raffinement architectural dans les matériaux : le béton, omniprésent, comme base solide, surmontée d’une structure d’acier très mince et extrêmement flexible qui accroît la perception de vide, d’espace. »

Une architecture compacte, rationnelle et cohérente

Construit sur un site de cent hectares, le MEET se compose de trois bandes parallèles. Consacrée aux expositions, la bande Nord, propose un hall longiligne impressionnant de 40 000 m2, d’un seul tenant ou modulable en sept halls séparés par des rideaux mécaniques pour permettre l’organisation simultanée de plusieurs salons. Deux mezzanines surélevées situées de part et d’autre des extrémités du hall offrent une vue depuis ces espaces de réception. 

La bande Sud du MEET est quant à elle constituée d’un bâtiment multifonctionnel. Il abrite un centre de conventions et de congrès de 15 000 m2, pouvant accueillir des événements jusqu’à 10 000 participants avec une salle plénière modulable jusqu’à 3 400 places, une surface multifonction de 9 000 m2 et douze salles de réunion et de séminaire. Une aire d’exposition extérieure de 26 000 m2 offre par ailleurs la possibilité d’organiser des expositions outdoor. 

Au centre du projet, la Rue Centrale longue de plus de 550 mètres permet une connexion transversale entre ces deux bâtiments. Allée de circulation piétonne, lieu d’informations et de restauration, c’est la zone d’accueil du public. Également au cœur du MEETT, coiffant la Rue Centrale, le parking en silo de quatre étages offre 3 000 places de stationnement aérien. 

Positionner Toulouse au cœur du tourisme événementiel international

Par sa capacité d’accueil, sa modularité et sa fonctionnalité, le MEETT devrait permettre à Toulouse de se positionner sur le marché des grands événements nationaux et internationaux. Un défi à relever pour Toulouse Événements, filiale locale du leader de l’événementiel GL Events, exploitant du MEETT, des Espaces Vanel et du Centre de congrès Pierre Baudis. Pour le maire de la ville et président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc, « la Métropole toulousaine est désormais dotée d’un Parc des expositions à la mesure de son statut de Métropole européenne. À l’heure où nos industries, nos filières et nos entreprises se trouvent en difficulté du fait de la crise sanitaire, je place de grands espoirs dans cet équipement vecteur de rayonnement et d’attractivité pour contribuer à la relance économique de notre territoire. » 

Estimé à 311 millions d’euros, financés par Toulouse Métropole (199 M€), la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée (45 M€), le Département de la Haute-Garonne (45 M€) et Tisséo pour les aménagements d’accès (22 M€), le coût définitif de l’opération sera inférieur à ce montant. 

Redécouvrez avec Kansei TV, la visite exclusive de ce chantier exemplaire.

Île du Ramier : l’ancien Parc des expositions de Toulouse en cours de démolition

Lancement officiel de la démolition de l'ancien Parc des expositions de Toulouse par Jean-Luc Moudenc, Kansei TV
Le 8 septembre, le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc a lancé officiellement le début du chantier de démolition de l’ancien Parc des expositions de la Ville rose. © Kansei TV. 

Une page se tourne dans l’histoire de la Ville rose. Le 8 septembre, le coup d’envoi du chantier de déconstruction de l’ancien Parc des expositions de Toulouse a officiellement été donné par Jean-Luc Moudenc, maire de la ville et président de Toulouse Métropole. Construit sur l’île du Ramier entre 1952 et 1966, puis étendu en 1987 et 1990 par l’architecte Pierre Glénat avec la réalisation de deux halls supplémentaires, l’ancien Parc des expositions de Toulouse va ainsi être en grande partie démoli. Cette démolition intervient alors que le nouveau Parc des expositions et Centre de conventions et de congrès, le MEETT, situé à Aussonne, sera inauguré le 26 septembre. 

Démolition de l'ancien Parc des exposition de Toulouse, Kansei TV
Les halls 1, 2, 4, 5 et 6 sont voués à disparaître.
© Patrice Nin.

Une nouvelle vie pour les halls conservés

Au total, l’ancien Parc des expositions de l’île du Ramier s’étire sur 90 000 m2 dont 40 000 m2 couverts. Cinq des neuf halls (les halls 1, 2, 4, 5 et 6) ainsi que certains parkings attenants sont voués à disparaître. Certains bâtiments annexes « sans qualité architecturale » vont également être détruits. Il s’agit entre autres du restaurant du Parc, de la Villa Garonne et du bâtiment administratif. Au final, le chantier devrait se terminer au printemps prochain pour laisser la place à un vaste espace de nature. 

En revanche, les halls 3, 7, 8, 9 et la rotonde seront conservés. Pour eux, une nouvelle vie commence. Le hall 3 deviendra une cité des sports centrée sur les sports urbains (skate, BMX, trottinette…) et les manifestations culturelles. Le hall 7 deviendra un gymnase métropolitain qui accueillera les clubs de basket du Petit palais des sports. Le hall 9 se reconvertira en déchetterie recyclerie, en remplacement de celle du Ramier. La Rotonde deviendra la maison des associations. Enfin, le hall 8 conservera sa fonction de salle polyvalente et d’accueil de manifestations.

Pour faire le lien entre tous ces bâtiments, une esplanade « grande comme la place du Capitole » a été imaginée. Elle donnera directement sur l’une des quatre passerelles prévues pour franchir la Garonne. 

Faire de l’île du Ramier le poumon vert de Toulouse

Pour remplacer les bâtiments démolis, Toulouse Métropole souhaite bonifier les espaces libérés pour en faire un point fort du projet d’aménagement de l’île du Ramier qui doit devenir le poumon vert de la Ville rose, le Central Park de Toulouse… « Au total, ce sont treize hectares de parc et jardins qui seront édifiés en lieu et place de bâtiments, voiries et parkings actuellement présents. » 

Ce projet de renaturation vise la restauration de la biodiversité et le renforcement des continuités écologiques. Dans cette optique, cinq mille arbres d’essences adaptées aux conditions de milieux, notamment aux bords de fleuve (ripisylve), seront plantés : aulnes glutineux, ormes lisses, saules blancs… La pollution de l’air et les nuisances sonores seront par ailleurs réduites grâce à la priorité donnée aux modes de déplacement doux. La trame des allées historiques sera ainsi progressivement restaurée et une grande promenade aménagée autour de l’île. Un projet de longue haleine qui devrait voir le jour en 2025. Et un grand pas en avant pour le programme d’aménagement du Grand Parc Garonne confié à l’agence d’urbanisme parisienne TER

« La déconstruction du Parc des expositions, présent depuis près de soixante-dix ans sur l’île du Ramier, permet de débuter la reconquête d’un nouvel espace vert au cœur de la Métropole toulousaine. »

Kansei TV se rendra dans les semaines à venir sur l’île du Ramier en compagnie de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, pour un nouveau reportage sur l’aménagement et la renaturation du futur poumon vert de Toulouse.

Après le futur « Petit Central Park « de Montauban, Toulouse songe aussi « Manhattaniser » l’île du Ramier

Projet de végétalisation de l’île du Ramier

Central Park devient le nouveau terme à la mode concernant les projets d’urbanisme dans la région Occitanie.

C’est le 20 juin qu’ a débuté la concertation publique sur le réaménagement de l’ile du Ramier qui fait partie du grand projet Grand Parc Garonne.

La transformation de l’Île du Ramier veut être comme un vaste parc urbain  » comme un Central Park » . Cet élément emblématique du projet va pouvoir se réaliser grâce au déménagement du Parc des Expos en 2020-21.

Après le projet d’urbanisme de la ville de Montauban qui est de végétaliser le centre ville, comme  » un petit Central Park »  Toulouse Métropôle , souhaite en faire autant. En effet, elle conserverait une partie du parc des expos. Cette partie deviendrait alors un complexe d’activités sportives à sensation forte. Ou alors celle d’un grand bassin de 50 mètres, qui feront partis des thèmes évoqués. La ville de Toulouse souhaite réaménager le parc végétal pour en faire un lieu de promenade.

Afin de recueillir des idées et des avis des habitants de la ville rose, une concertation a eu lieu le jeudi 20 juin à 18h30 à la Salle Jean Mermoz. Des élus de la mairie de Toulouse et mairie de quartier seront également présents. Plusieurs idées proposées ont été retenues. Nous vous tiendrons informés de la suite de ce projet.

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Lancement des travaux du nouveau Parc des Expositions

Le projet du nouveau Parc des Expositions Toulouse  prend forme !

En effet, Toulouse Métropole a annoncé le coup d’envoi des travaux ce vendredi 16 décembre.

Ce parc des expositions nouvelle génération destiné à accueillir des événements majeurs sera implanté à 15 minutes de l’Aéroport Toulouse Blagnac et se déclinera comme suit:

–    40 000 m² de surface utile de halls d’expositions extensible à 80 000m²
–    une halle multifonctionnelle de 15 000 m² pour les congrès, grands évènements, salons professionnels …
–    Des aires d’expositions extérieures couvertes de 40 000m²
–    Une desserte tramway depuis l’aéroport à l’entrée du parc
–    Une accessibilité facilitée pour les véhicules particuliers et les exposants au cœur du parc (6000 places)

Livraison prévue en 2020.

Réalisé par : La Collab