Higher Roch : une nouvelle Folie sort de terre à Montpellier

Chantier Higher Roch à Montpellier, Kansei TV
Du haut de ses 57 mètres, la tour Higher Roch imaginée par le cabinet d’architecture Brenac & Gonzalez & Associés s’insère dans le projet d’urbanisme du futur quartier Nouveau Saint-Roch de Montpellier. © Timelapse Go.

Après L’Arbre Blanc inauguré en 2019, Higher Roch, la dernière Folie Architecturale de Montpellier, dévoile son audace. Culminant à 57 mètres, la tour de dix-sept étages signée par l’agence parisienne Brenac & Gonzalez & Associés se dresse au-dessus de la gare Saint-Roch. Le gros œuvre est en effet terminé révélant une façade toute en courbes et les profondes terrasses des futurs appartements. Une des singularités de Higher Roch. « Nous avons choisi de proposer une tour aux façades ondulantes et aux terrasses semblables à de véritables patios, qui donnent à l’ensemble une forte connotation méditerranéenne. On ne vit pas en Méditerranée comme on vit à Paris ou à Lille. La limite entre l’intérieur et l’extérieur est impalpable. On passe d’une manière totalement spontanée, immédiate, entre l’un et l’autre. »

Le choix de matériaux sobres et nobles 

La variation de ces courbes, inspirées d’une robe de danseuse de flamenco, donnent « l’impression d’un bâtiment en mouvement ». Chaque étage est un peu différent et ne se superpose pas au précédent. L’unité de la tour est obtenue par un élément structurel métallique fait de triangles. Sur ces câbles métalliques, des toiles, à l’image de voiles de bateaux, filtrent le soleil et protègent des regards extérieurs. 

Pour sublimer cette architecture contemporaine originale, le cabinet Brenac & Gonzalez & Associés a fait le choix de matériaux sobres et nobles. Les architectes ont décidé́ de n’imposer aucune autre couleur que celle de la matière brute. Ainsi pour le socle, le béton blanc a été retenu pour retrouver les tonalités des bâtiments situés à proximité immédiate. Dans les hauteurs, le bois a été privilégié pour traiter les sous-faces des balcons et accentuer le côté organique de l’édifice. Enfin, la dimension végétale sera suggérée par de nombreuses jardinières disposées sur les espaces extérieurs. « Il s’agira d’une incitation, comme un pointillé, car nous savons d’expérience que les gens aiment s’approprier cette dimension pour personnaliser leur univers ». Actuellement en phase finale, l’habillage de la tour est en cours avec la pose des garde-corps, des toiles tendues et de la treille métallique au sommet. La livraison des logements Higher Roch est attendue au printemps 2022. 

Higher Roch, la tour-signal du futur quartier Nouveau Saint-Roch

Higher Roch sera alors le futur totem de ce quartier de la ville en devenir : le Nouveau Saint-Roch. À deux pas de la place de la Comédie et du centre historique, la reconquête de l’ancienne friche ferroviaire prévoit en effet la construction d’un pôle d’affaires, de 1 300 logements, de deux hôtels, de commerces et d’un parking de 800 places. 

Pour orchestrer ce projet ambitieux, Montpellier a fait appel à l’urbaniste Paul Chemetov et à l’architecte montpelliérain Emmanuel Nebout. Ensemble, ils conçoivent un projet qui dialogue avec le bâti plus ancien et dans lequel l’environnement tient une place majeure. Le parc René Dumont, corridor végétal d’1,5 hectare, permettra l’articulation entre un tissu d’habitats existants et un quartier contemporain. Une dimension végétale confiée au paysagiste Michel Desvigne qui a imaginé un jardin bordé par de très grands arbres. 6 000 m2 de pelouse offriront par ailleurs des espaces de repos, de contemplation, de promenade et de jeux. 

Montpellier : La Halle de l’innovation bientôt livrée

Halle de l'innovation de Montpellier signée par le Studio Muoto

À l’image de La Cité à Toulouse, La Halle de l’innovation de Montpellier est en cours d’achèvement et devrait ouvrir ses portes dès 2022. Située sur dans la ZAC de Cambacérès en pleine mutation, à côté de la nouvelle gare TGV Montpellier Sud de France, cette Halle dédiée aux startup et aux structures fédératrices de l’innovation est un projet très attendu. Il s’inscrit dans la continuité de l’action portée par la Métropole de Montpellier en matière d’hébergement des entreprises. Son enjeu étant de créer un lieu d’activité flexible, attractif et évolutif. Sa fonction est d’héberger les jeunes entreprises en développement, mais également de favoriser les rencontres entre les associations et les acteurs de l’écosystème de l’innovation. 

Un bâtiment signé par le Studio Muoto

Pour répondre à ce cahier des charges, la conception architecturale de la Halle de l’innovation a été confiée aux architectes parisiens du Studio Muoto. D’une surface de 7 800 m2, le bâtiment prend la forme d’un damier alternant plateaux libres, patios intérieurs et grands espace ouverts aux événements. « La halle est ouverte et possède de multiples entrées et allées, semblables à des rues intérieures ombragées sur plusieurs niveaux. » Ici, pas de « carcasse rutilante ». Essentiellement des choix d’organisation. « L’espace sera connecté, traversant, capable de mettre en relation les entreprises. Pas de bureaux cloisonnés, mais des accès largement ouverts et un bâtiment accessible 24 heures sur 24. » La toiture « habitée » offrira aussi la possibilité de travailler… à l’extérieur.

Un environnement privilégié à proximité du parc de la Mogère

Aménagement du parc de la Mogère par Jacqueline Osty
Le futur parc urbain de la Mogère aménagé par la paysagiste Jacqueline Osty. © Osty & Associés.

Un environnement privilégié pour les futurs occupants de la Halle de l’innovation qui bénéficieront également de la proximité du nouveau parc de la Mogère. Autre projet phare de la ZAC de Cambacéres, l’aménagement de ce parc urbain de 30 hectares a été pensé par la paysagiste Jacqueline Osty, notamment responsable de la revalorisation des berges de Seine rive gauche, du zoo de Vincennes, de la place Bellecour à Lyon et de la promenade des Sables d’Olonne.

Se structurant autour d’une succession de bassins hydrauliques paysagers, le parc de la Mogère est conçu comme un lieu de vie pour des activités récréatives, sportives et événementielles. Il doit aussi « assumer des fonctions de couloir hydraulique et de bassin de tamponnement » afin de récupérer les eaux de pluie. En préservant ainsi ces lieux humides, le parc urbain de la Mogère doit venir renforcer la biodiversité déjà présente. À terme, près de 1 400 arbres y seront plantés. 

Le Festival des Architectures Vives de Montpellier est de retour du 6 au 10 juillet

Le Papillon d'or, Prix du public du Festival des Architectures Vives 2019 , Kansei TV
Le Papillon d’Or, Prix du public du Festival des Architectures Vives 2019 – Cristina Nan, Dirce Medina Patatuchi, Carlos Bausa Martinez – Édimbourg, Ecosse / Londres, Angleterre. © Photoarchitecture.

Annulé en 2020 en raison de la crise sanitaire, le Festival des Architectures Vives de Montpellier est de retour. Pour sa 15e édition, il accueillera ses visiteurs du 6 au 10 juillet 2021. Comme chaque année, le FAV prendra place dans le centre historique de Montpellier, au cœur de ses hôtels particuliers. Une nouvelle invitation à découvrir l’architecture de cours intérieures habituellement inaccessibles, animées le temps du festival par les installations éphémères de jeunes architectes. 

Depuis 2006, le Festival des Architectures Vives de Montpellier sensibilise ainsi le grand public à l’architecture. Il s’attache non seulement à mettre en avant le travail d’une jeune génération d’architectes, paysagistes, urbanistes mais aussi à faire découvrir des sites patrimoniaux urbains inattendus. 19 000 visiteurs ont participé au Festival des Architectures Vives en 2019. 

Dix nouvelles équipes sélectionnées

Comme à chaque nouvelle édition, l’association organisatrice Champ Libre a sélectionné dix équipes venant de France et de l’international après appel à candidatures. Leurs installations éphémères auront pour thème Transition. Le Festival des Architectures Vives 2021 souhaite ainsi interroger les différents engagements et risques que prennent les architectes aujourd’hui pour construire notre avenir commun. Non permanente, l’architecture éphémère est de fait un état de transition. Chaque réalisation célébrera cette année à la fois « la connaissance d’un passé, la conscience d’un présent et la création d’un avenir ». 

Informations pratiques

Le FAV 2021 se tiendra du mardi 6 au samedi 10 juillet. Entrée libre et gratuite de 9 h à 19 h (de 14 h à 18 h le 6 juillet). Le programme et le parcours du festival reliant les différents hôtels particuliers sera prochainement disponible sur le site organisateur et sur celui de l’Office du tourisme de Montpellier

Le nouveau Conservatoire de Montpellier livré au premier semestre 2021

Nouveau Conservatoire de Montpellier, Kansei TV
© Architecture-Studio.

Son ouverture était prévue pour la rentrée 2020. C’était sans compter la crise sanitaire que nous traversons. Le nouveau Conservatoire de Montpellier sera finalement livré au premier semestre 2021. Délocalisé sur le site de l’ancienne maternité Grasset, réhabilitée pour l’occasion et étendue par une construction moderne en verre, le CRR (Conservatoire à rayonnement régional) profitera désormais d’une surface de près de 10 000 m2. Cet espace permettra de développer de nouvelles activités (création d’un département théâtre – art dramatique) et d’accueillir de nouvelles disciplines : la musique ancienne, les musiques actuelles amplifiées, le jazz et la danse. Un déploiement qui devrait attirer davantage d’élèves. Contre 1 400 actuellement, le nouveau Conservatoire de Montpellier devrait en accueillir près de 2 200 dès la rentrée 2021. 

Un projet qui concilie patrimoine ancien et modernité

La conception de ce nouvel outil culturel d’envergure pour la ville a été confiée à l’agence parisienne Architecture-Studio, associée à ses confrères montpelliérains MDR Architectes. L’agence Base (Bien Aménager Son Environnement) a quant à elle été retenue au titre de paysagiste. Leur enjeu : concilier patrimoine ancien et bâtiment moderne. Construite de 1894 à 1902 par Henri Debens, architecte des hospices, l’ancienne maternité Grasset à l’abandon depuis 2003 sera rénovée à l’identique. Ce choix s’inscrit dans une volonté de réhabilitation urbaine et de ville durable. C’est donc bien la partie historique du bâtiment qui sera visible en façade du nouveau Conservatoire de Montpellier, le long de de la ligne 1 de tramway. 

Derrière, lui sera greffée une nouvelle construction en verre conçue comme « un village vertical ». Cette partie principale du conservatoire, équipée de multiples salles d’enseignement, d’auditoriums et de studios, sera ponctuée de patios et de terrasses ouvertes sur le square arboré au sud et le vaste parvis d’entrée au nord. L’ensemble met la transparence et le végétal au cœur du projet. 

Un bâtiment durable à énergie positive

La construction du nouveau Conservatoire de Montpellier doit à terme devenir un bâtiment à énergie positive (BEPOS). Dans un premier temps, pour son ouverture, des panneaux photovoltaïques seront installés et l’électricité produite sera auto-consommée par le bâtiment. Dans un second temps, l’ensemble des toitures seront recouvertes de panneaux photovoltaïques permettant de produire plus d’énergie que celle consommée. 

Le bâtiment a par ailleurs été labellisé Bâtiment Durable Occitanie (BDO) niveau Argent pour sa phase de conception. Une certification obtenue notamment pour l’aspect durable des matériaux utilisés (matériaux recyclés ou provenant de filières renouvelables, bétons bas carbone), la provenance locale et l’isolation thermique. 

L’Atrium, le futur learning center de l’université Paul Valéry de Montpellier

Projet de l'Atrium de l'université Montpellier III Paul Valéry, Kansei TV
Perspective du projet de l’Atrium de l’université Montpellier III Paul Valéry depuis la place de la voie domitienne. © SCAU – Coste Architecture.

L’Atrium de l’université Paul Valéry de Montpellier sort de terre. En chantier depuis le printemps 2019, le futur learning center est le projet phare de l’Opération Campus de Montpellier. Initiée en 2008, cette opération d’envergure nationale vise à développer au profit des universités des sites d’excellence à forte visibilité, se traduisant notamment par des campus rénovés et ouverts sur la ville et le monde socioéconomique. Vingt-cinq opérations en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche sont déjà engagées. 

À Montpellier, la faculté des lettres et sciences humaines Paul Valéry poursuit ainsi sa métamorphose. La plus importante depuis sa création en 1966. La construction de l’Atrium en est la pièce maîtresse. Dessiné par l’agence d’architecture parisienne SCAU, associée à l’agence montpelliéraine Coste Architectures, l’Atrium constituera un « bâtiment-signal » à l’entrée du campus universitaire. Jouant sur des courbes épurées et la transparence de strates vitrées, le learning center a été pensé par l’équipe de maîtrise d’œuvre « comme un grand loft de 15 000 m2 reposant sur des voiles en béton architectonique et des poteaux en béton armé ». 

Trois inspirations : le Surf, le Souffle et le Nuage

Le livre est au centre de la réflexion des architectes qui a donné naissance à trois ambiances : le Surf, le Souffle et le Nuage. Le Surf, au rez-de-chaussée, est un espace sans cloisons ni poteaux. Par un jeu de pentes, véritables prouesses techniques, de son plancher et de son plafond, il dessert les lieux de rencontres : la cafétéria, l’auditorium, la salle d’exposition, l’accueil de la bibliothèque… Le Souffle, vaste escalier monumental, mène aux salles de lecture et de coworking déployées sur les trois niveaux supérieurs : le Nuage. Elles se superposent comme des feuilles de papier prolongées en façade par de larges casquettes en guise de brise-soleil. 

L’Atrium : une bibliothèque nouvelle génération

Pour l’université Montpellier III Paul Valéry, maître d’ouvrage, le projet est ambitieux. Il s’agit de doter le campus d’un « lieu du savoir vivant modernisant la fonction de bibliothèque universitaire et les services aux étudiantsLe learning center mêle la bibliothèque universitaire traditionnelle avec de nouveaux services multimédias et numériques. Il proposera des services regroupés et coordonnés différemment, des modes et des usages innovants et plus performants d’appropriation des connaissances, et permettra de tisser ou renouer du lien social. » Incarnant la nouvelle génération de bibliothèque, l’Atrium offrira en outre une grande flexibilité en termes d’ouverture. Sa livraison est prévue pour la fin de l’année 2021. Et son ouverture aux étudiants est envisagée pour la rentrée universitaire de septembre 2022, le temps pour les services de l’université d’organiser le déménagement de l’actuelle bibliothèque vers l’Atrium. 

The Babel Community : une nouvelle résidence de coliving à Montpellier

The Babel Community Montpellier, Kansei TV

Après Marseille, The Babel Community met le cap sur Montpellier avec une nouvelle résidence pour jeunes actifs nomades. © Meero Photos.

Associer sur le même lieu coworking, habitations, espaces de vie et animations pour jeunes actifs nomades. Tel est le concept du coliving, déjà répandu dans les pays anglo-saxons, que l’investisseur immobilier marseillais Axis développe en France sous la marque The Babel Community. Après Marseille en 2017, The Babel Community a mis le cap sur Montpellier. Depuis le mois de novembre, elle a investi l’un des immeubles d’inspiration néoclassique du quartier Antigone, réalisé dans les années 1980 par l’architecte espagnol Ricardo Bofill. Le bâtiment a été entièrement repensé et rénové par l’architecte Charles-Victor Viard fondateur de l’agence marseillaise ACVV Architecture.

Un concept clés en main pour une nouvelle expérience urbaine

The Babel Community Montpellier, Kansei TV

© Meero Photos.

The Babel Community Montpellier, Kansei TV    The Babel Community Montpellier, Kansei TV

Car pour séduire ses jeunes pensionnaires et leur permettre de vivre pleinement leur expérience de coliving, The Babel Community pense à tout pour leur épanouissement. Les 3 700 m2 du Babel Antigone sont ainsi divisés en 75 appartements meublés dans un esprit design et suréquipés, et 120 postes de travail en open-space, bureaux fermés individuels ou multipostes. Les colivers ont également à leur disposition des salles de réunion, une salle de cardio-fitness avec accès illimité et un restaurant ouvert aussi bien pour les résidents que pour les habitants du quartier. Le tout dans un large environnement de services pour leur faciliter la vie : conciergerie, ménage, desk, room service… Des événements y sont par ailleurs régulièrement organisés pour permettre à la communauté Babel de se rencontrer et de tisser plus facilement des liens.

The Babel Community Montpellier, Kansei TV

© Meero Photos.

De nouvelles ambitions pour le futur…

The Babel Community projette cinq cents millions d’euros d’investissement dans le coliving, avec l’ouverture d’une douzaine de résidences en France et ses premières implantations en Europe à l’horizon 2025. Parmi les autres sites déjà retenus figurent le second site marseillais (2021), Grenoble (2022), Paris Bercy et Lille (2023). D’autres projets sont à l’étude à Lyon, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Aix-en-Provence, Nice et Strasbourg.

Un nouveau MS Architecture et patrimoine contemporain à l’ENSAM – Montpellier

Mastère spécialisé architecture et patrimoine contemporain ESAM, Kansei TV

Parc des Ateliers d’Arles, bâtiment mécanique. © Selldorf Architects avec C + D Architecture.

Le Mastère Spécialisé® Architecture et patrimoine contemporain de l’ENSAM s’adresse à des étudiants et à des professionnels souhaitant se spécialiser dans une démarche autour des questions liées au patrimoine contemporain et autour des interventions sur l’existant, dans toutes ses dimensions architecturales, urbaines et paysagères. Labellisé par la Conférence des Grandes Écoles et l’UNESCO/UIA, ce Mastère Spécialisé®d’une durée de seize mois développe une expertise transversale dans tous les domaines du patrimoine – y compris ceux qui ont été reconnus récemment – et qui ont trait à l’architecture, à l’urbanisme et au paysage, de 1830 à la période contemporaine.

Au-delà du respect du passé et de la conservation, l’objectif de cette formation est de transformer un héritage, de trouver de nouveaux usages à d’anciens bâtiments, d’explorer leur capacité de mutation et de réversibilité en tenant compte de l’amélioration de la qualité d’usage, d’économie de l’existant à l’aune du développement durable. Le MS Architecture et patrimoine contemporain de l’ENSAM place ainsi l’architecte au cœur de grandes problématiques de l’acte de bâtir et contribue à la réflexion sur l’aménagement des espaces de la ville contemporaine qui tient compte de son histoire.

Possibilité d’un double diplôme

Ce Mastère Spécialisé® a vocation à favoriser les échanges avec l’Espagne. Une convention avec l’Université de San Sebastian offre l’option d’un double diplôme avec le Master universitaire Réhabilitation, restauration et gestion intégrale du patrimoine bâti et des constructions existantes. Ce Master permettant de postuler à un doctorat.

Publics concernés

Le MS Architecture et patrimoine contemporain de l’ENSAM s’adresse aux étudiants diplômés d’un Master 2 ou titulaires d’un diplôme étranger équivalent dans les domaines suivants : architecture, économie, géographie, histoire de l’art, histoire, ingénierie de la construction, paysage. Mais aussi aux titulaires d’une licence ou équivalent pour les candidats ayant au moins trois ans d’expérience professionnelle dans le milieu de l’architecture ou de l’urbanisme. Par dérogation, après examen des dossiers de Validation des acquis professionnels (VAP), certaines candidatures peuvent être retenues.

En pratique

La prochaine rentrée du Mastère Spécialisé® Architecture et patrimoine contemporain est fixée en septembre 2020. Deux commissions se réuniront pour examiner les dossiers de candidature le 18 mai et le 29 juin prochains. Dossier de candidature à télécharger ici et à retourner à la Direction des études et de la pédagogie de l’ENSAM avant le 15 juin 2020.

 

   

Un nouveau MS Management des projets urbains durables à l’ENSAM – Montpellier

ENSAM, Kansei TV

© Virginie Duclos.

L’aménagement urbain évolue dans une volonté de concilier la qualité du cadre de vie, l’amélioration de la mise à disposition des services et la limitation des impacts sur l’environnement. À l’heure où d’autres approches liées notamment au numérique (Smart Cities) se développent, il est important de mettre en perspective l’ensemble des critères pour concevoir les projets urbains durables. Créé il y a deux ans, le Mastère Spécialisé® Management des projets urbains durables proposé par l’École nationale supérieure d’architecture de Montpellier (ENSAM) répond à cet enjeu.

Labellisée par la Conférence des Grandes Écoles, cette formation de spécialisation diplômante a pour ambition de former des étudiants et des professionnels au management de projet soit dans le cadre de la maîtrise d’ouvrage urbaine soit au sein d’équipes de maîtrise d’œuvre urbaine. Le Mastère Spécialisé® Management des projets urbains durables prépare ainsi les futurs aménageurs à intervenir aux diverses échelles de la ville contemporaine. Le cursus, d’une durée de seize mois, lie étroitement réflexion intellectuelle, approfondissement méthodologique, pratique du projet et apprentissage des savoir-faire indispensables à l’exercice des métiers de l’aménagement urbain.

Publics concernés

ENSAM, Kansei TV

© Virginie Duclos.

Le Mastère Spécialisé® Management des projets urbains durables de l’ENSAM s’adresse aux étudiants diplômés d’un Master 2 ou d’un diplôme étranger équivalent (architecture, droit, économie, géographie, histoire, ingénierie de la construction, paysage, sociologie ou sciences politiques). Mais aussi aux salariés ou aux indépendants souhaitant obtenir une spécialité en management de projet urbain et ayant au moins une licence et trois années d’expérience professionnelle minimum dans le milieu de l’architecture, de l’urbanisme ou de l’aménagement territorial.

Les diplômés seront susceptibles d’exercer leurs compétences dans les domaines de l’aménagement et de l’urbanisme, et plus particulièrement au sein des collectivités territoriales, des sociétés d’économie mixte d’aménagement, des agences d’urbanisme, des bureaux d’études publics et privés en maîtrise d’œuvre ou assistance à maîtrise d’ouvrage ou encore des entreprises publiques ou privées intervenant dans les projets urbains et territoriaux à interfaces complexes (opérateurs de transport, structures foncières développeurs, bailleurs, promoteur…).

En pratique

La prochaine rentrée du Mastère Spécialisé® Management des projets urbains durables est fixée en septembre 2020. Deux commissions se réuniront pour examiner les dossiers de candidature le 18 mai et le 29 juin prochains. Dossier de candidature à télécharger ici et à retourner à la Direction des études et de la pédagogie de l’ENSAM avant le 15 juin 2020.

           

Le Belaroïa : le bijou de Montpellier de Manuelle Gautrand

L’agence Manuelle Gautrand Architecture a livré en septembre le Belaroïa, bijou en occitan, une opération mixte en plein cœur de Montpellier. © Luc Boegly.

 

Le premier bâtiment de la ZAC Nouveau Saint-Roch de Montpellier a été livré en septembre dernier. Le Belaroïa, bijou en occitan, signé par Manuelle Gautrand est un véritable écrin à l’architecture contemporaine. Pour cette opération, la ville a encouragé une forte mixité traduite par un projet hybride. Le complexe imaginé par l’architecte Manuelle Gautrand comprend ainsi plusieurs lieux de vie.

Deux hôtels, le Golden Tulip (quatre étoiles) et le Campanile Montpellier Centre (trois étoiles), mais aussi un business center, un restaurant bistronomique Chez Delagare, un bar à cocktail et sa terrasse, un espace de spa et de bien-être… Et douze appartements de prestige dans les étages supérieurs du bâtiment. De véritables villas sur le toit avec terrasse solarium offrant un ensoleillement maximal et une vue panoramique exceptionnelle, et pour certains équipés de cuisine d’été et de bassin de nage.

Un bijou de technicité

© Luc Boegly.

© Luc Boegly.

Le Belaroïa est constitué d’un volume de six étages qui se plie à angle droit puis s’élève de quatre niveaux et se retourne sur lui-même pour venir se poser sur le volume inférieur. Avec ce grand pliage, le projet de Manuelle Gautrand ne possède ni façades principales ni façades arrière. Il est une boucle continue de programmes qui se succèdent, tous enveloppés par une matérialité claire et homogène.

« La petite taille de la parcelle nous a incités à superposer les fonctions, littéralement les unes au-dessus des autres, tout en mutualisant quelques circulations verticales entre les programmes. »

L’ensemble du bâtiment est unifié par une résille d’acier laqué blanc, plus ou moins ajourée, à la manière d’un moucharabieh. Pièce majeure du Belaroïa, la terrasse en belvédère constitue un vide autour duquel les pleins s’enroulent. Posée sur un podium regroupant les entrées, elle est entourée par les deux hôtels et surplombée par les logements.

Manuelle Gautrand, Kansei TV

© Joelle Dolle.

À propos de Manuelle Gautrand

Lauréate de dizaines de prix d’architecture, les projets de Manuelle Gautrand sont régulièrement salués par la profession. Un parcours exceptionnel récompensé entre autres en 2017 par le prestigieux prix européen d’architecture décerné pour la première fois à une femme.

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Ubisoft inaugure son nouveau studio de Montpellier

Patio UBISOFT, Montpellier, Philippe Rubio, Kansei TV

© Ubisoft.

Ubisoft, Montpellier, Kansei TV, architecte Philippe Rubio

© Ubisoft.

Implanté à Castelnau-le-Lez, à l’est de Montpellier, le nouveau studio d’Ubisoft à été inauguré le 17 septembre dernier. L’inauguration a eu lieu en présence de Carole Delga, présidente de la région Occitanie, aux côtés d’Yves Guillemot, président et cofondateur d’Ubisoft, et de Guillaume Carmona, directeur général d’Ubisoft Montpellier. Après trois ans de projet mené par le cabinet montpelliérain Philippe Rubio Architectes, le bâtiment flambant neuf de Castelnau-le-Lez d’une surface de 4 500 m2 accueille depuis juin dernier 350 collaborateurs. C’est le deuxième studio français d’Ubisoft après Paris. Et l’éditeur français de jeux vidéo espère dépasser les 500 collaborateurs employés à Montpellier d’ici 2021.

Une ambition qui, selon Carole Delga, traduit la forte volonté d’Ubisoft de s’inscrire dans la dynamique du tissu économique local. La présidente de région a ainsi signé une convention d’aide à l’innovation accordant une subvention régionale d’1,87 million d’euros au studio de Montpellier pour le développement du projet de recherche et développement Uramate. Ce projet ambitieux vise à trouver des solutions innovantes et durables pour améliorer la qualité des jeux et diversifier leur contenu.

 

Un bâtiment monolithique high-tech sur mesure

Ubisoft Montpellier, Philippe Rubio, Kansei TV

© Ubisoft.

Pour répondre aux attentes et aux perspectives de développement du maître d’ouvrage, le nouveau QG d’Ubisoft imaginé par l’architecte Philippe Rubio, un impressionnant bâtiment monolithique noir, a été conçu sur mesure. « Concevoir un bâtiment pour un acteur mondial du jeu vidéo a induit chez nous une réponse créative, innovante et fonctionnelle. Le confort thermique, acoustique et lumineux pour les usagers ainsi que l’ergonomie des espaces de travail ont été une priorité. »

En plus de nombreux espaces de coworking pour les équipes, le studio montpelliérain intègre entre autres plusieurs studios d’enregistrement, une salle de serveurs et un laboratoire R&D mais aussi des espaces ludiques : patio méditerranéen, jardin d’hiver, terrasse en toiture, salle de sieste, de yoga, cafétérias… La gestion de la luminosité, du bruit et de la température a par ailleurs fait l’objet d’une attention particulière. Des plafonds rafraîchissants acoustiques ont notamment été mis en place : une première dans la région. « Ici, c’est le bâtiment qui devient outil. L’architecture vient au service de la recherche. 80 % des espaces y sont pragmatiques, adaptés à l’action concrète et au mode agile. 20 % des espaces sont dédiés à la créativité. » Le chantier, d’une durée de deux ans, a mobilisé vingt-quatre entreprises locales.

 

À propos de Philippe Rubio

Diplômé de l’École d’architecture Languedoc-Roussillon en 1997, Philippe Rubio ouvre son agence à Montpellier avec Jean-Yves Charbonnier en 2006. Quatorze collaborateurs travaillent aujourd’hui à leurs côtés. Une équipe pluridisciplinaire répartie en pôles de compétences qui permet à l’agence de répondre à la diversité des projets : urbanisme, équipement, logements, bureaux, activités, décoration intérieure, mobilier urbain et design. Attaché à son territoire languedocien, le cabinet Philippe Rubio Architectes est également attentif à d’autres dynamiques territoriales. Depuis janvier 2018, l’agence s’est implantée au cœur du pôle affaires à Lyon Part Dieu.

 

Réalisé par : La Collab