Le Cnes accueillera-t-il à Toulouse le Pavillon France de l’Exposition universelle ?

Le Pavillon France de l'Exposition universelle Dubai 2020, Kansei TV
© Farel Bisotto / France Dubaï 2020.

Le Pavillon France de l’Exposition universelle de Dubaï aura-t-il une seconde vie ? On en parle. Et c’est à Toulouse qu’il devrait déménager. Le Cnes (Centre national d’études spatiales) a en effet annoncé son intention d’acheter ce bijou technologique d’une surface utile de 5 000 m2 pour équiper son campus toulousain. Du haut de ses vingt mètres, le Pavillon France deviendrait « un élément central du campus, une sorte d’agora ». Cette acquisition de prestige répondrait ainsi au vaste programme de modernisation engagé par le Cnes sur son site toulousain depuis déjà plusieurs années. Étalé sur plusieurs décennies, ce plan global prévoit des rénovations, des constructions (à l’image du bâtiment Pierre-Auger signé par le Groupe Kardham en 2016) mais aussi des démolitions. L’arrivée de l’ex-Pavillon France serait entre autres l’occasion de détruire des bâtiments énergivores, ou trop coûteux ou complexes à rénover. 

Un bâtiment écoresponsable entièrement démontable

Pour l’heure, le Pavillon France de l’Exposition universelle Dubaï 2020 (reportée d’un an en raison de la crise sanitaire) accueille ses premiers visiteurs depuis le 1er octobre. Avec pour thème Lumière, Lumières, le bâtiment imaginé par les architectes Jean-Luc Perez et Bernard Mauplot (Atelier du Prado Architectes) etJacob Celnikier et Pascal Grabli (Celnikier & Grabli Architectes) se veut un exemple de respect des principes de l’architecture bioclimatique. Constitué de matériaux durables et de 2 700 m² de tuiles photovoltaïques colorées intégrées à sa façade, le Pavillon France sera quasi-autonome en énergie pendant les six mois de l’Exposition universelle. Autre particularité : sa capacité à être démonté et réutilisé.

Acheminé par cargo dans des conteneurs, il pourrait ainsi être renvoyé en France et reconstruit à Toulouse. Si le projet du Cnes se concrétise, des travaux sont prévus en amont sur le site. Notamment les fondations courant 2023 pour une mise en service du bâtiment remonté programmée fin 2024. 

AJAP 2020 : rencontre en ligne avec les deux lauréats d’Occitanie

Dévoilé en janvier dernier, le palmarès des AJAP 2020 a récompensé quinze jeunes architectes et quatre paysagistes. Créé en 1980, le concours des AJAP (Albums des jeunes architectes et paysagistes) a pour objectif de détecter de jeunes talents au sein de ces deux professions et de les faire connaître en France et dans le monde. Organisés tous les deux ans avec le soutien de la Cité de l’architecture et du patrimoine, les AJAP sont ouverts aux architectes et paysagistes-concepteurs de moins de trente-cinq ans, sans condition de nationalité, ayant réalisé un projet ou participé à un concours en France. Le concours récompense les jeunes professionnels qui se distinguent par leurs capacités de conception et d’innovation, le soin apporté à la réalisation de leurs projets et par leur engagement au regard des enjeux sociétaux. Les AJAP 2020 ont reçu cette année 240 candidats.

Deux agences d’architecture d’Occitanie lauréates des AJAP 2020

Parmi les lauréats 2020, deux agences ont été primées en Occitanie : les Toulousains Cros & Leclercq et les Montpelliérains de l’agence Sapiens Architectes. La Maison de l’Architecture Occitanie-Méditerranée en partenariat avec la Maison de l’Architecture Occitanie-Pyrénées leur donnent la parole à l’occasion d’une conférence en ligne qui se tiendra jeudi 6 mai à 18 h. Benjamin Cros, Rémi Leclercq, Yann Legouis et Baptiste Manet échangeront sur leurs parcours communs, depuis l’école jusqu’aux premières commandes, et sur les liens qu’ils entretiennent avec leurs territoires respectifs au sein de leurs projets. Un temps d’échange est prévu en deuxième partie de la conférence 

Participer à la conférence

Pour participer à cette webconférence, inscrivez-vous en ligne et connectez-vous sur Zoom jeudi 6 mai à 18 h. Le lien sera activé le jour de la conférence. 

Dubaï 2020 : le Pavillon France prêt pour l’automne

Reportée d’un an en raison de l’impact mondial de la crise sanitaire liée au coronavirus, l’Exposition universelle de Dubaï 2020 se déroulera du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022. Parmi les 192 pays participants, la France vient de livrer officiellement son pavillon. Imaginé par les architectes Jean-Luc Perez et Bernard Mauplot (Atelier du Prado Architectes) et Jacob Celnikier et Pascal Grabli (Celnikier & Grabli Architectes), ce nouveau Pavillon France a pour thème architectural Lumière, Lumières

Un pavillon respectueux des principes de l’architecture bioclimatique

Défini comme une oasis d’où émerge un baldaquin de lumière, le Pavillon France se veut un exemple de respect des principes de l’architecture bioclimatique dans le choix des matériaux et l’approche circulaire. L’une de ses particularités est notamment sa capacité à être démonté et réutilisé. Constitué de matériaux durables, le bâtiment sera par ailleurs quasi-autonome en énergie pendant les six mois de l’Exposition universelle. Une autonomie énergétique obtenue grâce à ses équipements de basse consommation et à une alimentation en énergie renouvelable produite par les 2 700 m² de tuiles photovoltaïques colorées intégrées à sa façade. Autre volonté : tous les arbres entourant le parvis, choisis pour leur faible besoin en arrosage, seront replantés dans les Émirats Arabes Unis après l’événement.

Construire le futur

Organisées depuis 1851, les Expositions universelles présentent les plus grandes innovations qui ont façonné le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. L’Expo Dubaï 2020 poursuivra cette tradition avec les dernières technologies en provenance du monde entier. Elle a pour thème la ville intelligente et durable, avec pour slogan « Connecter les esprits, construire le futur ». Plus de vingt-cinq millions de visiteurs sont attendus pour cette 70e Exposition universelle. 

Découvrez ICI le détail du parcours visiteurs et les différentes expositions, permanentes et temporaires, programmées au Pavillon France à partir du 1er octobre 2021. 

2021 est là, restons optimistes !

L’équipe de Kansei TV est heureuse de dire vive 2021 !

Après cette année si particulière qui a tant marqué les esprits, tous nos vœux les plus optimistes vous accompagnent.

Une nouvelle occasion de vous remercier pour votre soutien constant. Année après année, vous êtes toujours plus nombreux à découvrir nos reportages consacrés à l’architecture et à l’urbanisme.

Votre enthousiasme est notre plus grande satisfaction

Privilégiant l’échange, nous irons cette année encore à la rencontre d’hommes et de femmes passionnés œuvrant au quotidien pour le développement de la culture architecturale, afin de la partager avec le plus grand nombre.

Exclusifs et insolites, les reportages vidéo signés Kansei TV témoignent d’une image positive des projets qu’ils présentent. Notre envie de promouvoir l’architecture au sens large est intacte et notre souhait le plus cher est de continuer à vous transmettre notre émotion. 

2021 sera à nouveau riche en reportages. Vous découvrirez dans les semaines à venir de nouvelles maisons d’exception, des bâtiments et autres chantiers remarquables qui nous tiennent particulièrement à cœur. Cultivez votre curiosité avec nos articles qui mettent en avant chaque semaine, l’actualité architecturale en Occitanie et en France.

Restons connectés cette année encore !

Le Prix de la femme architecte 2020 décerné à Florence Lipsky

Florence Lipsky, Prix de la femme architecte 2020, Kansei TV
Florence Lipsky, Prix de la femme architecte 2020 succède à sa consœur Dominique Jakob récompensée en 2019. © Lipsky + Rollet Architectes.

Organisé depuis 2013 par l’Association pour la recherche sur la ville et l’habitat (ARVHA), le Prix femmes architectes s’adresse aux femmes architectes exerçant en France et inscrites au Conseil national de l’ordre des architectes. Cette distinction entend défendre le rôle des femmes dans le monde de l’architecture et du bâtiment. Son ambition est ainsi « de mettre en valeur les œuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s’inspirer des modèles féminins existants, et d’encourager la parité dans une profession à forte dominante masculine. » Pour cette huitième édition, Florence Lipsky remporte le Prix de la femme architecte 2020.

À propos de Florence Lipsky

Lauréate de l’Équerre d’Argent pour la Bibliothèque universitaire des sciences du campus de La Source à Orléans en 2005, membre de l’Académie d’architecture, enseignante et chercheuse pionnière en architecture durable, le parcours de Florence Lipsky est remarquable et remarqué… En lui décernant le Prix de la femme architecte 2020, le jury de l’ARVHA salue « à l’unanimité » le travail et l’œuvre de cette architecte engagée, cofondatrice avec Pascal Rollet de l’agence parisienne Lipsky + Rollet Architectes. La lauréate définit leur agence comme « un lieu d’assemblage des résultats de toutes nos expériences industrielles et de nos recherches qui se retrouvent dans le cadre de nos projets ». Ces derniers mixent techniques ancestrales et de pointe avec la volonté d’aller « à l’essentiel » et à l’échelle du micro-territoire. 

Pour sa participation au Prix des femmes architectes 2020, Florence Lipsky a présenté cinq projets.

Les Grands Ateliers et Cité de la construction durable (2001)

Situés à Villefontaine en Isère, à proximité de Lyon, Grenoble et Saint-Étienne, Les Grands Ateliers de la Cité de la construction durable ont pour vocation de développer des activités de formations et de recherches collaboratives dans le domaine de l’architecture et de la construction durable. Mi-usine, mi-école, ce « bâtiment outil » à typologie industrielle « appartient à la catégorie des lieux hybrides qui mixte les caractéristiques d’un espace industriel, d’une scène et d’un espace d’enseignement ». 

Le Musée du Cristal Saint-Louis (2007)

Baptisé La Grande Place, le Musée du Cristal Saint-Louis est implanté au cœur des forêts vosgiennes, au sein même de la manufacture de Saint-Louis-lès-Bitche fondée en 1586. Le musée prend place dans la grande halle de production, au-dessus de la fosse ouverte du foyer d’un ancien four. Indépendant, il ne touche ni les murs, ni le toit, ni la structure de la halle qui l’abrite. L’audacieux projet reprend l’idée séduisante de la rampe et de la promenade architecturale. Ce parti pris permet de changer de niveau en douceur en suivant une pente douce qui s’enroule autour de grandes étagères en bois enveloppées de polycarbonate. 

Immeuble de logements ZAC Rive de Seine (2011)

Implanté à Boulogne-Billancourt, dans la Zone d’aménagement concerté Rive de Seine, cet immeuble de 143 logements dispose d’une implantation exceptionnelle en balcon sur le grand parc du Trapèze, avec vue sur les collines de Meudon. L’immeuble est un corps de bâtiment linéaire composant le front de parc en formant « un paquebot » dirigeant sa proue sur l’espace public, et deux tourrettes articulées avec le corps principal dans le cœur d’îlot. La construction est une structure béton vêtue d’une peau en bardage translucide qui assure l’isolation par l’extérieur. Le bâtiment favorise le maximum de logements traversants et offre aux habitants un confort de vie en été et en demi-saison par la mise en place de puits canadiens. Au Sud, la protection solaire est assurée par des volets mobiles qui renforcent l’idée que le balcon est aussi un espace à vivre. 

Maison de l’Inde de la Cité universitaire internationale de Paris (2013)

L’extension de la Maison de l’Inde de la Cité universitaire internationale de Paris est une construction nouvelle sur le site. La première depuis 1969. Il s’agit du premier bâtiment de sept étages en structure bois et noyau béton réalisé en France. Un projet inspiré de l’architecture de Doschi (Prix Pritzker 2018) où chaque détail (de grands balcons très profonds, une cuisine-salle à manger à chaque étage, meubles intégrés, peintures warli…) est attaché à la vie sociale et au confort des étudiants.

Euralille (2019)

Le programme Ekla est un programme mixte de la ZAC du Centre international d’affaires des gares de Lille, aujourd’hui connue sous le nom d’Euralille. Il se compose d’un immeuble de bureaux (Ekla Business), ressemblant à un trapèze aux parois inclinées, et d’une résidence de 107 logements (Ekla Life) composée de deux plots de moyenne hauteur et d’une tour de dix-sept étages. Au milieu, un jardin et une voie piétonne traversante, lieu de bien-être qui agit tel un « filtre » entre les bureaux et les habitations. Ce projet illustre une nouvelle fois un travail approfondi sur la densité et la relation avec l’extérieur. 

Trois autres prix et une mention spéciale décernés

Quatre autres récompenses ont également été attribuées. Le Prix jeune femme architecte récompense cette année un trio de femmes : Stéphanie FranceschiMarie Fade et Caroline Mangin, cofondatrices de l’agence marseillaise Oh!Som. Le Prix œuvre originale est attribué à Cathrin Trebeljahr pour son projet Réhabilitation et extension de l’ancienne préfecture de Versoix près de Genève, en Suisse. La mention spéciale œuvre originale est donnée à Sophie Denissof de l’agence Castro Denissof Associés pour sa tour Habiter le ciel à Aubervilliers (93) et pour son parcours professionnel. Anna Heringer (Allemagne) et Benedetta Tagliabue (Espagne), ex aequo, reçoivent chacune le Prix international pour leur parcours et leur œuvre respective. 

Au total, plus de quatre cent soixante-dix femmes architectes se sont cette année portées candidates présentant quelque mille cinq cents projets… Traditionnellement organisée au Pavillon de l’Arsenal à Paris, la cérémonie de remise des prix s’est exceptionnellement cette année tenue en visioconférence retransmise en live sur la page Facebook de l’ARVHA. 

La TSE, Équerre d’argent 2020

La Toulouse School of Economics (TSE), Equerre d'argent 2020, Kansei TV

La Toulouse School of Economics (TSE), achevée en 2019, Équerre d’argent 2020. Maîtrise d’ouvrage : Université Toulouse 1 Capitole. Architectes : Grafton Architects / Vigneu & Zilio Architectes. © Eiffage Construction. 

L’Équerre d’argent 2020 a été décernée à la Toulouse School of Economics (TSE). Une nomination qui récompense une nouvelle fois Yvonne Farell et Shelley McNamara, cofondatrices de l’agence irlandaise Grafton Architects, lauréates du prix Pritzker 2020. Associée à l’agence toulousaine Vigneu & Zilio Architectes, cette deuxième distinction salue un bâtiment audacieux parfaitement intégré dans le quartier historique de Saint-Pierre à Toulouse. À découvrir ICI sur Kansei TV.

Ce qu’en a pensé le jury 

« Une réalisation qui campe un climat intérieur et apporte du souffle, qui incarne une virtuosité spatiale jamais gratuite. Une « grotte céleste », un « cloître en plein ciel », dans lequel l’air circule. Le bâtiment s’insère avec une grande intelligence sur ce site complexe. Tout en s’affirmant, il sait faire preuve d’une grande sensibilité à la situation locale. »

Cinq autres prix ont été décernés lors de cette la 38e édition de l’Équerre d’argent récompensant, à part égale, l’architecte (sans critère de nationalité) et le maître d’ouvrage de la meilleure réalisation de l’année. Exceptionnellement cette année en raison des conditions sanitaires en vigueur, la cérémonie de remise des prix a été diffusée en direct sur les sites web du Moniteur et d’AMC, organisateurs de l’Équerre d’argent depuis 1983. Pour son président du jury, l’architecte Marc Barani (lauréat de l’Équerre d’argent 2008), ce palmarès distingue des réalisations qui ont pour la plupart su se démarquer par « leur justesse et leur générosité ».

Prix catégorie Habitat

Résidence étudiante de 192 logements sociaux et parking réversible à Palaiseau (Essonne)

Maîtrise d’ouvrage : 1001 Vies Habitat.

Architectes : Bruther/Baukunst.

Ce qu’en a pensé le jury 

« Cette réalisation pousse le projet à son terme, jusqu’à la perfection. Un travail rigoureux et sensible, d’une cohérence totale, sans aucun artifice. Un accomplissement dans la continuité de la démarche de ses architectes. Tout est résolu, tout est dessiné, au service de la mixité et de la réversibilité. Une opération aux qualités à la fois plastiques, poétiques, magiques. D’une grande légèreté pour un programme si lourd, illustrée par son extraordinaire rampe de parking. »

Prix catégorie Culture, jeunesse et sport 

Théâtre du Maillon à Strasbourg (Bas-Rhin)

Maîtrise d’ouvrage : Ville de Strasbourg.

Architecte : LAN.

Ce qu’en a pensé le jury

« Un bâtiment à fort potentiel par sa configuration et sa flexibilité. Son architecture permet d’accueillir nombre de manifestations : au-delà des deux salles de spectacles, tous les lieux peuvent être accaparés par des représentations et des performances. Tout en étant assez neutre, sans orientation dans ses façades et ni grande porte d’entrée, il affirme sa transparence par rapport à la ville. Cet édifice nous parle d’un futur ambitieux et culturel, et pas d’un futur rétréci… »

Prix catégorie Lieux activités

Pôle de cultures numériques à Nantes (Loire-Atlantique)

Maîtrise d’ouvrage : Université de Nantes.

Architectes : LIN architect urbanist/F.au.

Ce qu’en a pensé le jury

« Cette intervention dans une ancienne halle industrielle a un rendu final exceptionnel. L’architecture de ce bâtiment-machine vient en arrière-plan des utilisateurs, sans falbalas. LIN sait pousser les murs, faire rentrer l’espace et la lumière pour un résultat généreux et sans chichi. »

Prix catégorie Espaces publics et paysagers

Requalification du quai de Southampton au Havre (Seine-Maritime)

Maîtrise d’ouvrage : Ville du Havre/Grand port maritime du Havre (GPMH).

Maîtrise d’œuvre : MDP Michel Desvigne Paysagiste/IHA – Inessa Hansch Architecte

Ce qu’en a pensé le jury

« Une prise de position puissante par rapport à la dimension du paysage. Sans aucun aménagement anecdotique. Avec quelques lignes et très peu d’éléments, ce projet d’une incroyable puissance a réussi à transformer un lieu de rebut. L’espace public attrape la poésie du vide, la ville, l’océan et la modernité rude de l’architecture des frères Perret. »

Prix de la première œuvre 

Six logements participatifs à Romainville (Seine-Saint-Denis)

Maîtrise d’ouvrage : autopromotion.

Architecte : Atelier de l’Ourcq – Félix Mulle et Associés.

© Clément Guillaume.

Ce qu’en a pensé le jury 

« Une démarche à saluer, qui embrasse une série d’échelles et de questionnements sur la banlieue, le paysage, l’architecture, la géographie, le social et la densification. Une approche programmatique pertinente. Un résultat juste et généreux, qui pour être simple n’est pas pauvre. Un raisonnement à 360° qui embarque tout un collectif, ce qui n’est jamais simple… »

Source Le Moniteur.

Le groupe scolaire Germaine Tillion de Toulouse reçoit le BIM d’Or 2020

Au cœur du projet, la cour du groupe scolaire Germaine Tillion de Toulouse, BIM d’Or 2020.
© Mairie de Toulouse.
 

Organisés chaque année par le Moniteur et les Cahiers techniques du bâtiment, les Trophées du BIM d’Or récompensent les meilleurs projets menés à l’aide de la maquette numérique. Son objectif : mettre en avant les démarches collaboratives les plus innovantes en termes techniques, économiques, organisationnels ou environnementaux. Pour cette septième édition, le jury a attribué le BIM d’Or 2020 au groupe scolaire Germaine Tillion de Toulouse. Une première pour un projet de moins de 4 000 m2 qui succède à la tour Hypérion de Bordeaux, lauréate du BIM d’Or 2019. 

Mais le jury entend ici récompenser « une opération pilote », initiée dans le cadre du projet BIM Construction Occitanie, ayant permis « de faire monter en compétence les entreprises sur le BIM ». « Les partenaires du projet ont mis en place une démarche collaborative 6D afin d’obtenir des simulations thermiques dynamiques et des modélisations en coût global. »

Un groupe scolaire signé IDP Architectes et Synopsis Architecture

Inauguré à la rentrée de septembre 2019, le groupe scolaire Germaine Tillion a été imaginé par les agences toulousaines IDP Architectes et Synopsis Architecture. Implanté à l’ouest de Toulouse, dans le quartier des Pradettes, le programme comprend une école maternelle et une école élémentaire, des locaux périscolaires, des restaurants scolaires et un pôle activités mutualisé regroupant la bibliothèque. Il « se développe à l’image de deux mains protectrices abritant la cour, véritable cœur du projet ». Au-delà de son caractère récréatif et divertissant, la cour devient en effet un parc et se transforme en grande place accueillant les événements extra-scolaires.

En récompensant ce projet de taille modeste en comparaison des précédents lauréats du BIM d’Or, preuve est faite de l’essor fulgurant du BIM. Révolutionnant depuis quelques années la filière du BTP, le Building Information Modeling, à savoir la modélisation des données du bâtiment, devient un outil de plus en plus en vogue sur le terrain et tous les acteurs sans exception s’y mettent. 

Rendez-vous aux Journées nationales de l’architecture du 16 au 18 octobre

Journées nationales de l'architecture 2020, Kansei TV

La 5e édition des Journées nationales de l’architecture se déroulera les 16, 17 et 18 octobre 2020. Organisées par le ministère de la Culture, ces journées ont pour objectif de familiariser le grand public aux enjeux de l’architecture en lui donnant des clés de compréhension. En cette période où nous nous interrogeons sur le monde de demain, l’architecture occupe en effet une place essentielle dans la construction de notre futur. Cette année, les Journées nationales de l’architecture mettront ainsi particulièrement l’accent sur l’architecture du quotidien. Logements collectifs, maisons individuelles, écoles, locaux industriels et commerciaux, gares, équipements publics… Autant de lieux à découvrir que vous soyez simple curieux ou passionné d’architecture. 

Grâce à une programmation foisonnante – portes ouvertes, balades urbaines, expositions, visites de chantier, débats, projections de films, ateliers jeunes public…, les JNArchi entendent être un moment essentiel de démocratisation où chacun s’approprie l’espace de son quotidien. Une occasion unique de rencontrer les acteurs professionnels de cette discipline et de mieux appréhender le métier d’architecte. En 2019, 1 260 événements ont ainsi été organisés sur l’ensemble du territoire. 

Découvrez ici la programmation des prochaines Journées nationales de l’architecture et plus précisément les quarante événements organisés en Occitanie

Levez les yeux !, une journée dédiée aux scolaires le 16 octobre

Fruit de la collaboration entre le ministère de la Culture et le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, l’opération Levez les yeux !, initiée en 2019, s’adresse au jeune public. Son objectif est de favoriser l’accès à une éducation artistique et culturelle de qualité et de permettre aux plus jeunes de prendre conscience du cadre de vie qui les entoure. Organisée le vendredi 16 octobre 2020, cette journée sera l’occasion pour les scolaires, de la maternelle à la terminale, de sortir des classes pour apprendre à lire l’architecture, à décrypter le paysage, à déchiffrer la ville et la campagne.

Architectures À Vivre associées aux Journées nationales de l’architecture

Les Journées nationales de l’architecture 2020 seront par ailleurs l’occasion pour les acteurs de la diffusion de l’architecture de présenter des manifestations annulées au printemps et cet été en raison de la crise sanitaire. Ainsi les Journées d’Architectures À Vivre qui devaient se tenir en juin sont associées à l’événement. Cette manifestation offrira donc cette année encore l’opportunité à tous les amateurs d’architecture de découvrir des réalisations contemporaines en compagnie de leur concepteur. Autant d’occasions pour les architectes de faire valoir leurs projets auprès du public et pour les visiteurs de prendre des conseils avisés. 

Journées d'Architecture A Vivre, Kansei TV

Pour participer aux journées d’Architecture À Vivre, les 16, 17, 18 mais aussi les 23, 24, 25 octobre, rendez-vous sur www.journeesavivre.fr pour réserver vos visites. 

Réalisé par : La Collab