Dans les années à venir, cinq grands parcs doivent éclore dans l’agglo de Toulouse. Ces cinq grands parcs, pour une superficie totale de 62 km, auront pour objet de préserver des continuités naturelles. Mais aussi de déployer des îlots de fraîcheur en ville.
LA CARTE DES CINQ SITES N’A PAS CHANGE
Annoncée depuis le printemps 2019, la création de ces cinq grands parcs revient aujourd’hui au cœur de l’actualité. Surtout après l’été 2022 où la Ville rose et les communes de la Métropole proches ont connu de terribles pics de chaleur. Depuis sa première officialisation, la carte de ces cinq sites verts n’a pas changé. Devrait donc voir le jour définitivement le Grand Parc Touch à l’ouest de l’agglomération. Mais aussi le Grand Parc Margelle et le Grand Parc Garonne. Le Grand Parc Canal et le Grand Parc de l’Hers complètent cette liste.
Maintenir la biodiversité dans les communes figure aussi dans la volonté de Toulouse Métropole. Tout comme celle de valoriser des espaces verts qui ne le sont que peu actuellement. Reste que ces cinq projets nécessitent un consensus entre chaque commune impliquée. A ce jour, les chantiers avancent de manière ciblée avec des travaux ponctuels.
DES PROJETS AUTOUR DE L’EAU : DU TOUCH A LA GARONNE…
Concernant le Grand Parc du Touch, le plus à l’ouest, il courra sur 13 kilomètres. De la station Jean-Maga de la future 3e ligne de métro jusqu’à la base de loisirs de la Ramée. Il est donc déjà considéré comme le prochain oasis de fraîcheur dans un zone urbanisée. Mais aussi comme le point de connexion des espaces de nature à préserver.
Le Grand Parc Margelle, lui, commencera près de l’hôpital Purpan pour se finir à côté de la zone commerciale de Portet-sur-Garonne. Un parc de 8 km qui mettra en liens le jardin du Barry, l’université du Mirail et le parc de la Reynerie.
Le Grand Parc Garonne, le plus commenté et le plus avancé, connaît, lui, depuis dix ans des évolutions. Sur les berges de Garonne, du nord de la Ville rose jusqu’à l’Oncopole au sud. Un grand parc qui vit aujourd’hui sur l’île du Ramier une grande mutation avec la création de 4 passerelles.
JUSQU’AU CANAL ET A L’HERS
Le Grand Parc Canal, pour sa part, épouse le dessin du canal du Midi sur 18,5 km. Il inclut aussi le canal de Brienne et le canal latéral. Le désir de la Métropole est, grâce à lui, de mettre en valeur les bâtiments historiques le jouxtant.
A l’est de Toulouse, le Grand Parc de l’Hers doit figurer en majesté. Il s’étalera d’Aucamville au futur quartier Malepère. Sur 28 km, il nappera toute une vallée alluviale. Lui aussi relèvera le défi de la préservation de la biodiversité et des espaces verts dans une zone à pression urbaine et à forte circulation. On parle de plus en plus d’ailleurs d’un nouvel échangeur routier jonction Est au niveau de la Cité de l’Espace.
UN PLAN GUIDE 2023 POUR CHAQUE PROJET
De manière générale, la politique concernant ces cinq futurs grands parcs est unanime. Ils ne seront pas imaginés comme les espaces verts existant à Toulouse. Mais comme des prolongements naturels à exploiter ou à rénover. Avec donc une vision cohérente d’ensemble dans la stratégie d’urbanisme d’avenir de l’agglo toulousaine.
Toujours en respect de cette cohérence et de l’écoute, Toulouse Métropole veut tenir compte des attentes des communes. Ainsi, après toutes les observations, un plan guide sera établi en 2023 pour chaque chantier. Avec donc tout ce que cela impliquera sur l’urbanisme dans chacun des périmètres. Les prochains grands parcs se trouveront ainsi protégés de façon réglementaire dans tous documents de planification. Pour exemple pour le Grand Parc de l’Hers, avant la parution du plan guide, 4 thématiques accompagnent le projet : l’agriculture, la nature, le développement urbain et les mobilités. Ce dernier thème étant intégré dans tous les projets. Une fois les grands axes définis dans chaque plan guide, les concertations auront lieu avec les habitants. Pour voir dans l’agglo de Toulouse encore plus la vie en vert…