3e ligne de métro : le plus grand chantier de l’histoire de Toulouse est sur les rails

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Pharaonique. Le plus grand chantier de l’histoire de Toulouse. La construction 3e ligne du métro, baptisée ligne C, 27 km, l’addition de la ligne A et de la ligne B, a été lancée. Pour enregistrer ces premiers usagers fin 2028.

Le 15 décembre dernier, au Sept-Deniers proche de l’antre du Stade Toulousain, Jean-Luc Moudenc et tous les élus partenaires ont lancé la construction de cette ligne la plus grande de France hors Grand Paris Express.

LA PLUS LONGUE LIGNE DE FRANCE APRES LE GRAND PARIS EXPRESS

En effet, le 15 décembre dernier, après deux ans de travaux préparatoires, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et Président de la Métropole, Etienne Guyot le préfet de Région, Thierry Cotelle, conseiller régional, Martine Croquette, vice-présidente du conseil départemental, et Jean-Michel Lattes, président de Tisséo ingénierie et adjoint au maire, à savoir les financeurs de ce projet d’envergure de 3,44 milliards d’euros, au lieu des 2,67 milliards initiaux en raison de la flambée des prix des matières premières, ont activé une foreuse aux Sept-Deniers destinée à creuser un puit d’évacuation de 30 mètres de profondeur. L’un des dix-huit puits positionnés sur cette ligne, à 80% souterraine, allant de Colomiers à Labège avec 21 stations.

La ligne de métro la plus longue de France après le Grand Paris Express doit ainsi être mise en service fin 2028.  « Tout le financement sera détaillé en janvier, mais sachez qu’il n’y aura aucun impact sur les impôts locaux », précise Jean-Michel Lattes.

La foreuse est activée. Elle doit à creuser un puit d’évacuation de 30 mètres de profondeur. L’un des dix-huit puits positionnés sur cette ligne, à 80% souterraine, allant de Colomiers à Labège avec 21 stations.

3,44 MILLIARDS DE COÛT, SOIT 410 MILLIONS DE SURCOÛT

Le lancement de ce projet appelé à desservir les grands pôles d’emploi du territoire, soit environ 200.000 emplois, près de l’antre du Stade Toulousain, a toute sa valeur symbolique. « Les supporters des Rouge et Noir sortiront du métro pour entrer aux Sept-Deniers. Les Toulousains ne cessent de nous dire qu’ils leur tardent cette troisième ligne. Un tiers des Toulousains et métropolitains utilisent les transports aujourd’hui. Avec la ligne C qui sera connectée à 5 gares, nous passerons à deux tiers », ajoutait le président de Tisséo Ingénierie.

Et Jean-Luc Moudenc de surenchérir : « Il était impensable de différer ce projet en raison du dérèglement climatique et des besoins de transports. Cela fait neuf ans que je souhaite cette ligne, aujourd’hui, je suis heureux. Tisséo Collectivités vient d’attribuer plus d’un milliard d’euros de marché Nous allons avoir un nombre record de connexions, et peut-être demain avec le RER. Cette 3e ligne est l’affirmation de notre vision globale au service de la mobilité. »

Avant le premier départ fin 2028 après 6 mois de marche à blanc pour tout tester, 40 chantiers vont être orchestrés dans la métropole. Du nord-ouest et sud-est de la ville.

« JAMAIS D’OBSTACLE A CE SCHEMA »

Portée sur les fonts baptismaux en décembre 2013 lors de la campagne municipale, la ligne C a connu quelques contrecoups. « Mais jamais d’obstacle à ce schéma » souligne Jean-Michel Lattes. Certes, mais toutefois un report de deux ans de sa mise sur les rails en 2028 à cause du Covid. « Avec le lancement d’un projet d’une telle ampleur, ce ne sont que des ondes positives que nous envoyons à nos concitoyens. Le paysage administratif n’a pas été simple mais nous avons ensemble, tous les partenaires, toujours avancé. La dimension Hub de ce réseau de transports améliorera indéniablement la vie quotidienne des gens. »

« Tout le financement sera détaillé en janvier, mais sachez qu’il n’y aura aucun impact sur les impôts locaux avec le surcoût de 410 millions d’euros », précise Jean-Michel Lattes.

40 CHANTIERS REPARTIS EN DEUX TRANCHES

Reste qu’avant le premier départ fin 2028 après 6 mois de marche à blanc pour tout tester, 40 chantiers vont être orchestrés dans la métropole. Du nord-ouest et sud-est de la ville.

Le pic de l’ouvrage se déroulera de 2023 à 2026. L’étape majeure étant l’arrivée fin 2023 du premier des 5 tunneliers appelés à percer de Colomiers gare, au boulevard de Suisse, à La Vache, à Raynal et à Montaudran. Les tunneliers seront mis en marche de concert. Les 17 stations souterraines seront positionnées à une profondeur oscillant entre 25 et 30 mètres. 18 puits de secours et d’aération doivent être placés entre ces stations souterraines. Quant aux travaux du système automatique, ils seront activés en 2024.

Entre 2026 et fin 2028, si aucune péripétie n’incombe, le tunnel (10 m de diamètre contre 7,5 m pour les lignes A et B) et les stations étant achevés et les emprises de chantier libérées, débuteront alors les aménagements des 21 stations, de leurs périmètres et de leurs parkings. Dès le début de 2008, tous les premiers essais seront effectués avec l’espoir de voir les premiers passagers emprunter cette ligne monumentale fin 2028.

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