Toulouse. Les premières esquisses du projet de troisième ligne de métro

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Entre vingt et vingt-cinq kilomètres de long, potentiellement de Colomiers à Labège via la gare Matabiau, pour un coût de 1,5 à 1,7 milliard d’euros selon les premières estimations. Tels sont les premiers contours du projet de troisième ligne de métro dans la Ville rose. Toulouse Aerospace Express, c’est son nom, « sera la ligne de l’économie et de l’emploi », assure Jean-Michel Lattes, adjoint au maire et président de Tisséo-SMTC, l’autorité organisatrice des transports dans l’agglomération.

Si les lignes A et B avaient été dessinées pour desservir les lieux de résidence, dixit l’élu, l’ambition de ce nouveau métro est en effet de toucher les zones d’activités. Outre les 230.000 habitants, ce sont ainsi 200.000 emplois qui sont potentiellement concernés dans le corridor retenu pour les premières études. Une ébauche de tracé qui inclut notamment les sites d’Airbus à Colomiers et Saint-Martin-du-Touch, ou encore la division Defence & Space du groupe européen du côté de Montaudran. D’où la présence de dirigeants de l’ex-EADS ce mardi 7 juillet pour une première présentation officielle du projet, aux côtés des collectivités locales, de la chambre de commerce et d’industrie ou de la SNCF notamment.

Premières décisions en fin d’année

Les premières études, dont les résultats intermédiaires ont été détaillés lors de cette rencontre, ont été lancées en février. Elles seront affinées dans les prochains mois, jusqu’au rendu des conclusions définitives « à la fin de l’année ». A cette période, viendra alors le temps des décisions pour les élus et du choix du tracé. Mais d’ores et déjà, plusieurs sites à desservir impérativement ont été arrêtés. ¨Les principales implantations d’Airbus donc, mais aussi Colomiers. Sans oublier la gare Matabiau et son quartier, qui vont faire l’objet d’une totale réhabilitation en vue de l’arrivée possible du TGV. « Avec ce projet et l’arrivée du métro, Joan Busquets (l’architecte catalan retenu par la municipalité pour repenser le centre-ville, NDLR) estime que 400 hectares vont bénéficier d’un renouvellement urbain dans cette zone, notamment les faubourgs du nord de la ville », appuie le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc.

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