Jean-Louis Cohen, personnalité majeure de l’architecture, n’est plus
Jean-Louis Cohen, personnalité majeure de l’architecture, s’est éteint, le 7 août, à l’âge de 74 ans, dans sa maison d’Ardèche, à cause d’une réaction allergique à une piqure de frelon. Le monde de l’architecture est aujourd’hui orphelin d’une figure rayonnante, d’un passeur d’histoire de l’architecture et de l’urbanisme.
Lemonde de l’architectureest aujourd’hui orphelin d’une figure rayonnante, d’un passeur d’histoire de l’architecture et de l’urbanisme. Crédit : Mandanarch CC BY-SA 4.0.
Natif de Paris, ce petit-fils d’architecte obtient son doctorat en histoire de l’art en 1973. Il a ensuite soutenu en 1985, à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Ehess), une thèse de doctorat sur André Lurçat, membre important du Mouvement moderne d’après-guerre avec Le Corbusier, Perret et Mallet-Stevens.
UNE ASCENSION FULGURANTE
L’ascension de Jean-Louis Cohen est fulgurante. En effet, après avoir dirigé le programme de recherche architecturale au ministère de l’Equipement début des années 80, cet érudit d’architecture enseigne dans un premier tempsà l’école d’architecture Paris-Villemin. Il occupe ensuite la chaire Histoire des villes à l’Institut français d’urbanisme de l’université Paris-VIII, jusqu’en 2005. Parallèlement, la ville de New York le nomme en 1994, « Sheldon H. Solow Professor in the History of Architecture », professeur à l’Institute of Fine Arts de l’université new-yorkaise.
HISTORIEN, THEORICIEN ET CRITIQUE
Jean-Louis Cohen, historien, théoricien et critique, a également été commissaire d’exposition, professeur et fondateur de la Cité de l’architecture et du patrimoine, à la suite d’une mission de préfiguration confiée le ministère de la Culture en 1997. L’institution, dont il a dirigé le Musée des monuments français et l‘Institut français d’architecture jusqu’en 2003.
Membre des conseils scientifiques du MoMA de New York, du Centre canadien d’architecture à Montréal, de l’Académie des arts de Berlin, entre autres, Jean-Louis Cohen était bien plus que cela. Son désir absolu de savoir, sa mémoire phénoménale, une dizaine de langues à son crédit, son plaisir de partager ses connaissances et son expérience plaçaient cet homme dans les êtres d’exception, dans le monde très prisé des grands passeurs.
Historien, théoricien et critique, il restera aussi à l’origine de travaux majeurs sur l’architecture et les villes au XIXe, XXe et XXIe siècles. Crédit Ivo Tavares Studio.
« UN GRAND HOMME DE COMBAT ET D’ENGAGEMENT »
Il demeurera aussi ad vitam aeternam l’architecte à l’origine de travaux majeurs sur l’architecture et les villes au XIXe, XXe et XXIe siècles. Les hommages élogieux ne cessent d’abonder. le Conseil national de l’Ordre des architectes l’a notamment présenté comme un « grand homme de combat et d’engagement, notamment pour la sauvegarde du patrimoine moderne du XXe siècle ».
Montauban : « Ingres Hôtel », une sacrée métamorphose
« Ingres Hôtel » trois étoiles comptera 99 chambres (215 avec les chambres quatre étoiles de l’abbaye des Capucins) deux restaurants panoramiques, et un amphithéâtre de 200 places. Crédit Architecte DPLG, Mariano Marcos et Stéphane Lafon.
Une sacrée métamorphose. Le nouvel « Ingres Hôtel » 3 étoiles à Montauban, programmé pour ouvrir en mars 2024, comptera au final 99 chambres, deux restaurants panoramiques et un amphithéâtre de 200 places. Prolongeant l’hôtel 4 étoiles de l’abbaye des Capucins et ses 116 chambres, sur le quai Montmurat, tout cet ensemble hôtelier totalisera donc 215 chambres.
UN ENSEMBLE HOTELIER DE 215 CHAMBRES
Confiée à un duo d’architectes, Architecte DPLG, Mariano Marcos et Stéphane Lafon, cette nouvelle version a, ainsi, été dessinée et définie pour perpétuer le rythme des palais édifiés à partir du XVIIe siècle sur la longueur du quai Montmurat. Au final, cette bâtisse de six étages, pour un coût total de 12 millions d’euros, surplombera une partie de la préfecture tarn-et-garonnaise.
UNE VUE PANORAMIQUE SUR LA VILLE
Pour ajouter à son charme, « Ingres Hôtel », et ses trois ascenseurs, offrira un bar et deux restaurants panoramiques à la jauge fixée à 300 personnes. Le directeur de l’abbaye des Capucins voit cette arrivée du plus bel œil : « Cet hôtel proposera une remarquable vue panoramique sur la ville. Il renforcera ainsi l’attractivité locale et attirera, outre des clients de loisirs et d’affaires, aussi une clientèle évènementielle. »
« Ingres Hôtel » va entraîner une vraie mutation sur les berges du Tarn à proximité du musée Ingres Bourdelle. Crédit: Ville de Montauban.
PAS D’EQUIVALENT A TOULOUSE
Actuellement, les grues, les camions et les artisans ne chôment pas quai Montmurat pour respecter le calendrier d’un chantier monumental débuté il y a un an. Des travaux entraînant une réelle mutation sur les berges du Tarn, à proximité du Musée Ingres Bourdelle.
Un projet monumental en effet, car outre les 99 chambres trois étoiles, en plus des 116 quatre étoiles, ce complexe sera aussi doté de 270 places de parking, d’un spa, d’une piscine, de 1200 m2 de salles de réunion et d’un amphithéâtre de 200 places. Le tourisme d’affaires représentant déjà 50% du chiffre d’affaires de l’abbaye des Capucins ne pourra donc que croître.
Avec « Ingres Hôtel », ce complexe hôtelier n’aura pas en capacité d’équivalent comparable à Toulouse.
Le Grand prix de l’urbanisme 2021 remporté par l’AUC
Le Grand prix de l’urbanisme 2021 a été décerné cette année au collectif parisien l’AUC. Le jury récompense ainsi le travail de Caroline Poulin, Djamel Klouche et FrançoisDecoster. Un parcours qui « révèle un art certain pour réinventer des territoires abîmés, imaginer des formes urbaines conciliant densité et cadre de vie, et proposer de nouveaux « communs » notamment en révélant le potentiel des rez-de-chaussée et des espaces publics ». Le jury a voulu saluer leurs réalisations qui « démontrent leur capacité à proposer de nouvelles formes d’habitat, relevant les défis sociaux et environnementaux de notre époque. L’équipe de l’AUC se distingue par une intelligence des situations, pour lesquelles ils proposent des solutions opérationnelles sur mesure, adaptables et créatives ».
Emmanuelle Wargon, ministre chargée du logement, a quant à elle estimé que « leurs réalisations exemplaires, fondées sur la création de « communs » de qualité, sont la preuve que les solutions pour la ville et les territoires durables de demain sont déjà là. L’AUC mérite incontestablement le Grand prix de l’urbanisme 2021,»
L’Ab Urbe Condita
Architectes urbanistes, Caroline Poulin, Djamel Klouche et François Decoster, nés en 1966, ont fondé l’AUC en 1996. Alessandro Gess, architecte à l’agence depuis plus de dix ans, est devenu associé en 2021. C’était la plus jeune équipe mobilisée par la consultation du Grand Paris. Elle s’est fait remarquer par une proposition « 100 % métropolitain, 100 % délicat » pointilliste et multiple.
L’AUC a depuis à son actif un grand nombre de projets urbains. Fives Cail à Lille où les urbanistes reconvertissent une friche industrielle avec un programme ouvert dont une halle gourmande. Chapelle International au nord de Paris. Un projet mixte qui rend aimable la ville dense où l’AUC développe son concept baptisé SoHo (Small office Home office) qui consiste à superposer lieux d’habitations et lieux d’activités. La régénération du quartier Lyon-Part Dieuvise quant à lui à conférer de l’urbanité à un projet sur dalle des années 70 en le tissant avec la ville.
L’AUC constitue un vivier ayant permis de former des jeunes professionnels qui volent aujourd’hui de leurs propres ailes. En parallèle, Djamel Klouche et François Decoster enseignent respectivement à l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles et à la School of Design and Environment de l’Université nationale de Singapour.
Les grands chantiers de Toulouse en 2021 2e partie
Autre grand chantier de Toulouse en 2021, le nouveau quartier Toulouse Aerospace continue de sortir de terre. Situé à Montaudran, sur l’ancien site mythique de l’Aéropostale, le projet d’urbanisme confié à David Mangin (agence Seura Architectes) s’articule autour d’une Place Centrale construite le long des 1,8 kilomètre de la piste historique sur laquelle les pionniers de l’aviation civile firent leurs premiers exploits. Le programme prévoit entre autres près de huit cents logements, 15 000 m2 de bureaux, une trentaine de commerces et de restaurants, des équipements publics et de nombreuses installations dédiées au sport et aux loisirs. Au programme notamment en 2021, l’ouverture des sept salles de cinéma du multiplexe UGC au centre de l’impressionnant bâtiment dessiné par le cabinet Outsign, baptisé Nouvel envol.
À la fois lieu de vie, de travail, de culture et de loisirs, Toulouse Aerospace est aussi un pôle d’activités et de recherches à la pointe de l’innovation grâce à l’Innovation Campus. Dans la partie sud du quartier, ce campus est un concentré d’acteurs spécialisés dans les filières de l’aéronautique, de l’espace et des systèmes embarqués. Le troisième, et dernier, grand complexe qui le compose, la Maison de la formation Jacqueline Auriol, imaginé par l’agence Séquences doit être livré au printemps 2021.
Alors que les travaux des abords de la gare Matabiau sont terminés, études techniques, appels d’offres, déclarations d’utilité publique et protocoles d’accords fonciers se poursuivent pour mener à bien le projet Grand Matabiau Quais d’Oc en phase de concrétisation depuis 2017. Ralenti en raison de la crise sanitaire, le projet bénéficiera d’une aide de l’État de quatre millions d’euros suite à la signature en octobre dernier du projet partenarial d’aménagement (PPA) Grand Matabiau Quais d’Oc qui accompagne la mutation du quartier Matabiau – Marengo et prévoit le développement de transports et d’aménagements urbains.
Bien que ralentis en raison de la crise sanitaire, les travaux devant faire de l’île du Ramier le futur « poumon vert » de Toulouse vont se poursuivre en 2021. Débutée en septembre dernier, la démolition d’une partie de l’ex-Parc des expositions sera achevée au printemps avec la déconstruction du Hall 5, le dernier à être rasé. Suivra un vaste projet de renaturation consistant dans un premier temps à redonner aux sols appauvris leur richesse en nutriments et micro-organismes.
Une étape préalable à la restauration de la biodiversité et au renforcement des continuités écologiques. Environ cinq mille arbres d’essences adaptées aux conditions de milieux, notamment aux bords de fleuve, seront plantés. Écologiquement, cette végétalisation a un double objectif. Il s’agit à terme de réduire de 3 °C la température sur l’île pour lutter contre les îlots de chaleur mais aussi de capturer grâce à la photosynthèse le CO2, principal gaz à effet de serre.
Le choix de modes de transports doux doit par ailleurs limiter la pollution de l’air et les nuisances sonores. Un concours d’architecture sera lancé au premier semestre 2021 pour la création de quatre nouvelles passerelles piétonnes et cyclistes permettant de faciliter l’accès sur l’île.
Un sujet que Kansei TV vous présentera en images dans une de ses prochaines vidéos.
La troisième voie de la rocade
Lancés en janvier 2019, les travaux consistant à aménager une troisième voie dans les deux sens de circulation du périphérique de Toulouse se poursuivent. Le chantier d’élargissement du dernier tronçon de la rocade, au sud de la ville entre Rangueil et Lespinet, devrait s’achever en décembre 2021.
Débutée il y a un an mais interrompue lors du premier confinement, la restauration des façades du Capitole va se poursuivre en 2021. La première phase concernant la façade côté Théâtre est achevée. Sont programmées cette année, la rénovation patrimoniale de la partie gauche de la façade, jusqu’au printemps, puis celle de la partie centrale place du Capitole.
Conçue en brique et en pierre par Guillaume Cammas dans les années 1750-1760, la façade du Capitole se développe sur plus de cent mètres de long. Fragilisée par les ruissellements et le vieillissement, sa restauration était aujourd’hui nécessaire pour assurer la sécurité indispensable à un édifice qui accueille un public nombreux à ses abords. L’opération est mise en place sous le contrôle de la Conservation régionale des monuments historiques. L’intervention est effectuée par l’Atelier de restauration des musées et du patrimoine de la Mairie de Toulouse et par des entreprises spécialisées en restauration.
Les grands chantiers de Toulouse en 2021- 1re partie
La crise sanitaire que nous traversons depuis maintenant presque un an n’a pas épargné le secteur du BTP. Malgré ce contexte difficile, plusieurs grands projets se poursuivent dans la Ville rose. D’autres vont débuter ou s’achever dans les douze prochains mois. Kansei TV vous propose un état des lieux non-exhaustif des principaux grands chantiers de Toulouse en 2021.
L’envol de Téléo, le futur téléphérique urbain de Toulouse
Téléo, le futur téléphérique urbain de Toulouse qui doit relier l’Oncopole, le CHU de Rangueil et l’université Paul Sabatier entre dans sa dernière phase de travaux. Après quelques semaines d’interruption au moment du premier confinement, le chantier a pu reprendre. Les cinq pylônes du tracé sont désormais installés et l’opération de déroulage des premiers câbles par hélicoptère a eu lieu en novembre dernier. Parallèlement, les trois stations dessinées par l’agence toulousaine Séquences sortent progressivement de terre. La mise en service de Téléo est prévue pour l’été 2021.
Situé sur les treize hectares de l’ex-Centre d’essais aéronautiques de Toulouse (CEAT), entre les stations de métro Jolimont et Roseraie, le futur écoquartier Guillaumet piloté par l’architecte et urbaniste Christian Devillers est l’un des plus importants projets d’urbanisme à venir sur l’agglomération toulousaine. Hormis le bâtiment Art Déco Lemaresquier, qui après rénovation accueillera la Cité administrative, et deux cheminées conservées en témoignage du passé, les constructions de l’ancien site militaire sont désormais entièrement rasées. 1 200 logements, 6 500 m2 de bureaux ainsi que des commerces et des équipements de quartier vont progressivement voir le jour en 2021. La livraison des premières constructions du nouveau quartier Guillaumet est prévue fin 2022.
Parmi les grands chantiers de Toulouse en 2021, celui des halles du nouvel écoquartier de la Cartoucherie est très attendu. Après plusieurs mois de retard liés à la crise sanitaire, le coup d’envoi des travaux du futur tiers-lieu imaginé dans les halles de la Cartoucherie est enfin donné. Le projet confié aux agences OECO Architectes (Toulouse) et Chloé Bodart Construire (Bordeaux) est particulièrement ambitieux. Il prévoit notamment la création d’une grande halle gourmande de 3 000 m2 qui accueillera une trentaine de stands de restaurateurs locaux. Ce nouveau tiers-lieu proposera également un cinéma de trois cents places, une salle de spectacle modulable de huit cents places et un espace de coworking. Plus de 3 000 m² seront par ailleurs dédiés aux sports, dont 2 000 m2 à l’escalade. Dix-huit mois de travaux sont prévus pour une ouverture programmée à l’automne 2022.
La restauration de la chapelle Saint-Joseph de la Grave
Avec son dôme cuivré surplombant la Garonne, la chapelle Saint-Joseph de la Grave est l’un des monuments phares de Toulouse. Classé au titre des monuments historiques en 1978, l’édifice fait l’objet de travaux depuis le mois d’octobre dernier. Le chantier en cours, confié à l’architecte du patrimoine Pierre-Yves Caillault, consiste à restaurer les façades extérieures, le pourtour du tambour et les toitures du déambulatoire. L’habillage en cuivre de la coupole sera également vérifié. Ces travaux extérieurs s’achèveront en décembre 2021. Suivront les aménagements muséographiques et scénographiques à l’intérieur de la chapelle pour une ouverture au public inédite prévue en mars 2022. Les visiteurs pourront alors découvrir un parcours d’interprétation sur l’histoire de ce site emblématique de la Ville rose.
Découvrez dès la semaine prochaine dans notre fil d’actualités d’autres grands chantiers de Toulouse qui marqueront l’année 2021.
Le canal du Midi recouvert devant la gare Matabiau
La plateforme en bois qui recouvre partiellement le canal du Midi devant la gare Matabiau est désormais visible par tous… Mais pas encore accessible. Imaginée par l’urbaniste catalan Joan Busquets, cette couverture fait ainsi disparaître les poutrelles de béton largement décriées qui recouvraient jusqu’à présent l’écluse Bayard. Un aménagement réversible – pour permettre d’éventuelles interventions sur l’écluse même – qui élargit le parvis historique de la gare lui aussi en travaux jusqu’à la fin de l’année 2019. Les piétons pourront donc emprunter cette large passerelle de bois pour traverser le canal en direction du centre-ville par la rue Bayard récemment rénovée.
Le recouvrement partiel du canal du Midi devant la gare Matabiau est une nouvelle étape de franchie dans le cadre du projet Toulouse EuroSudOuest(TESO) porté par la société publique locale d’aménagement Europoliaconsistant à remodeler le quartier de la gare au cours des dix prochaines années. C’est le plus grand projet urbain à venir de la métropole. Il concerne 135 hectares de superficie réaménagés en bureaux (300 000 m2), logements (160 000 m2), commerces et équipements publics autour de l’emblématique Tour Occitanie qui culminera à 150 mètres de haut (livraison prévue en 2022).
Photo Agence BAU.
Retrouvez les vidéos sur le projet de réaménagement global de la ville de Toulouse présentées par Joan Busquets.Ici.
Démarrage de chantier pour le téléphérique urbain de Toulouse
Ses trois kilomètres de liaison aérienne feront du Téléphérique urbain sud (TUS) de Toulouse le plus long de France. Un projet initié en 2016 qui se concrétise cet été avec le démarrage du chantier pour une mise en service prévue fin 2020.
Le TUS reliera en moins de dix minutes l’université Paul Sabatier et l’Oncopole via le CHU de Rangueil sur un trajet en voiture – hors heures de pointe – de vingt minutes et de quarante-cinq minutes en transports en commun… Huit mille voyageurs sont ainsi attendus quotidiennement.
Réalisé par l’équipementier français POMA, un des leaders mondiaux du transport par câble, le TUS utilise un système à trois câbles prenant appui sur seulement cinq pylônes. Plus onéreux que le monocâble, mais plus fiable, il fonctionnera avec un vent pouvant atteindre les 108 km/h. L’intégration du téléphérique dans son environnement a été confiée au cabinet toulousain d’architecture Séquences.
Pour les Toulousains, ce nouvel équipement est entièrement intégré au réseau Tisséo. Ils pourront l’emprunter en connexion directe avec la ligne B du métro ou les lignes de bus avec le même titre de transport.
Un service continu sera proposé de 5 h 30 à minuit avec une cabine toutes les minutes trente.
Avec une ouverture prévue pour fin 2018, le projet de reconversion culturelle du site de Montaudran baptisé la Piste des Géants, répondra à deux ambitions et mêlera deux époques au sein d’un quartier en totale métamorphose. Une véritable mise en lumière des pionniers de l’aéronautique ! Ce projet fait parti du grand projet de l’Aerospace qui se situe à Montaudran. Monsieur Moudenc, Maire de la ville de Toulouse, nous a fait l’honneur de nous présenter les lieux.
Puis Une revisite du passé propice au voyage et à l’émerveillement sur La Piste des Géants!
Exposition « Inventez la ville » au Quai des Savoirs
« Inventez la Ville…dont vous êtes les héros ! »
Telle est la devise de la nouvelle « Grande Expo » du Musée du Quai des Savoirs en cours jusqu’au 27 août 2017.
Conçue par Science Animation et le Quai des Savoirs, en partenariat avec les universités, de nombreux organismes de recherche et entreprises, cette exposition inédite invite à redécouvrir la ville, et surtout, savoir comment nous pouvons imaginer la ville de demain. A travers une immersion au cœur des villes du monde l’exposition permet de déceler les points communs entre chacune, la façon dont elles évoluent et les différents métiers qui participent à leur construction.
Adaptée à tout âge, l’exposition balaie le passé, le présent et le futur de la ville, en offrant au visiteur un véritable voyage interactif.
Rendez-vous incontournable des professionnels de l’urbanisme depuis 2008, Échanges Urbains est un forum de valorisation des projets d’aménagement et d’urbanisme durable à l’échelle du Grand Sud.
Organisé par les associations de professionnels de l’urbanisme pour répondre à un besoin de progression d’enrichissement mutuel au contact des projets, Échanges Urbains est un moment d’échanges et de confrontations d’expériences entre des acteurs qui souhaitent œuvrer à l’amélioration de la qualité urbaine.
Le format /40 projets // 40 minutes/ qui a fait son succès propose des présentations dynamiques autour de thématiques actuelles : quartiers durables, espaces publics, renouvellement urbain, politiques de l’habitat, nature en ville et préservation de la ressource, démarches de participation, méthodes et processus…
500 participants sont attendus (élus, techniciens, urbanistes, opérateurs privés et publics, professionnels du cadre de vie, citoyens sensibilisés aux questions d’urbanisme) pour s’informer, débattre et échanger.