Tour Occitanie à Toulouse : Feu Vert pour le Gratte-Ciel du Renouveau
Tour Occitanie à Toulouse : Feu Vert pour le Gratte-Ciel du Renouveau
L’Avenir Architectural de la Ville Rose passera par la Tour
Une Décision Judiciaire Historique La Tour Occitanie, projet phare de Toulouse près de la gare Matabiau, a franchi une étape majeure avec le rejet des recours par la cour administrative d’appel. Après un débat de six ans, la légitimité du gratte-ciel, symbole de modernisation, est confirmée, écartant les critiques environnementales et urbaines.
Un Symbole de Modernité et Durabilité Destinée à devenir un emblème de l’innovation, la Tour Occitanie prévoit d’harmoniser nature et architecture. Sa proximité avec le canal du Midi et son intégration urbaine promettent une fusion respectueuse entre patrimoine et futurisme, reflétant l’ambition de Toulouse de se réinventer.
Impact Économique et Social Au-delà de son architecture audacieuse, la tour est envisagée comme un moteur économique, attirant entreprises et tourisme. Le projet incarne une vision d’inclusion, proposant une mixité de logements et d’espaces publics, préfigurant la ville de demain.
Réponses aux Controverses Malgré l’opposition, articulée autour de la gentrification et de l’impact sur le site, la décision judiciaire souligne une étude d’impact globale et appropriée. Les efforts pour concilier développement et intégrité environnementale restent au cœur du projet.
Vers un Avenir Urbain Prometteur La Tour Occitanie se dresse désormais comme un pilier de l’évolution urbaine de Toulouse, promettant un quartier revitalisé et diversifié. Cet élan vers un avenir ambitieux marque le début d’une nouvelle ère pour la Ville rose, où tradition et modernité coexistent harmonieusement.
Révolution Urbaine à Toulouse : Un Nouveau Souffle pour la Cartoucherie
Transformation d’un Ancien Site Industriel en Écoquartier Dynamique
La métamorphose continue à Toulouse où l’écoquartier de la Cartoucherie se prépare à accueillir 900 nouveaux logements et un parc verdoyant, marquant une nouvelle étape dans l’essor urbain de la Ville rose.
Développement Urbain Responsable : L’annonce récente par Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, marque le lancement de la troisième et ultime phase du projet de la Cartoucherie, transformant une friche industrielle en un quartier florissant. L’arrivée de plus de 900 habitations d’ici 2030, assortie d’un parc d’un hectare, symbolise l’engagement de la ville en faveur du développement durable et de la qualité de vie urbaine.
Le groupement Crédit Agricole Immobilier, Nexity, GA Smart Building, Marignan, Premium Promoon, Agence d’architecture et d’urbanisme Lambert Lénack, Michel Desvigne Paysagiste a été désigné lauréat avec ce projet « Le Parc Habité ».
Un Quartier en Pleine Évolution : Déjà peuplée de 5 500 résidents et vibrant d’activités grâce aux Halles et divers services, la Cartoucherie témoigne d’une mutation réussie. Le futur parc, en plus de sa fonction récréative, jouera un rôle clé dans la gestion des eaux pluviales, contribuant ainsi à la résilience écologique du quartier.
Actuellement, le site compte plus de 20 commerces, un groupe scolaire, deux crèches, un centre de petite enfance, « et bientôt la mise en chantier d’un équipement mutualisé qui va rassembler de nombreux services pour un total de 36 millions d’euros », a annoncé le maire, des équipements qui verront le jour avec la troisième tranche du chantier.
Une salle de spectacle viendra compléter cette offre diversifiée, elle ouvrira en septembre prochain et le futur cinéma devrait être livré en septembre 2025.
Innovation et Inclusion Sociale : La diversité architecturale s’annonce avec des constructions privilégiant des matériaux durables et un design éco-responsable. Le projet inclut une proportion significative de logements sociaux et accessibles, affirmant l’engagement social de l’écoquartier. La participation citoyenne à la conception du parc souligne également la volonté d’inclusion et de co-création.
Avec la finalisation prévue pour 2030, la Cartoucherie se profile comme un modèle d’écoquartier, combinant densité habitable et espaces verts, innovation et inclusion, marquant ainsi une étape importante dans le développement urbain de Toulouse.
Toulouse : la Fondation Bemberg, joyau muséal, rouvre après trois ans de fermeture
Après trois ans de fermeture, la Fondation Bemberg à l’Hôtel Assézat rouvre ses portes le 3 février avec un lieu réagencé, de nouvelles salles, une billetterie-boutique et un accès dédié aux personnes à mobilité réduite. Crédit Kansei TV.
Logée dans une perle architecturale de la Renaissance à Toulouse, la Fondation Bemberg va rouvrir ses portes le 2 février 2024 après trois ans de fermeture pour travaux et rénovations. Elevée à la demande de Pierre Assézat en 1555-1557 sur les plans de Nicolas Bachelier, sculpteur, maître-maçon et architecte prolifique de nombreuses réalisations, dont les plus beaux hôtels particuliers de la Ville rose, ce musée, placé entre le Pont-Neuf et la place Esquirol, aura vécu un chantier d’envergure confié à l’architecte Philippe Pumain.
Philippe Pumain, architecte parisien DPLG, rattaché au « Rationalisme poétique », a œuvré pour des projets majeurs de scénographie pour de nombreux musées notamment à Paris où il collabore régulièrement avec la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, le Petit Palais, le Musée Carnavalet…
UN LIEU REAGENCE, DE NOUVEAUX ESPACES ET PLUS DE CONFORT
La Fondation Bemberg, écrin magique et singulier, classé au titre des monuments historiques en 1914, propose dorénavant des espaces de musée réhabilités et réagencés, un renouvellement de la muséographie et de nouveaux espaces dédiés aux expositions temporaires. Mais aussi des conditions d’accueil améliorées avec l’ajout d’une billetterie-boutique et d’un accès spécialement dédié aux personnes à mobilité réduite.
Pendant les travaux de ce musée aux riches trésors historiques, l‘artiste parisienne et dessinatrice Christelle Téa, artiste parisienne, a croqué deux salles en cours de travaux pour faire saliver les amoureux des arts, des peintures, des sculptures, des objets d’art et même du mobilier, allant de la Renaissance à la Seconde guerre mondiale.
Salle 12 Pierre Bonnard et salle 1 Venise 16e, encres de Chine par Christelle Téa.
En plus de cette collection privée et remarquable, la Fondation Bemberg met à l’honneur des peintres du XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles : Jacopo Robusti, dit Tintoretto, Lucas Cranach l’Ancien, Henri Fantin-Latour, Luca Giordano, Antoon Van Dyck, Elisabeth Vigée-Lebrun, François Boucher ; mais aussi des grands noms de l’impressionnisme et de l‘Art moderne, du XIXe et XXe : Claude Monet, Edgar Degas, Paul Gauguin, Georges Braque, Henri Matisse, Auguste Rodin, Aristide Maillol et Pablo Picasso, et bien d’autres.
LA SUITE D’UNE GRANDE METAMORPHOSE
La Fondation Bemberg, avec cette série de travaux exceptionnels, poursuit sa grande métamorphose. En effet, en 2016, Alfred Pacquement, conservateur général honoraire du patrimoine et ancien directeur du musée national d’Art Moderne – Centre Pompidou (2000-2013), a été nommé président du Conseil d’administration.
En 2022, l’Hôtel d’Assézat a intronisé au poste de directrice de la Fondation Ana Debenedetti, ancienne conservatrice des peintures et dessins au Victoria and Albert Museum de Londres (2009-2021). Forte de son expérience en la réhabilitation de grandes galeries (« Europe 1600-1815 », « Raphael Court », salle des Cartons de Raphaël), dans la réalisation de grandes expositions internationales (« Constable, The Making of a Master », 2015, « Botticelli reimagined », 2016 et « Botticelli, artiste et designer », 2021), Ana Debenedetti est une indéniable plus-value pour cette institution. Son savoir-faire scientifique unique et sa gestion efficiente des collections permettent ainsi de renouveler le parcours de visite et d’offrir une programmation majestueuse.
DURANT LES TRAVAUX, SES ŒUVRES ONT FAIT LE TOUR DU MONDE
Sachez que durant les travaux, la Fondation Bemberg n’a pas cessé de prêter des œuvres de la collection. Une partie de ses chefs-d’œuvre, justement, a illuminé les murs des musées de Lausanne, San Diego, Shangaï et Houston, avec près de 600 000 visiteurs tombés sous le charme de la richesse du musée toulousain.
INFOS PRATIQUES
Fondation Bemberg
Hôtel d’Assézat
Place d’Assézat, 31000 Toulouse
Tarif : Les tarifs seront mis en ligne prochainement
Zoom sur le prolongement de la ligne B & la connexion avec la ligne C à Labège
Clémence ISAURE et l’Expansion du Métro Toulousain: Vers un Nouveau Chapitre de Mobilité Urbaine
Un Tunnel sous le Canal du Midi pour Connecter les Lignes B et C
Au cœur des projets d’aménagement urbain de Toulouse, le prolongement de la ligne B du métro et sa connexion avec la ligne C à Labège marquent une étape décisive.
Ce projet, symbolisé par l’entrée en scène du tunnelier Clémence ISAURE, promet de transformer la mobilité dans la métropole toulousaine. L’objectif ? Créer un réseau de transport encore plus cohérent, réduire les temps de trajet et encourager une mobilité durable au sein de la Ville Rose.
Un Tunnelier au Nom Chargé d’Histoire
Clémence ISAURE, le tunnelier récemment baptisé, se prépare à une mission de taille : creuser les deux tunnels qui passeront sous le canal du Midi. Cette prouesse technique permettra de relier la future station du Parc du Canal à la ligne B du métro, en direction de Labège. Ce choix de nom, emprunt de la richesse historique de Toulouse, souligne l’importance culturelle et symbolique de ce projet pour la ville.
Technologie Avancée pour une Construction Respectueuse
Doté des dernières technologies en matière de construction souterraine, Clémence ISAURE représente l’excellence en ingénierie. Le tunnelier est conçu pour minimiser l’impact environnemental des travaux, notamment en préservant l’intégrité du canal du Midi, patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette attention portée à la durabilité est un pilier du projet, reflétant l’engagement de Toulouse envers un développement respectueux de son histoire et de son environnement.
Une Connexion Stratégique
Le prolongement de la ligne B jusqu’à Labège, incluant la connexion avec la ligne C via un viaduc traversant la rocade, est stratégique. Il répond à un double objectif : offrir une alternative de transport efficace aux zones périurbaines en pleine expansion et désengorger les axes routiers majeurs. Cette extension facilitera l’accès aux zones d’emploi, aux centres de formation et aux espaces de loisirs, contribuant ainsi au dynamisme économique et à la qualité de vie dans la métropole.
Une Vision pour l’Avenir
Le projet de prolongement de la ligne B et sa jonction avec la ligne C à Labège est un témoignage de la vision futuriste de Toulouse. En plaçant la mobilité durable au cœur de son développement urbain, la ville s’engage vers un avenir où la circulation est fluide, l’environnement préservé, et la vie urbaine enrichie. Avec Clémence ISAURE en première ligne, Toulouse écrit un nouveau chapitre de son histoire, marquant son territoire comme un exemple de modernité et d’innovation dans le domaine des transports publics.
Retour sur un projet ambitieux pour une ville en pleine croissance
Au cœur de l’innovation urbaine et architecturale, la ville de Toulouse s’apprête à franchir un nouveau cap avec l’extension de sa ligne C de métro. Ce projet, programmé depuis longtemps, promet de redéfinir la mobilité au sein de la Ville Rose, en offrant une solution de transport rapide, efficace et écologique. Avec ses 27kms de long, elle sera l’une des plus longues lignes de métro de France.
Découvrez les origines, les objectifs et le déroulement des travaux de ce projet emblématique.
Les Origines du Projet
La ligne C du métro de Toulouse est le fruit d’une longue réflexion sur les besoins en mobilité d’une agglomération en constante évolution.
Face à une croissance démographique soutenue et à la nécessité de promouvoir des modes de transport durables, Tisséo, l’organisme en charge des transports en commun toulousains, a initié ce projet d’envergure. Destinée à compléter le réseau existant, la ligne C vise à améliorer la connectivité entre les différents quartiers de la ville et à faciliter l’accès aux zones d’activité majeures, tout en réduisant l’empreinte carbone des déplacements.
Un Projet Centré sur les Usagers
Ce projet s’adresse à l’ensemble des Toulousains ainsi qu’aux nombreux visiteurs de la ville, en quête d’options de transport fiables et rapides. Il bénéficiera particulièrement aux professionnels et aux étudiants, en facilitant l’accès aux principaux pôles d’emploi et d’éducation.
De plus, en intégrant des solutions de mobilité douce et en améliorant l’interconnexion avec les autres lignes de métro et de tramway, la ligne C joue un rôle clé dans la promotion d’un mode de vie urbain plus durable.
Déroulement des Travaux: Une Approche Respectueuse de l’Environnement Urbain
Les travaux de la ligne C sont conçus pour minimiser leur impact sur la vie quotidienne des habitants et l’environnement urbain.
Utilisant des techniques de construction avancées, le projet vise à limiter les nuisances sonores et la pollution.
L’accent est mis sur l’intégration harmonieuse de la ligne dans le paysage urbain, avec une attention particulière portée à l’architecture des stations et à leur accessibilité.
Vers une Mobilité Urbaine Renouvelée
L’extension de la ligne C s’inscrit dans une vision plus large de développement urbain durable. En augmentant la capacité du réseau de métro, elle répond à la demande croissante de transports publics fiables et accessibles. Les bénéfices attendus sont multiples :
Réduction de la congestion urbaine : en offrant une alternative attractive à la voiture, le projet vise à diminuer le trafic routier, contribuant ainsi à améliorer la qualité de l’air et à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Stimulation de l’économie locale : en facilitant l’accès aux commerces et aux services, la nouvelle ligne devrait dynamiser l’activité économique dans les quartiers desservis.
Cohésion sociale : en améliorant les liaisons entre les quartiers, le projet contribue à renforcer le lien social et à favoriser une plus grande mixité urbaine.
La ligne C, Un Engagement pour l’Avenir
La ligne C du métro de Toulouse représente bien plus qu’un projet de transport : c’est une pierre angulaire dans la stratégie de développement durable de la ville.
En mettant l’accent sur l’innovation, la durabilité et l’inclusivité, elle illustre l’engagement de Toulouse à construire une ville qui répond aux défis du XXIe siècle et de la manière dont les espaces urbains peuvent être repensés pour améliorer la qualité de vie de tous
Que va devenir l’emblématique Cité administrative Compans-Caffarelli de Toulouse ?
« La Cité administrative est un foncier essentiel à Toulouse proche du Capitole dont on ne veut pas laisser des bâtiments à l’abandon » insiste Annette Laigneau, adjointe en charge de l’urbanisme.
La Cité administrative de Toulouse, quartier Compans-Caffarelli, site majeur du centre-ville, vit les derniers moments de sa fonction originelle. En effet, fin 2024, début 2025, si la programmation est respectée, les 1600 agents de ce bâtiment monumental, doivent déménager dans la future Cité administrative, actuellement en construction dans le nouvel écoquartier Guillaumet. Un nouveau site bâti sur l’ancien immeuble Lemaresquier, joyau de l’architecture Art Déco construit début 1930 au sein l’ex-centre d’essais aéronautiques de Toulouse (CEAT) à Jolimont.
LA NOUVELLE CITE A JOLIMONT SERA UN VILLAGE DE SERVICES
Cette nouvelle Cité administrative est imaginée comme « un village de services, moderne, agile et intégré », selon les propos de la préfecture de Haute-Garonne, Alignée sur les objectifs de développement durable de la Ville, elle profitera d’une surface de 30.000 m2 pour un coût de 89 millions d’euros.
Pour absorber au maximum cet investissement dans le nouvel écoquartier Guillaumet, l’Etat se voit dans l’obligation de vendre la Cité administrative Compans-Caffarelli qui ne répond plus aux normes environnementales. Un ensemble comprenant un restaurant administratif, des bâtiments de bureaux et une résidence universitaire rénovée il y a quelques années. « Un foncier essentiel à Toulouse proche du Capitole dont on ne veut pas laisser des bâtiments à l’abandon » insiste Annette Laigneau, adjointe en charge de l’urbanisme. Ainsi, la volonté de Toulouse Métropole de mener une réflexion sur l’avenir de ce lieu stratégique a vite été placée en majesté.
Confié à l’agence HDZ Urbanistes Architectes, un travail a été conduit pour livrer plusieurs pistes à intégrer dans le futur cahier des charges de l’appel d’offre devant être lancé au cours ce premier trimestre 2024. « Ce ne sera pas un projet pharaonique. Nous sommes plus pour la démolition de trois immeubles, dont le restaurant administratif, et d’ouvrir le site et de proposer une nouvelle transition entre Compans, Arnaud-Bernard et le centre-ville », précise Annette Laigneau.
Avec le concours de l’architecte des bâtiments de France, Toulouse Métropole a fixé des enjeux sur l’avenir de la Cité administrative de Compans-Caffarelli: préserver les bâtiments plus qu’en démolir, préserver la tour de la Cité mais aussi mettre en scène et valoriser le rempart monument historique du site.
RESPECT DU PATRIMOINE ET OUVERTURE SUR LA VILLE
L’étude menée par HDZ Urbanistes Architectes, accompagnée par OLM, Zefco et Geotec, s’appuie sur le désir d’arriver au meilleur équilibre entre respect du patrimoine et ouverture sur la ville.
Des axes forts en ressortent. Une composition en deux îlots distincts s’articulant avec l’université au sud et avec les îlots du centre-ville au nord. Une démolition de deux bâtiments au centre du site et la construction de nouvelles structures composant des îlots centrés sur des cœurs d’îlots privés et végétalisés. Entre les deux îlots, il serait prévu un grand jardin traversant ouvert sur le quartier.
Avec le concours de l’architecte des bâtiments de France,Toulouse Métropole a aussi fixé d’autres enjeux : préserver les bâtiments plus qu’en démolir, préserver la tour de la Cité mais aussi mettre en scène et valoriser le rempart monument historique du site.
DES LOGEMENTS ET DES BUREAUX
Concernant le programme immobilier, Toulouse Métropole mise sur un mix entre logements familiaux privés, aidés et sociaux, une zone commerciale limitée ne concurrençant pas les offres environnantes et des propositions dosées et ciblées de bureaux. Un futur projet qui doit aussi respecter le futur Plan local d’urbanisme intercommunal en cours d’élaboration.
Toulouse : la toute nouvelle avenue de Lyon doit sortir de terre fin 2026 début 2027
Figurant parmi les grands projets urbains, la métamorphose de l’avenue de Lyon à Toulouse, entrera dès le troisième trimestre 2024 dans une phase très active dans le cadre de la première phase du projet Grand Matabiau quais d’Oc.
Après avoir présenté le vaste projet immobilier co-conçu par quatre agences d’architecture et deux de paysage coordonnées par le cabinet Hardel Le Bihan, la Ville de Toulouse et la Métropole garantissent que ce lieu, fort de son histoire maraîchère, tissera un lien fort entre le centre-ville, le canal et le faubourg, tout en respectant son identité et son âme. L’îlot de l’avenue de Lyon, tant les façades que les volumes, se rapportera aux socles patrimoniaux l’entourant : l’architecture toulousaine, l’esprit du faubourg et les bords du Canal du Midi.
RECREER UN QUARTIER EN LE MAINTENANT POPULAIRE
Lestée de ses anciens bâtiments depuis 2020, l’avenue de Lyon donnera ainsi naissance à un tout nouveau quartier. « Nous ne voulons pas créer un quartier extraordinaire, mais de le récréer en maintenant son côté populaire » exprime Annette Laigneau, vice-présidente de Toulouse Métropole en charge de l’urbanisme.
210 LOGEMENTS AVEC 40% DE SOCIAUX
Ce projet immobilier d’une surface plancher de 19000 m2 présenté par le groupement Bouygues Immobilier-Vinci Immobilier, va voir éclore 210 logements, avec un quota de 40% de sociaux. « 35% de logements locatifs sociaux sont imposés à Toulouse. Ces 5% supplémentaires compensent le fait que l’on ne peut pas en mettre dans la Tour Occitanie », explique Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et Président de la Métropole.
L’architecte Cyril Le Bihan indique que ce projet a pour volonté d’offrir une « haute qualité d’habiter ». Ainsi, il détaille les grands points : « Tous les logements seront traversants ou bi-orientés. La hauteur sous-plafond sera portée à 2,70 mètres pour pouvoir équiper les habitations de brasseur d’air et les surfaces habitables seront augmentées. Elles seront supérieures de 10% à la moyenne et tous les logements auront des espaces extérieurs privatifs de 6 à 50 m2. Les immeubles seront à taille humaine. Un palier ne desservira que deux à cinq logements et un bâtiment ne comportera pas plus de 25 logements. »
Cet îlot d’habitation à taille humaine avenue de Lyon ne dépassera pas les 35 mètres, soit 10 à 11 étages. Les bâtiments proches du Canal du Midi seront bien plus petits, avec au maximum 4 étages. « Les hauteurs répondent aux prescriptions de l’enquête publique. Nous évitons ainsi un effet couloir et de l’uniformité », précise Jean-Luc Moudenc, qui apprécie aussi que dans la végétalisation voulue par les pouvoirs, la majorité des toits seront végétalisés ou aménagés en toitures terrasses et partagés entre les habitants. Ainsi, une vue unique sur la Ville rose et le Canal sera offerte aux habitants.
Dans un grand respect environnemental, l’équipe Hardel Le Bihan et tous les acteurs permettent de compenser la construction neuve par un projet à faible impact carbone en brique, brique de réemploi, bois en structure et béton bas carbone.
Cet îlot d’habitation à taille humaine avenue de Lyon ne dépassera pas les 35 mètres, soit 10 à 11 étages. Les bâtiments proches du Canal du Midi seront bien plus petits, avec au maximum 4 étages.
Outre les logements, ce grand projet de l’avenue de Lyon comprend 5800 m2 d’activités, de commerces et de services, en faisant ainsi un quartier équilibré. Il est donc prévu un hôtel de 3500m2 avec environ 100 chambres, un « Pôle d’Innovation Sociale » à destination des personnes en situation d’exclusion, un restaurant solidaire de 300m2 et une résidence intergénérationnelle de 40 chambres.
Vert, ce nouveau quartier le sera avec plus de 200 arbres plantés. « La nature va retrouver sa place. Ce quartier a été avant totalement artificialisé », se félicite Jean-Luc Moudenc. Une artère qui fera aussi une belle place aux piétons et aux cyclistes, avec des trottoirs végétalisés, un mobilier urbain renouvelé, une nouvelle place, un nouveau parvis d’accès à la gare Matabiau et une nouvelle piste cyclable. Une toute nouvelle avenue de Lyon qui séduit déjà…
Programme : 210 logements, résidence intergénérationnelle (42 lgts), Hôtel de 100 chambres, pôle d’innovation sociale de Toulouse Métropole, commerces, activités ESS et ateliers.
Matériaux : Bois et béton bas carbone (structure), briques de réemploi, béton agrégats de briques concassées, enduit (façades).
Certifications : RE 2020 seuil 2025 et 2028, Label BiodiverCity niveau argent, Label Biosourcé niveau 3, Bâtiment Durable Occitanie niveau or, NF habitat HQE niveau excellent.
Toulouse : de l’Institut Claudius Regaud à la Cour du Dôme, la mutation d’un lieu historique
Pierre-Louis Taillandier, architecte, Bertrand Serp, Président Toulouse Métropole Habitat, Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse et Président de Toulouse Métropole, Annette Laigneau, adjointe à l’Urbanisme et Jacques Rubio, directeur régional Kaufman & Broad lors de l’inauguration officielle de la résidence de la Cour du Dôme.
Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse et Président de Toulouse Métropole, rappelait une anecdote, lors de l’inauguration de la résidence de la Cour du Dôme mardi 12 décembre, quartier Saint-Cyprien, où l’Institut Claudius Regaud, site de soins et de recherches sur le cancer, s’est métamorphosé en une ensemble de 226 appartements, avec sur le site un hôtel Adagio 4 étoiles et 1000m2 de commerces et services: « J’ai ce souvenir qu’un matin très tôt, vers 7 heures, l’ICR et le CHU nous ont conviés avec Annette Laigneau, adjointe à l’urbanisme, pour nous présenter les maquettes des projets de la reconversion de ce site qu’ils avaient décidé de vendre. Nous avions apprécié celui de Taillandier Architectes. Nous l’avons soutenu tout au long et nous apprécions aujourd’hui la détermination de Kaufman & Broad qui a tenu ce pari fou malgré tous les aléas : le Covid, la guerre en Ukraine, le coût, les pénuries et les retards de livraisons des matériaux. Bravo à toutes les équipes qui se sont succédées sur ce chantier, pour cette opération emblématique près d’un site patrimonial toulousain ici à la Grave.»
« UN EXEMPLE DE RENOUVELLEMENT URBAIN »
Le départ de cette mutation urbanistique se situe en 2015 quand l’appel d’offre est lancé. Le permis de construire est déposé par Kaufman & Broad en 2019 pour un coût estimé à 34 millions d’euros. « Nous avons décidé de tout raser et de tout reconstruire. C’est un exemple de gros renouvellement urbain avec de la mixité qui redonne vie au quartier, en recréant aussi un îlot de fraîcheur avec 50 arbres plantés et une venelle qui aère le lieu. L’emprise au sol est de 30% de moins qu’avec l’ICR qui a depuis déménagé à l’Oncopole. Avec le parvis, nous allons aussi nous ouvrir sur le jardin Raymond VI » expliquait Pierre-Louis Taillandier, architecture figure dans la région et au-delà, fier qu’ici le dialogue s’engage vraiment entre architecture contemporaine et patrimoniale.
Ce site allie une écriture contemporaine et le patrimoine architectural. Crédit Kaufman & Broad.Une résidence de 226 appartements avec 50% de mixité sociale. Crédit Kaufman & Broad.
« CE PROGRAMME ENVOIE UN MESSAGE RECONFORTANT A NOTRE SOCIETE »
A quelques mètres du Dôme figure donc cette résidence respectueuse de la mixité sociale. 226 appartements du T2 au T6 avec 50% de logements à prix maîtrisés, entre 3000 et 3200 euros le m2, attribués à Toulouse Métropole Habitat, Promologis et Action Logement. Les appartements à prix libres oscillant entre 7000 et 10000 euros le m2. Des appartements pour certains dotés de vastes terrasses en aIque offrant des vues dégagées sur le jardin Raymond VI ou le Dôme de la Grave. Jean-Luc Moudenc soulignait justement que « ce programme envoie un message réconfortant à notre société qui montre que dans une grande ville comme Toulouse, on peut construire intelligemment de la qualité sans exclure, sans que la qualité ne soit réservée qu’à certains ».
LIVRAISON FINALE ET TOTALE AU PREMIER TRIMESTRE 2024
Jacques Rubio, le directeur régional de Kaufman & Broad, se félicitait d’un tel aboutissement qui connaîtra son final au premier trimestre 2024, même si depuis novembre 2023 des habitants y résident : « Nous sommes fiers d’inaugurer aujourd’hui la résidence Cour du Dôme à Toulouse, un lieu qui illustre parfaitement notre vocation : contribuer à rendre la ville plus vertueuse, plus naturelle et plus inclusive tout en respectant son histoire et son patrimoine. »
En effet, cette résidence de la Cour du Dôme, inspirée de l’œuvre de Fernand Pouillon, architecte et urbaniste lot-et-garonnais, grand bâtisseur des années de reconstruction après la Seconde guerre mondiale, génère une communion entre une écriture contemporaine et un site historique emblématique et architectural, pour encore mieux les révéler l’un et l’autre. Cet ensemble immobilier de 21 mètres de hauteur (contre 27 mètres avec l’ICR) exprime une belle délicatesse grâce au travail fin des corniches et des dessins en façade. Dans le pur respect des bâtiments proches et soucieuse de sublimer le patrimoine, la Cour du Dôme se pare de briques, de tuiles traditionnelles et de pierre de Caylus. « Nous avons aussi réinterprété la cour toulousaine en son cœur Monsieur le Maire », souriait Pierre-Louis Taillandier.
Palmarès Architecture Aluminium Technal 2023 : Triple couronne pour l’Occitanie
Le Palmarès Architecture Aluminium Technal fête en cette année 2023 sa 20e édition. 120 candidatures déposées dans 7 catégories. Et pour la région, le 20 est tiré, et c’était même champagne dans les locaux de PPA Architectures mardi 5 décembre à Toulouse, car pour l’Occitanie, c’est la triple couronne.
« LE TALENT DES ARCHITECTES ICI SE CONFIRME D’ANNEE EN ANNEE »
« Midi-Pyrénées, je n’arrive pas trop à dire Occitanie, rafle de nombreux prix depuis le début de ce palmarès. Le talent des architectes ici se confirme d’années en années avec les projets les plus innovants et les plus audacieux qui mettent en lumière l’ingéniosité et la créativité de nos professions chez Technal. Des projets de construction qui répondent au bon usage et au bien-être », soulignait Armando Rodriguez, Ingénieur d’affaires Technal, maître de cérémonie de la soirée. Pierre-Louis Taillandier, architecte figure dans la région, président du jury, livrait ainsi le palmarès honorant l’Occitanie : Prix Découvrir pour le conservatoire de musique et de danse Résonance à Blagnac, PPA Architectures, Ville de Blagnac maître d’ouvrage, SMAP fabricant installateur. Prix Habiter Logements collectifs pour Îlot Claude Bernard Toulouse, V2S Architectures et Cousy Architectures, CDC Habitat 31 maître d’ouvrage, Laumond Menuiserie 46 aluminier agréé Technal. Mention spéciale Travailler pour le Pôle Funéraire Toulouse Métropole Sud, Atelier Cube et Studio Zermati Associati, Toulouse Métropole maître d’ouvrage, Ets Sanchez 31.
Pierre-Louis Taillandier, président du jury, au centre, avec les autres membres (de g. à d.) Jean-Pierre Deso-Vidal, Toulouse Métropole, Christèle Demont, Atelier d’Architecture FACE A…, Gaëtan Redelsperger, Gaëtan Redelsperger Architecture, et François Dussaux, D.L.W Architectes.
Pierre-Louis Taillandier livrait quelques secrets des délibérations : « J’ai demandé aux 5 jurés de présélectionner 5 projets chacun pour chaque catégorie. Et parmi les choix, des projets se sont vite dégagés, pour d’autres, il y a eu plus de débats. » Et de préciser que « pour le Prix Découvrir pour Résonance, il y a eu unanimité du jury reconnaissant la qualité d’exécution des menuiseries. Idem, totale unanimité pour la Mention spéciale Travailler pour le funérarium, un équipement qui respecte la spiritualité avec une qualité architecturale où l’on voit que tout est superbement calé. Pour le Prix Habiter Logements collectifs, nous avons apprécié une architecture non datée avec une belle qualité des plans de logement et une remarquable sobriété des façades ».
Les architectes lauréats Occitanie, comme tous les primés Technal en France, sont invités à un voyage architectural et sont de facto reversés pour le concours du Palmarès mondial Technal WATA (World Architectures Awards) en 2024. Et s’ils séduisaient le monde…
Le conservatoire de musique et de danse Résonance de Blagnac se situe dans le quartier Andromède sur un site de 3411 m2. Un établissement largement ouvert qui module autour de lui tout le quartier. Un conservatoire aux entités indépendantes pouvant se retrouver en leur cœur partagé et modulable avec des façades de verre assurant une continuité fluide avec l’espace public. Une pépite architecturale et scénographique qui garantit toutes les performances scéniques et musicales.
Les architectes de l’agence PPA précisaient lors de la soirée que « ce n’est pas un conservatoire qui ressemble à un établissement d’enseignement classique. Il devait être à la fois introverti et ouvert en étant traversant sur le quartier. C’était aussi un sujet difficile à appréhender pour le maître d’ouvrage car l’acoustique nécessitait un investissement important. Et justement nous avons été accompagnés tout au long du projet par une équipe d’acousticiens de très haut niveau ».
PRIX HABITER LOGEMENTS COLLECTIFS ÎLOT CLAUDE BERNARD TOULOUSE
Les architectes V2S Architectures et Cousy Architectures ont relevé le défi de sortir dans un ancienne cité ouvrière un programme mixte de Cité Jardin. Un projet de 67 logements sociaux, du T2 au T5, associés à une structure petite enfance de 350 m2, à un espace sénior de 300 m2, à des bureaux de 220 m2 et à un local associatif de 100 m2. « Un projet en lien avec l’extérieur car nous voulions conserver l’arbre majestueux, un tilleul remarquable, au centre du site, soulignaient les architectes, car nous ne voulions pas que l’on ressente la densité. «
Pour cette première association entre les deux cabinets d’architectes, la réponse sociale a été totalement respectée en livrant en 2022 ce projet épuré. Un lieu mélange de paysage et d’architecture avec une réelle porosité visuelle entre les bâtiments qui donne une identité de parc habité à cet îlot.
MENTION SPECIALE TRAVAILLER PÔLE FUNERAIRE TOULOUSE SUD
L’architecte d’Atelier Cube ne cachait pas son émotion lors de cette soirée Palmarès Technal : « J’avais promis à ma grand-mère de créer un jour un funérarium. Et je dois avouer que vu le contexte, c’était un projet difficile à tenir dans la simplicité. Ce prix Technal nous honore tous, tous les intervenants, du résultat d’une action à la fois discrète et efficace. »
Au sein de ce site agricole protégé, les architectes ont réinterprété trois éléments de l’architecture locale sacrée : la brique, la colonnade et le cloître. Les profilés Technal ont justement permis, avec leurs lignes minimalistes et leur robustesse, ont justement catalysé l’esprit solennel et la pérennité de ce lieu de paix et de recueillement. « Les archis ont réussi à créer de la sacralité dans un endroit que l’on voulait laïque. Cet ouvrage élégant et lumineux provoque une grande émotion » insistait Jean-Pierre Deso-Vidal, Directeur de la Constructions des Bâtiments Publics, Toulouse Métropole maître d’ouvrage.
LE JURY
Président : Pierre-Louis Taillandier, Taillandier Architectes Associés. Jean-Pierre Deso-Vidal, Directeur de la Constructions des Bâtiments Publics, Toulouse Métropole. Christèle Demont, Atelier d’Architecture FACE A… Gaëtan Redelsperger, Gaëtan Redelsperger Architecture. François Dussaux, D.L.W Architectes.
Mis à prix par l’Etat à 3,6 millions d’euros, le terrain le plus cher de Toulouse quartier Saint-Etienne a été acheté aux enchères par le promoteur Saint-Agne Immobilier pour la somme gigantesque de 8 millions d’euros ! Un foncier exceptionnel de 1152 m2 situé à côté de la préfecture, à l’angle de la rue Saint-Anne et de la rue Saint-Jacques au cœur du centre historique de la Ville rose, où un nouveau projet immobilier de luxe est attendu.
UNE TRENTAINE DE LOGEMENTS DE STANDING…
Ce terrain, ancien parking du personnel de la préfecture, est donc placé à proximité de la rue Sainte-Anne, considérée comme la rue la plus chère de Toulouse. Le prix au m2 dépasse les 6000 euros pour de l’immobilier ancien. Proche du Palais Niel, de l’Hôtel de Lestang et de la Cour Administrative d’Appel, Saint-Agne Immobilier veut y mettre en exergue des logements de standing. Le promoteur le confirme : « Une trentaine de logements de standing sera construit dans ce périmètre préservé. Le site sera respecté avec une opération de petit gabarit avec appartements et activités tertiaires ».
…ET DES ACTIVITES TERTIAIRES DANS UNE OPERATION PETIT GABARIT
Si l’on suit le permis de construire déposé et accordé par la mairie de Toulouse, cet immeuble luxueux aura une hauteur de 12,5 mètres pour une surface plancher de 2453 mètres. La Direction des finances publiques de Haute-Garonne a tenu à ajouter que « Son emplacement exceptionnel dans Toulouse impose à l’acquéreur de soumettre la construction à un contrôle de l’architecte des bâtiments de France, ce secteur étant sauvegardé ».
En effet, le terrain le plus cher de la ville, à l’abandon actuellement, se situe à côté de vestiges de la muraille médiévale de Toulouse, propriétés de l’Etat. Comme tous les projets immobiliers dans le centre-ville, le chantier sera précédé de fouilles archéologiques préventives.
L’architecture contemporaine mise à l’honneur en Occitanie du 1er au 31 octobre
Le rendez-vous incontournable d’année en année, avec à chaque épisode un public amateur d’histoires ou de créations architecturales de plus en plus friand et de plus en plus nombreux, et une programmation de plus en riche et variée sur l’ensemble du territoire occitan. Le Mois de l’Architecture mettra, pour cette 6e édition, du 1er au 31 octobre 2023, à l’honneur l’architecture contemporaine.
Coordonné par la Direction régionale des affaires culturelles Occitanie, en lien fort avec le réseau de professionnels de l’architecture, ce mois d’exception offre plus de 150 événements ouverts aux pros de la discipline comme aux béotiens en quête de découvertes. Ou comment ouvrir les portes de l’architecture dans toutes ses dimensions : balades urbaines, débats, projections de films, expositions, visites de chantier, portes ouvertes d’agences, ateliers jeune public…Pour tous les goûts, pour toutes les émotions.
L’INSTALLATION DE L’ORDRE REGIONAL DES ARCHITECTES ET DU CAUE 31, PREMIER TEMPS FORT
Ce Mois de l’Architecture 2023 connaîtra ainsi plusieurs temps forts devant s’inscrire dans les mémoires, et peut-être susciter des vocations pour le jeune public. En premier lieu, retenons à l’occasion du lancement officiel de ce mois l’installation de l’Ordre Régional des Architectes et du CAUE 31, le 5 octobre, dans le nouvel écrin historique à Toulouse de la Cours Baragnon réhabilitée par Scalène Architectes.
On retiendra aussi parmi les événements marquants de cette 6 édition les 10 ans d’architecture frugale avec l’exposition rétrospective à l’ENSA Toulouse du 2 octobre au 2 novembre 2023. Une exposition produite par l’ICEB, CO2D, Odéys, Envirobat BDM, Envirobat Occitanie et Ville & Aménagement Durable. Au cours des 10 années d’organisation du OFF du Développement Durable, 260 projets parmi 700 candidatures déposées ont été distingués. Au sein de ce palmarès, 69 projets ont été sélectionnés et donc présentés dans cette exposition.
Une exposition singulière devrait aussi retenir l’attention : « Soleil Devèze », une expo photos et vidéos, au Spire dans la préfecture de l’Hérault, qui retrace le chantier de démolition d’une partie de ce quartier à Béziers. Durant cet événement, une conférence sur le thème « Architecture de futur », avec Carole Aragon, historienne de l’art et de l’architecture, devrait tenir le public en haleine le mercredi 4 octobre de 18h à 20 heures.
On retiendra aussi « Venez visiter la maison hybride » à Cassagne-Bégonhes en Aveyron La « Maison hybride », un projet réalisé en auto-construction. Cette réhabilitation-extension sur la base d’un mur en pierre a permis de tester les techniques de mur ossature bois, remplissage terre paille et isolation chaux-chanvre.
Tout le programme de ce mois en cliquant sur ce lien :
On n’oubliera pas évidemment que le Mois de l’Architecture en Occitanie intègre Les Journées Nationales de l’Architecture du 13 au 15 octobre. Trois jours à la programmation foisonnante sur la thématique « Architecture et transition écologique ». Une journée dédiée aux scolaires, le 13 octobre, marque cette édition avec l’opération « Levez les yeux ».
Toutes ces journées débuteront avec la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon pour sa traditionnelle édition de L’architecture en fête . La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon étant une des plus grandes chartreuses de France. Labellisée Centre culturel de rencontre depuis 1975, elle est également Centre national des écritures du spectacle, ce qui lui vaut une renommée nationale et mondiale dans le domaine de l’écriture et de la dramaturgie.