L’architecture contemporaine mise à l’honneur en Occitanie du 1er au 31 octobre

Le rendez-vous incontournable d’année en année, avec à chaque épisode un public amateur d’histoires ou de créations architecturales de plus en plus friand et de plus en plus nombreux, et une programmation de plus en riche et variée sur l’ensemble du territoire occitan. Le Mois de l’Architecture mettra, pour cette 6e édition, du 1er au 31 octobre 2023, à l’honneur l’architecture contemporaine.

Coordonné par la Direction régionale des affaires culturelles Occitanie, en lien fort avec le réseau de professionnels de l’architecture, ce mois d’exception offre plus de 150 événements ouverts aux pros de la discipline comme aux béotiens en quête de découvertes. Ou comment ouvrir les portes de l’architecture dans toutes ses dimensions : balades urbaines, débats, projections de films, expositions, visites de chantier, portes ouvertes d’agences, ateliers jeune public…Pour tous les goûts, pour toutes les émotions.

L’INSTALLATION DE L’ORDRE REGIONAL DES ARCHITECTES ET DU CAUE 31, PREMIER TEMPS FORT

Ce Mois de l’Architecture 2023 connaîtra ainsi plusieurs temps forts devant s’inscrire dans les mémoires, et peut-être susciter des vocations pour le jeune public. En premier lieu, retenons à l’occasion du lancement officiel de ce mois l’installation de l’Ordre Régional des Architectes et du CAUE 31, le 5 octobre, dans le nouvel écrin historique à Toulouse de la Cours Baragnon réhabilitée par Scalène Architectes.

Un des 69 projets sélectionnés exposé à,l’ENSA Toulouse. ©envirobat

On retiendra aussi parmi les événements marquants de cette 6 édition les 10 ans d’architecture frugale avec l’exposition rétrospective à l’ENSA Toulouse du 2 octobre au 2 novembre 2023. Une exposition produite par l’ICEB, CO2D, Odéys, Envirobat BDM, Envirobat Occitanie et Ville & Aménagement Durable. Au cours des 10 années d’organisation du OFF du Développement Durable, 260 projets parmi 700 candidatures déposées ont été distingués. Au sein de ce palmarès, 69 projets ont été sélectionnés et donc présentés dans cette exposition.

L’objectif a été de déconstruire 550 logements sociaux pour dédensifier le parc de la Devèze à Béziers et lui offrir un nouveau visage, plus urbain et diversifié. ©OPH Béziers-Méditerranée.

Une exposition singulière devrait aussi retenir l’attention : « Soleil Devèze », une expo photos et vidéos, au Spire dans la préfecture de l’Hérault, qui retrace le chantier de démolition d’une partie de ce quartier à Béziers. Durant cet événement, une conférence sur le thème « Architecture de futur », avec Carole Aragon, historienne de l’art et de l’architecture, devrait tenir le public en haleine le mercredi 4 octobre de 18h à 20 heures.

La « Maison Hybride » à Cassagne-Bégonhes en Aveyron, un projet réalisé en auto-construction. Crédit: ©CAUE de l’Aveyron

On retiendra aussi « Venez visiter la maison hybride » à Cassagne-Bégonhes en Aveyron La « Maison hybride », un projet réalisé en auto-construction. Cette réhabilitation-extension sur la base d’un mur en pierre a permis de tester les techniques de mur ossature bois, remplissage terre paille et isolation chaux-chanvre.

Tout le programme de ce mois en cliquant sur ce lien :

Mois de l’architecture/Journées nationales de l’architecture 2023 : Occitanie | OpenAgenda

C’est dans La Chartreuse de la Villeneuve-lez-Avignon labellisée Centre culturel de rencontre depuis 1975 que débuteront les Journées Nationales de l’Architecture avec L’architecture en fête. ©Association des centres culturels de rencontre.

AVEC LES JOURNEES NATIONALES DE L’ARCHITECTURE

On n’oubliera pas évidemment que le Mois de l’Architecture en Occitanie intègre Les Journées Nationales de l’Architecture du 13 au 15 octobre. Trois jours à la programmation foisonnante sur la thématique « Architecture et transition écologique ». Une journée dédiée aux scolaires, le 13 octobre, marque cette édition avec l’opération « Levez les yeux ».

Toutes ces journées débuteront avec la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon pour sa traditionnelle édition de L’architecture en fête . La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon étant une des plus grandes chartreuses de France. Labellisée Centre culturel de rencontre depuis 1975, elle est également Centre national des écritures du spectacle, ce qui lui vaut une renommée nationale et mondiale dans le domaine de l’écriture et de la dramaturgie.

Le prolongement aérien de la ligne B du métro à Labège prend son envol

La future station du parc technologique du Canal. ©Tisséo Collectivités.

Les travaux du métro à Toulouse et dans sa périphérie ne cessent d’entretenir l’actualité. Après le déplacement historique le 31 août du Monument aux morts pour la construction de la station François-Verdier de la future ligne C (NDLR : voir film sur le site de Kansei TV), un autre chantier d’envergure interpelle actuellement : le prolongement aérien de la ligne B à Labège.

Qui n’a pas lever les yeux au ciel en voyant les piles du viaduc aérien trôner devant le centre commercial Carrefour, sur le parking en partie privé de places de stationnement. Les rames du métro ne devant fonctionner que d’ici quatre printemps avec une mise en service programmée pour septembre 2027. Concernant la partie souterraine, le tunnelier débutera, lui, son ouvrage en 2024.

Photo 3D de la future station de métro ‘Parc du Canal » (avenue de l’Europe) ©Beview / Tisséo Collectivités

LE PROLONGEMENT DE LA LIGNE B AURA FAIT COULER BEAUCOUP D’ENCRE

Ah le prolongement de la ligne B à Labège ! Il a fait couler beaucoup d’encre et animé de nombreux débats entre les acteurs institutionnels, le Sicoval et la communauté d’agglomération. Et ouf, il y aura bien un métro tant attendu à Labège. Mieux même deux ! Une ligne B prolongée de 2,7 km (500 mètres sous terre et 2,2 km aérien pour desservir le Parc du canal à Ramonville) pour rallier la station Labège-Madron. Et puis la ligne C destination Labège La Cadène en fonction en 2028.

Les premières piles du viaduc aérien devant le centre commercial Carrefour, sur le parking en partie privé de places de stationnement. ©Kansei TV.

58 PILES POUR CE VIADUC

Un chantier d’envergure précisions nous. Pour preuve, 58 piles seront posées pour héberger cet immense viaduc. Dix existent actuellement, sept seront positionnées dans le lac de l’Institut Polytechnique où sont creusées des fondations. Les piles feront 7 mètres de hauteur, plaçant ainsi les rames à une hauteur de 10 mètres. Il est ensuite prévu en novembre de positionner la poutre de lancement, et ce, grâce à un engin de chantier particulier de 120 mètres de long.  Ce monstre mécanique assemblera chaque élément.

La suite des travaux avec le tunnelier pour la connexion ligne B animera le chantier en janvier-février 2024. Le métro devant passer sous le canal du Midi et l’avenue Latécoère pour ensuite devenir aérien destination parc technologique du canal. Deux tunnels de 300 mètres doivent voir le jour. Cinq tunneliers prendront ensuite le relais pour la création de la ligne C.

Le prolongement de la ligne B devrait attirer 20.000 voyageurs par jour. ©Kansei TV.

AUGMENTATION DU COÛT

Comme pour la ligne C, avec l’augmentation des matières premières, dont la note est passée à 3,1 milliards d’euros, la connexion ligne B a aussi subi une hausse., à savoir plus 23 millions d’euros pour une addition totale de 249,3 millions d’euros.

Confié à Demathieu Bard qui gère le groupement des entreprises concernées, le prolongement de la ligne B est financé par quatre acteurs : 143,8 millions pour Tisséo Collectivités, 65 millions par la Conseil départemental, 20 millions par le Conseil régional et 20,5 millions par l’Etat. Sur ce tracé à double voie entre Ramonville et Parc du canal, et voie simple pour le reste, Tisséo estime la fréquentation à 20.000 voyageurs par jour.

Toulouse : la gare Matabiau a pris le train de la rénovation

La rénovation de la gare Matabiau aura coûté 42 M d’euros. ©Kansei TV

Avec le coup d’envoi de la Coupe du Monde de rugby en France, dont la SNCF est partenaire dans la mêlée, la gare Matabiau de Toulouse a pris le train de la rénovation dans le respect des codes de l’architecture de fin XIXe siècle.

D’un coût global de 42 M€, la transformation de Matabiau a été financée pour moitié par la SNCF puis par l’Europe, l’Etat et la Région Occitanie. Une rénovation qui entre dans le plan du projet d’aménagement de Grand Matabiau, Quais d’Oc.

Le tunnel du hall 1 des arrivées a vu sa largeur passer de 4,5 à 9 mètres.

UN VRAI NEW DEAL DES TRANSPORTS

Inaugurée le 5 septembre après trois ans de travaux, ce bâtiment totémique et emblématique de la Ville rose illustre les grands projets de déplacements avec les travaux en cours pour la troisième ligne C de métro à Toulouse et le coup d’envoi d’ici décembre de la construction de la LGV Bordeaux – Toulouse attendue pour 2032… Sans occulter les études des « services express régionaux métropolitains » (SERM), l’équivalent des RER en Ile-de-France voulu par le président de la République. Un vrai new deal des transports afin que l’Occitanie comble ses retards dans l’hexagone.

Le hall 2 a vécu un incroyable lifting avec ses trois poteaux positionnés genre Tour Eiffel et ses poutres métalliques d’époque. ©Kansei TV.

DE 50.000 à 150.000 VOYAGEURS PAR JOUR

Au cœur d’un quartier appelé à vivre bientôt une nouvelle vie, la gare Matabiau vit aujourd’hui une grande métamorphose, dans la veine des gares de Paris. Une gare plus grande, d’accès plus facile pour les voyageurs chargés et les handicapés, une gare avec des services multipliés et notamment de nouveaux commerces. 164 places avec des prises électriques sont notamment offertes aux voyageurs.

En effet, depuis sa construction originelle confiée à l’architecte Marius Toudoire inaugurée en 1856, la gare de la Compagnie des chemins de fer du Midi, classée monument historique en 1984, n’avait pas subi autant de transformations. Une rénovation pilotée par la filiale de la SNCF, Gares et Connexions, qui doit aboutir à un trafic passant de 50.000 voyageurs par jour aujourd’hui à un taux de 150.000 personnes/jour en 2032.

Entre les deux halls, des commerces ont vu le jour. ©Kansei TV.

15 COMMERCES SUR LE SITE

Tant le hall 1 des arrivées que le hall 2 des départs ont été transformés. Le hall 2 a vécu un incroyable lifting avec ses trois poteaux positionnés genre Tour Eiffel et ses poutres métalliques d’époque. Les voyageurs ont aussi à disposition de grands panneaux numériques pour l’affichage des départs et arrivées et une horloge murale.

Concernant le hall 1, son passage souterrain nord conduisant aux 15 quais a vu sa largeur doublée, allant de 4,5 à 9 mètres. Cinq ascenseurs et des escaliers mécaniques permettent ainsi de s’y rendre.

Entre les deux halls, là où existaient avant les guichets, un couloir de 2700 m2 a vu le jour, et avec, l’implantation de 15 commerces, principalement alimentaires.

164 fauteuils avec prises électriques sont dorénavant proposés aux voyageurs. ©Kansei TV.

UN ESPACE EVENEMENTIEL AU PREMIER ETAGE

Une autre nouveauté identifie dorénavant la gare Matabiau : la création au premier étage d’un espace événementiel de 500 m2 pour des séminaires, des soirées privées ou des dîners de prestige. Au départ, il était prévu un restaurant panoramique. Reste que ce nouvel espace va déjà proposer un événement le 5 octobre dont la déco va s’inspirer de l’Art nouveau. Nouveau comme la gare Matabiau.

Toulouse : le déplacement historique du Monument aux morts ouvert au public le 31 août

Ce monument d’envergure de 1660 tonnes a d’abord été élevé de 1,60 mètres avant d’être déplacé ce 31 août sur des plateformes motorisées.

Un événement « gigantesque ». Le jeudi 31 août, de 11 heures à 17 heures, le public pourra assister au déplacement historique, inédit et d’envergure du Monument aux morts réalisé pour la construction de la future station François-Verdier de la ligne C du métro. Une réelle prouesse technique confiée à Bouygues TP régions France pour un coût de 6 804 249 euros qui sera retransmise sur trois écrans géants ce 31 août de 11 à 17 heures (rue de Metz et des deux côtés des allées François-Verdier). Un travail herculéen pour lequel une émission spéciale en direct a été programmée sur une scène en bas de la rue des Frères Lion en face de la Halle aux Grains.

Des travaux de Titan donc même si le Monument à la Gloire des Combattants de Haute-Garonne quitte le lieu qu’il occupe depuis 1928 pour seulement 35 mètres. Cet édifice de 1660 tonnes sera ainsi stabilisé sur le plein central des allées Forain François-Verdier le temps des travaux de la station jusqu’en 2027. Ce Monument mémoriel recouvra ensuite son emplacement originel, tout en bénéficiant d’une restauration totale.

Le Monument aux morts sera déplacé de 35 mètres puis remise à sa place à la fin des travaux en 2027. Crédit: Tisséo

UNE ROTATION DE 90°

Mais comment déplacer un tel « bébé de béton XXL» ? Ce n’est pas chose aisée. Dans un premier temps, il a fallu l’alléger en lui enlevant certains de ses éléments, puis retirer ses trophées, puis mettre en place des fondations. Le Monument aux morts a ensuite été encagé dans un exosquelette métallique orange. Puis soulevé par des vérins hydrauliques à une hauteur de 1,60 mètres. Son installation sur des plateformes motorisées permettra son déplacement entièrement piloté par informatique.

Mais juste avant tout mouvement, le Monument à la Gloire des Combattants subira une rotation de 90° afin de passer sans encombre entre les arbres des allées François-Verdier. Cet ouvrage d’exception aura donc lieu, sans nul doute sous les yeux ébahis du public, ce jeudi 31 août.

LORS DE CES TRAVAUX TITANESQUES, LA CIRCULATION SERA MODIFIEE

Si vous désirez assister à cet événement qui fera date dans l’histoire de Toulouse, sachez que les conditions de circulation, de transport et de stationnement seront modifiées dans le secteur durant cette journée.

La station de métro Ligne B François-Verdier sera ouverte côté place Dupuy. En cas de forte affluence, elle pourrait être fermée.

Concernant les bus, certaines lignes seront déviées ce jour : le Linéo 1, 8 et 9 et la ligne de bus 29 subiront des modifications d’itinéraire de 5 heures à minuit (Plus de renseignements sur www.tisseo.fr ou sur l’appli Tisséo).

De 6 heures à 19 heures, les rues Brasserie, Abeilles, Vases, Jardin et Bida seront elles mises en impasse, et seront accessibles uniquement par la rue des Potiers ou la rue Saint-Jacques. Sur les allées François-Verdier, tant côté pair qu’impair, que la rue Saint-Anne, le stationnement sera interdit pendant 24 heures ce 31 août. Quant au parking Toulouse Carnot, il sera fermé de 9 heures à minuit.

Halles de la Cartoucherie: temple de l’art de vivre dans un quartier toulousain en pleine mutation

©Redman

26 restaurants et commerces régionaux, parmi les 450 candidats, ont trouvé leurs places dans cette Halle. ©Redman.

C’est l’ultime rush. Sept années ont passé depuis l’intérêt exprimé par la Ville de Toulouse pour réhabiliter l’ancien et mythique atelier 121 de la Cartoucherie, ex-site militaro-industriel. Et aujourd’hui, le collectif Cosmopolis, porteur du projet de tiers-lieu du site, se réjouit d’annoncer l’ouverture de ce nouveau temple de l’art de vive le 8 septembre 2023.

Un quartier en pleine mutation, où les immeubles ont poussé comme des champignons, qui va ainsi abriter un futur lieu de vie gastronomique, culturel et sportif, avec la Halle Gourmande, la librairie Autre rive, et les zones de coworking. Mais aussi la salle d’escalade The Roof Toulouse, l’école de breakdance Break’in School ou encore le centre sportif avec les salles de squash et l’espace fitness encadré par l’UCPA. En attendant la salle de spectacle qui ouvrira en février 2024.

©Studidrone
Un bâtiment de 250 mètres de long et de 13.500 m2 de surface, plus un nouveau bâtiment construit en prolongement pour la future salle de spectacles, pour un coût total de 43 millions d’euros. ©Studidrone.

OUVERTURE LE 8 SEPTEMBRE

Ce nouvel écrin des Halles de la Cartoucherie, c’est un projet de 43 millions d’euros, dont plus de 32 millions pour la portion immobilière. Une ancienne halle 121 du GIAT rachetée à Oppidea, la Sem d’aménagement de Toulouse Métropole par la société foncière Lotjas.

Ce méga chantier, débuté en septembre 2021, va faire naitre ainsi le nouveau poumon de l’écoquartier de la Cartoucherie qui va drainer 260 emplois directs et promet de recevoir plus d’un million de visiteurs annuels. Pour rénover cette bâtisse de béton de 250 mètres de long et de 13.500 m2 de surface, le promoteur Redman et les cabinets Compagnie Architecture et Oeco Architectes se sont reposés sur une maquette de 4 mètres de long pour bâtir leur projet et trouver l’emplacement idéal aux différents usages proposés par le lieu.

Du bois a ainsi été priorisé pour toutes les nouvelles structures du bâtiment. Mais également des isolants biosourcés et du béton avec des granulats recyclés, comme l’a confirmé dernièrement Vanessa Larrere, d’Oeco Architectes.

©Halles-Cartoucherie

Le plan de ce nouveau temple de l’art de vivre. ©Halles-Cartoucherie

26 COMMERCES ONT TROUVE PLACE

Les Halles de la Cartoucherie sont ainsi scindées en deux bâtiments séparés par une halle verte abritée et ouverte sur ses flancs. Dans sa partie Nord, l’ex-atelier 121 du GIAT est doté d’une rue centrale traversante. Une voie de circulation surplombée par des lieux en mezzanine, à la lumière naturelle venant des jeux de toiture.

Cette artère permet l’accès aux « food courts », les 26 restaurants et commerçants régionaux choisis parmi la société Festa parmi les 450 candidatures désirant rejoindre cette Halle Gourmande. Dans les prévisionnels, ce pool économique alimentaire, avec ses terrasses extérieures, devrait enregistrer 15 millions d’euros de CA dès la première année, sur une somme totale consolidée prévue à 25 millions d’euros.

« UN PETIT OLYMPIA  A TOULOUSE »

Le second site de l’ancien atelier de la GIAT abrite la salle d’escalade, l’unique zone à avoir gardé les trois travées d’origine et, au plafond, un ancien pont roulant, vestige industriel des lieux.

En prolongement de la halle, un bâtiment a été construit pour recevoir à l’étage la prochaine salle de spectacles de la Cartoucherie, située à l’arrière du parking du Zénith. Bleu Citron, organisateur de spectacles, qui a rejoint, avec la société Festa et la Halle Tropisme de Montpellier, la SCIC Cosmopolis et ses associés fondateurs, la nomme déjà « un petit Olympia à Toulouse ». Une salle à la jauge de 800 places dont 500 places assises sur gradins rétractables. Un lieu culturel où les premières notes enchanteront le public en février 2024.

Un projet à 43 millions d’euros

©Oceo Architectes

Un chantier entamé en septembre 2021 dont le financement a été difficile jusqu’à l’arrivée au capital de la Caisse des dépôts. ©Oceo Architectes.

Comme le précisait il y a peu Adrien Ramirez, le directeur général délégué de la foncière Bellevilles, le financement de ce projet à hauteur de 43 millions d’euros a été difficile à monter jusqu’à l’arrivée au capital de la Caisse des dépôts. « Nous étions six associés au départ, nous sommes une centaine aujourd’hui autour de ce projet de lieu vivant très inclusif et très collectif. Nous sommes dans une optique de recherche d’utilité sociale, de gouvernance partagée, de lucrativité limitée et portons une nouvelle vision de l’économie. »

43 millions d’euros de coût global donc, dont plus de 32 millions pour la portion immobilière (acquisition du terrain pour 3,5 millions, travaux et frais de développement) et plus 10 millions liés à l’exploitation du lieu. Les structures associées ont investi 6 millions d’euros de fonds propres, auxquels s’ajoutent 4 millions d’euros de la Caisse des dépôts. La Région Occitanie a dégagé une enveloppe de 1,8 million d’euros dans le cadre de l’éco-rénovation de ces ateliers centenaires, labellisés NoWatt. Le reste de l’opération, soit 21,2 millions d’euros, a été financé par dette bancaire auprès d’un staff de cinq établissements (Crédit coopératif, Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées et Nouvelle-Aquitaine, Arkea et la Banque postale).

Les Halles de la Cartoucherie | Un futur lieu de vie dans un quartier toulousain en pleine transformation (halles-cartoucherie.fr)

Grand Prix d’Urbanisme 2023

 

Grand Prix d’Urbanisme 2023

Le Grand Prix d’Urbanisme 2023 : une récompense de l’engagement envers la réhabilitation des territoires ruraux !

Simon Teyssou lauréat du Grand Prix d'Urbanisme 2023.
Atelier du Rouget

Simon Teyssou lauréat

Le Grand Prix d’Urbanisme 2023 a récompensé Simon Teyssou, architecte urbaniste pour son engagement envers la réhabilitation des territoires ruraux.

l‘Ordre National des Architectes distribue annuellement cette distinction prestigieuse depuis sa création en 1989. Il met en avant le rôle crucial de ces techniciens de la construction dans le développement des villes et des espaces de vie.

Valorisation des territoires ruraux : Pour une approche essentielle de l’urbanisme.

 

L‘Aménagement des espaces publics à visée écologique occupe une place centrale dans la transformation des villes et des territoires ruraux. C’est pourquoi les acteurs majeurs de la profession intègrent des solutions liées aux défis écologiques et sociaux contemporains. C’est donc pour sa vision novatrice et son engagement sans faille en faveur de la réhabilitation des territoires ruraux que Simon Teyssou, directeur de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand, a été récompensé cette année.

Atelier du Rouget Simon Teyssou et Associés;
©Benoît Alazard
Atelier de Rouget Simon Teyssou et associés
©Christophe Camus

Un regard neuf sur l’architecture et la ruralité.

En matière d’architecture, Simon Teyssou s’ancre dans le réel, repensant sans cesse notre rapport à l’espace et à la ruralité. Il a su ainsi proposer  des solutions adaptées aux spécificités des territoires ruraux. Son agence, située dans le Cantal, est le creuset de ses idées novatrices et de ses projets concrets. En valorisant les ressources locales et en intégrant les savoir-faire régionaux il a créé des espaces urbains harmonieux et durables.

 

Atelier de Rouget Simon Teyssou et associés.
©Christophe Camus

Focus sur l’écologie

 

Dans ses projets, l’architecte est à l‘avant-garde d’une approche de l’aménagement qui considère à la fois l’aspect architectural, social et environnemental. Il définit  des espaces de vie durable qui préservent l’identité et les ressources locales. Il doit collaborer avec les acteurs locaux afin de  mobiliser les ressources disponibles sur place. C’est grâce à ce concours réciproque que les les constructions et les réhabilitations se réalisent. De cette manière, l’architecte -urbaniste apporte des réponses concrètes aux nouveaux défis écologiques auxquels nous sommes confrontés.

Atelier de Rouget Somon Teyssou et Associés
©Christophe Camus

Architecture durable

Cette distinction témoigne de la reconnaissance de l’engagement de Simon Teyssou et de son impact sur la transformation des territoires ruraux. En conjuguant aménagement, architecture et durabilité, il incarne la vision d’un avenir où les espaces de vie sont conçus de manière équilibrée, respectueuse de l’environnement et propice à l’épanouissement des communautés locales.

L’Ordre des Architectes Occitanie Espace Croix-Baragnon : « Une vitrine névralgique au service de l’architecture »

Depuis fin février, le Conseil de l’Ordre des Architectes Occitanie, autour du président Christian Combes, siège 24 rue Croix-Baragnon. Crédit CROA.

Depuis que le projet porté le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement Haute-Garonne (CAUE), l’Ordre des Architectes Occitanie, la Maison de l’Architecture, le Groupe Carles et Scalène Architectures a raflé la mise de l’achat de l’Espace Croix-Baragnon mis en vente par la Ville de Toulouse, la Ville rose s’est dotée en son cœur d’un véritable temple dédié à l’architecture. « Une vitrine névralgique au service de l’architecture« .

ENCORE DES TRAVAUX EN ATTENDANT L’ACCUEIL DU PUBLIC

Après le déménagement du CAUE en janvier, c’est l’Ordre des Architectes Occitanie qui a pris ses quartiers depuis fin février dans cet hôtel iconique bâti en 1873 par Henri de Sahuqué, réhabilité par Scalène Architectes.

Alors que des travaux sont encore en cours en ce mois d’avril dans ce bâtiment de 2400m2, « C’est pour cela que nous ne pouvons pas encore recevoir du public », les cinq personnes oeuvrant pour l’Ordre des Architectes Occitanie autour du président Christian Combes sur ce tiers-lieu vraiment singulier avouent unanimement : « Nous désirions vraiment un lieu dédié au service de l’architecture avec une vraie visibilité au centre-ville de Toulouse « .

Et d’ajouter : « Ce changement de locaux est vraiment le bienvenu et apprécié de tous. Nous nous sentons vraiment bien ici autour du président Combes, car nous sommes en plus propriétaires des lieux. Nous disposons de 280 m2 d’espace au sein de ce site unique, mythique et apaisé ». Avec en plus un espace spécifique pour la formation des architectes répondant à la volonté du CROA (Conseil Régional de l’Ordre des Architectes) d’être un acteur prégnant de l’architecture de demain.

Au sein de cet cet hôtel iconique haussmannien bâti en 1873 par Henri de Sahuqué et réhabilité par Scalène Architectes, l’Ordre des Architectes Occitanie dispose d’un espace de 280 m2. Crédit Kansei TV.

« LA PRESENCE DU CAUE ICI NE PEUT QUE DRAINER DU POSITIF »

Oublié les site des Arènes, mais aussi le passage rue Roquelaine dans les anciens locaux de Toulouse Habitat pendant deux ans, « Ce fut plus long que prévu en raison des retards de construction dus au Covid », précise t-on au CROA. Aujourd’hui, l’enthousiasme règne au sein de cette étoile désirant faire briller l’architecture et les architectes. « Le fait que le CAUE soit aussi au sein de ce bâtiment ne peut que drainer du positif. Nous allons faire fusionner les énergies et mettre en place des projets communs ». L’union ne pourra faire que la force au service de l’architecture.

« Nous conservons nos missions précédentes, en travaillant aussi de concert avec le pôle de l’Ordre des Architectes à Montpellier. Nous répondons à toutes les missions régaliennes en lien avec l’Ordre National des Architectes, et notamment l’agenda des 3000 architectes d’Occitanie. Bien évidemment, nous oeuvrons aussi sur la mise en place des prochains Rendez-vous de l’Architecture« .

L’inauguration officielle devrait « avoir lieu en septembre-octobre prochain ». Crédit Kansei TV

INAUGURATION OFFICIELLE PROBABLEMENT EN SEPTEMBRE-OCTOBRE PROCHAIN

Viendront bientôt s’installer cours Croix-Baragnon le groupe du promoteur Guillaume Carle, le groupe de communication évènementielle Médiane et un restaurant. Mais aussi la finalisation d’espaces destinées à l’acculturation des publics, avec un fond documentaire de 3500 ouvrages, des dispositifs numériques interactifs, des expositions et un mur des savoirs. Reste que l’Ordre des Architectes Occitanie a révélé que l’inauguration officielle de ce carrefour de l’architecture devrait « se tenir en septembre-octobre prochain, mais on vous tiendra au courant… »

Ordre des Architectes Occitanie à Toulouse

Espace Croix-Baragnon
3ème étage
24 rue Croix-Baragnon
31000 Toulouse
05 34 31 26 66– mail : oa.occitanie@architectes.org

Ordre des Architectes Occitanie à Montpellier

Les Échelles de la ville
4ème étage
Place Paul Bec
34000 Montpellier
04 67 22 47 13 – mail : oa.occitanie@architectes.org

Conseil Régional de Occitanie | Ordre des architectes

Ligne C du métro : le déplacement du Monument à la Gloire aux Combattants de la Haute-Garonne

Des travaux herculéens pour déplacer de 35 mètres un Monument de 1373 tonnes. Crédit Kansei TV.

La construction de la 3e ligne du métro, baptisée ligne C, le plus grand chantier de l’histoire de Toulouse, s’annonce monumental. Avant de voir les premiers usagers l’utiliser fin 2028, les travaux vont se multiplier entre Colomiers et Labège pour voir éclore les 27 km de parcours métropolitain, l’addition de la ligne A et de la ligne B. Et parmi ces ouvrages, force est de constater que dans le cadre de la réalisation de la future station François Verdier, le déplacement du Monument à la Gloire aux Combattants de la Haute-Garonne sera colossal.

Une opération exceptionnelle pour un coût de plus de 6 millions d’euros qui devrait durer au minimum 72 mois. Crédit Kansei TV.

UN MONUMENT DE 1373 TONNES !

En effet, ce Monument à la Gloire aux Combattants doit être déplacé de 35 mètres en arrière à l’été 2023, puis être remis en place au centimètre près en 2027-2028. Des travaux herculéens pour des entreprises spécialisées pour ce genre de déplacement hors norme. Gigantesque puisque le monument pèse 1373 tonnes, pour 15 mètres de haut, 17 mètres de longueur et 12 mètres de largueur ! Le coût de l’opération s’élèverait à plus de 6 millions d’euros hors taxe. Elle a été confiée à Bouygues TP Région France.

UNE OPERATION A PLUS DE 6 MILLIONS D’EUROS

Le responsable technique de l’ouvrage pour Tisséo Ingénierie, Mickaël Massad, expliquait que « Le Monument va être levé sur des vérins. Tout l’emmarchement, autour de mille tonnes, sera démonté et emballé dans un exosquelette de métal et de bois. Il sera placé sur une plateforme sur roues. »

Le Monument à la Gloire aux Combattants de la Haute-Garonne effectuera ainsi une rotation de 90° et reculé de 35 mètres en arrière. Il sera entreposé entre les platanes sur les allées François-Verdier sans les abîmer. A l’horizon 2027-2028, positionné au-dessus de la station dont le gros œuvre sera achevé, il retrouvera sa place initiale sur son socle en granit reconstitué et sur une dalle de béton coulée sur les parois moulé de la station. Un chantier phénoménal estimé au minimum à une durée de 72 mois.

Les pierres de granit du socle sont démontées, numérotées une à une et stockées. Crédit Kansei TV.
A l’horizon 2027-2028, le Monument aux Combattants retrouvera sa place au centimètre près. Crédit Kansei TV.
Cette opération exceptionnelle sur les allées François-Verdier nécessite une préparation minutieuse. Crédit Kansei TV.

UNE PREPARATION METICULEUSE

L’opération tout simplement exceptionnelle nécessite une préparation méticuleuse. Des travaux de reconnaissance s’effectuent actuellement sur les fondations de l’ouvrage. Mais aussi des interventions d’élagage des platanes situés au sud du Monument dans le but de les préserver et de les protéger pendant le voyage spectaculaire de ce Monument.

Pout toute question liée aux travaux, la médiatrice Julie Carme est à l’écoute des riverains au 07 62 98 62 60 de 9h à 18h, ou au 05 61 14 48 50, ou par mail julie.carme@tisseo-ingenierie.fr

Pour toute urgence, en dehors de ces horaires, un numéro d’appel est mis à votre disposition : 0 800 744 331

Toulouse : l’espace Croix-Baragnon nouveau temple de l’architecture

Le projet de réhabilitation de la Cour Baragnon a été confiée à Scalène architectes. @scalène.

L’espace Croix-Baragnon, haut lieu mythique culturel à Toulouse, va vivre une mutation exceptionnelle en devenant le nouveau temple de l’architecture. Cet hôtel construit en 1873 par Henri de Sahuqué, de style haussmannien, abrite dorénavant le CAUE 31 (conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement). Avant d’autres arrivées au service de l’architecture notamment.

UNE VITRINE TOULOUSAINE DE L’ARCHITECTURE, DES PAYSAGES ET DE L’ENVIRONNEMENT

La Cour Baragnon est ainsi promise à terme de devenir une vitrine toulousaine de l’architecture, des paysages et de l’environnement dans la région. Un site dont la réhabilitation a été confiée à Scalène Architectes.

Alors que la CAUE 31 a déjà investi les lieux, les travaux se poursuivent en ce mois de février. Crédit. Kansei TV.

Propriété de la ville depuis plus de 120 ans, cet immeuble de près de 2700 m2 de surface a été repris, après appel d’offre, par conjointement le groupe de promotion immobilière Carle, le CAUE 31 et l’Ordre régional des architectes d’Occitanie. Le CAUE 31, alors que des travaux se poursuivent actuellement, a déjà pris ses quartiers. Nicolas Delbert, en charge de la sensibilisation des publics au CAUE 31, précise la mission de cet organisme : « Le CAUE 31 est un organisme associatif financé par la taxe d’aménagement votée par le Département de la Haute-Garonne. Nos missions sont le conseil, la sensibilisation du public, gratuits, aux projets de construction et de restauration. »

LE CAUE 31 A DEJA PRIS SES QUARTIERS

Nicolas Delbert ajoute que « Les bureaux administratifs et le siège de l’association se trouvent désormais à cette nouvelle adresse. Un centre de ressources et d’interprétation dans le domaine de l’architecture, des paysages et de la qualité du cadre de vie et une galerie, la Galerie 24, salle d’exposition sur deux niveaux donnant sur la rue, seront ouverts au public au mois de mai (le 24 mai probablement pour la galerie) ».

Un plateau réceptif et un restaurant doivent aussi être mis en place, alors que la Galerie 24, salle d’expositions, doit ouvrir en ce mois de mai 2023. Crédit Kansei TV.

BIENTOT UN PLATEAU RECEPTIF ET UN RESTAURANT

Dans le calendrier d’occupation de ce lieu, les bureaux de l’Ordre régional des architectes d’Occitanie, le groupe du promoteur Guillaume Carle, et le groupe de communication évènementielle Médiane devraient ensuite prendre place. Un hôtel où un plateau réceptif et un restaurant doivent prochainement prendre vie.

Haute-Garonne | Les CAUE d’Occitanie (les-caue-occitanie.fr)

scalene

Conseil Régional de Occitanie | Ordre des architectes

Groupe CARLE | (groupe-carle.com)

Toulouse : Balade architecturale quartier Rangueil le 18 mars

Une balade architecturale dans le quartier de Rangueil à Toulouse aura lieu le 18 mars à 10 heures. Un événement organisé en partenariat avec la Maison de l’Architecture Occitanie-Pyrénées, l’Office de Tourisme de Toulouse et le Service d’Animation de l’Architecture et du Patrimoine.

Deux parcours accompagnés de deux voix, celle d’un guide et celle d’un architecte, pour explorer de façon originale les bâtiments modernes et contemporains de Rangueil. Du campus universitaire en passant par le couvent du Stadium, cette balade vous permettra de comprendre les effets des courants architecturaux participant à l’identité de la ville.

Balade de 10h à midi.
Gratuit, jauge limitée, réservation en ligne : www.toulouse-tourisme.com
Sans réservation, nous ne pourrons vous garantir de places.
Se présenter au lieu de rendez-vous à la sortie du métro Université Paul Sabatier 10 min avant le départ.

Vous êtes inscrit mais vous avez un imprévu ? Prévenez l’Office de tourisme par mail : infos@toulouse-tourisme.com ou par téléphone : 05 17 42 31 31 afin qu’un autre participant puisse venir à votre place

Réservations en ligne!

Réalisé par : La Collab