Toulouse : la toute nouvelle avenue de Lyon doit sortir de terre fin 2026 début 2027

Une vision avant et après de l’avenue de Lyon.
©Toulouse Métropole / galerie blanche

Figurant parmi les grands projets urbains, la métamorphose de l’avenue de Lyon à Toulouse, entrera dès le troisième trimestre 2024 dans une phase très active dans le cadre de la première phase du projet Grand Matabiau quais d’Oc.

Après avoir présenté le vaste projet immobilier co-conçu par quatre agences d’architecture et deux de paysage coordonnées par le cabinet Hardel Le Bihan, la Ville de Toulouse et la Métropole garantissent que ce lieu, fort de son histoire maraîchère, tissera un lien fort entre le centre-ville, le canal et le faubourg, tout en respectant son identité et son âme. L’îlot de l’avenue de Lyon, tant les façades que les volumes, se rapportera aux socles patrimoniaux l’entourant : l’architecture toulousaine, l’esprit du faubourg et les bords du Canal du Midi.

RECREER UN QUARTIER EN LE MAINTENANT POPULAIRE

Lestée de ses anciens bâtiments depuis 2020, l’avenue de Lyon donnera ainsi naissance à un tout nouveau quartier. « Nous ne voulons pas créer un quartier extraordinaire, mais de le récréer en maintenant son côté populaire » exprime Annette Laigneau, vice-présidente de Toulouse Métropole en charge de l’urbanisme.

210 LOGEMENTS AVEC 40% DE SOCIAUX

Ce projet immobilier d’une surface plancher de 19000 m2 présenté par le groupement Bouygues Immobilier-Vinci Immobilier, va voir éclore 210 logements, avec un quota de 40% de sociaux. « 35% de logements locatifs sociaux sont imposés à Toulouse. Ces 5% supplémentaires compensent le fait que l’on ne peut pas en mettre dans la Tour Occitanie », explique Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et Président de la Métropole.

L’architecte Cyril Le Bihan indique que ce projet a pour volonté d’offrir une « haute qualité d’habiter ». Ainsi, il détaille les grands points : « Tous les logements seront traversants ou bi-orientés. La hauteur sous-plafond sera portée à 2,70 mètres pour pouvoir équiper les habitations de brasseur d’air et les surfaces habitables seront augmentées. Elles seront supérieures de 10% à la moyenne et tous les logements auront des espaces extérieurs privatifs de 6 à 50 m2. Les immeubles seront à taille humaine. Un palier ne desservira que deux à cinq logements et un bâtiment ne comportera pas plus de 25 logements. »

Cet îlot d’habitation à taille humaine avenue de Lyon ne dépassera pas les 35 mètres, soit 10 à 11 étages. Les bâtiments proches du Canal du Midi seront bien plus petits, avec au maximum 4 étages. « Les hauteurs répondent aux prescriptions de l’enquête publique. Nous évitons ainsi un effet couloir et de l’uniformité », précise Jean-Luc Moudenc, qui apprécie aussi que dans la végétalisation voulue par les pouvoirs, la majorité des toits seront végétalisés ou aménagés en toitures terrasses et partagés entre les habitants. Ainsi, une vue unique sur la Ville rose et le Canal sera offerte aux habitants.

Dans un grand respect environnemental, l’équipe Hardel Le Bihan et tous les acteurs permettent de compenser la construction neuve par un projet à faible impact carbone en brique, brique de réemploi, bois en structure et béton bas carbone.

Cet îlot d’habitation à taille humaine avenue de Lyon ne dépassera pas les 35 mètres, soit 10 à 11 étages. Les bâtiments proches du Canal du Midi seront bien plus petits, avec au maximum 4 étages.

© Virginlemon

PLUS DE 5000 M2 de COMMERCES ET DE SERVICES

Outre les logements, ce grand projet de l’avenue de Lyon comprend 5800 m2 d’activités, de commerces et de services, en faisant ainsi un quartier équilibré. Il est donc prévu un hôtel de 3500m2 avec environ 100 chambres, un « Pôle d’Innovation Sociale » à destination des personnes en situation d’exclusion, un restaurant solidaire de 300m2 et une résidence intergénérationnelle de 40 chambres.

Vert, ce nouveau quartier le sera avec plus de 200 arbres plantés. « La nature va retrouver sa place. Ce quartier a été avant totalement artificialisé », se félicite Jean-Luc Moudenc. Une artère qui fera aussi une belle place aux piétons et aux cyclistes, avec des trottoirs végétalisés, un mobilier urbain renouvelé, une nouvelle place, un nouveau parvis d’accès à la gare Matabiau et une nouvelle piste cyclable. Une toute nouvelle avenue de Lyon qui séduit déjà…

Programme : 210 logements, résidence intergénérationnelle (42 lgts), Hôtel de 100 chambres, pôle d’innovation sociale de Toulouse Métropole, commerces, activités ESS et ateliers.

Maîtrise d’ouvrage : Bouygues Immobilier, Vinci Immobilier.

AMO : L’Effet Urbain.

Équipe : Hardel Le Bihan (architecte et coordinateur), 2PMA, Atelier Rita, Cros Leclerc, Atelier APA (architectes associés), Atelier du Sillon et Topager (paysage), Lab Ingénierie (environnement), Mobius (réemploi).

Surfaces : 19 500 m² (logements et résidence intergénérationnelle 13 200 m², hôtel 4 000 m², commerces-activités ESS- ateliers 1 150 m², pôle d’innovation sociale 1 150 m²)

Calendrier : Livraison fin 2026, début 2027.

Matériaux : Bois et béton bas carbone (structure), briques de réemploi, béton agrégats de briques concassées, enduit (façades).

Certifications : RE 2020 seuil 2025 et 2028, Label BiodiverCity niveau argent, Label Biosourcé niveau 3, Bâtiment Durable Occitanie niveau or, NF habitat HQE niveau excellent.

Prix Architecture Occitanie 2023 : Trois projets primés par le jury, deux par le public

Projet lauréat: AAUN, École communale « les bergers des étoiles », Argelliers. ©Daniele Roco.

Organisée par la Maison de l’Architecture Occitanie – Pyrénées, en partenariat avec la Maison de l’Architecture Occitanie-Méditerranée et le soutien du Conseil régional de l’Ordre des Architectes Occitanie, la 12e édition du Prix de l’Architecture Occitanie a rendu son verdict. Trois projets ont été primés par le jury. Deux par le public.

Les membres du jury du Prix 2023, Margaux Darrieus, Fabrizio Gallanti et Charlotte Malterre-Barthes, ont récompensé trois projets qui expriment, à leur façon, des pratiques vertueuses de l’architecture.

Ils expliquent ainsi leurs décisions : « C’est un appel urgent à choisir des moyens d’actions efficaces pour la transition écologique, au service du plus grand nombre ». Et de poursuivre :

« Les projets que nous avons souhaité primer dépassent l’opposition trop rapide, trop confortable, entre ceux qui, inspirés par les sciences humaines et sociales, s’effaceraient dans le projet ; et les autres, bâtisseurs légitimes d’une discipline architecturale autonome. Ils n’opposent pas formes et processus. Ils magnifient la rencontre entre les deux. »

Concernant les prix du public, la compétition a été très indécise. Les nombreux votes en ligne ont été très serrés. Deux réalisations architecturales ont été primés.

Projet lauréat: BAST, E54, maison des associations, Montjoire. ©BAST.

Membres du jury 2023 :

• Margaux Darrieus, architecte, docteure en architecture, journaliste chez AMC, maîtresse de conférence en théorie et pratiques de la conception architecturale et urbaine à l’ENSA Bretagne

• Fabrizio Gallanti, architecte, directeur d’arc en rêve centre d’architecture (Bordeaux)

• Charlotte Malterre-Barthes, architecte, chercheuse, urbaniste, professeure adjointe en architecture et design urbain à l’EPFL – École polytechnique fédérale de Lausanne et en design urbain à la Harvard Graduate School of Design

Mention lauréat: Hors-pistes architectures, 5 projets d’occupation temporaire, Toulouse. ©Intercalaire.

RÉSULTATS DES PRIX 2023

Projets lauréats :
AAUN, École communale « les bergers des étoiles », Argelliers

Le jury précise qu’il s’agit d’une « architecture pour enfants qui n’est pas infantilisante, une architecture écologique qui n’est pas neo-vernaculaire, une architecture frugale qui ne le revendique pas. C’est une architecture qui travaille délicatement et comme un tout, la matière, le confort, la lumière, le rapport au paysage, les ambiances, sans tomber dans la rhétorique superficielle du bio-sourcé. Une école comme on en voit trop peu, qui dépasse les tendances, les injonctions réglementaires à la sobriété carbone, pour fabriquer un lieu intrinsèquement lié à son environnement climatique et social. »

BAST, E54, maison des associations, Montjoire

Le jury a « choisi de distinguer ce projet d’une agence dont on connaît bien désormais la démarche, car elle trouve ici un terrain d’application nouveau. Cette rénovation intelligente s’exprime évidemment par une radicalité savante, un maniérisme assumé, parfaitement maîtrisé. Pourtant, au-delà des images cette transformation lourde se met au service du plus grand nombre : par ses volumes et ses surfaces, par ses ouvertures sur le paysage, parce qu’elle ravive un patrimoine local estimé, par la diversité des ambiances intérieures qu’elle offre, par le soin avec lequel elle a regardé les qualités du déjà-là. »

Mention :
— Hors-pistes architectures, 5 projets d’occupation temporaire, Toulouse

Le jury reconnaît que « la démarche portée par Hors-Pistes est indissociable de celle de l’association Intercalaire, sa maîtrise d’ouvrage. C’est une démarche architecturale qui assume ne pas construire ou très peu, pour entretenir la valeur d’usage de lieux en déprise. L’architecte est ici l’acteur central d’une économie sociale et solidaire nécessaire au renouveau de la ville. »

Prix du public :
— V2S Architectes et NAS architecture, Piscine intercommunale, Quissac
— Encore Heureux Architectes, Cinéma Grand Central, Colomiers

Jean-Louis Cohen, personnalité majeure de l’architecture, n’est plus

Jean-Louis Cohen, personnalité majeure de l’architecture, s’est éteint, le 7 août, à l’âge de 74 ans, dans sa maison d’Ardèche, à cause d’une réaction allergique à une piqure de frelon. Le monde de l’architecture est aujourd’hui orphelin d’une figure rayonnante, d’un passeur d’histoire de l’architecture et de l’urbanisme.

Le monde de l’architecture est aujourd’hui orphelin d’une figure rayonnante, d’un passeur d’histoire de l’architecture et de l’urbanisme. Crédit : Mandanarch CC BY-SA 4.0.

Natif de Paris, ce petit-fils d’architecte obtient son doctorat en histoire de l’art en 1973. Il a ensuite soutenu en 1985, à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Ehess), une thèse de doctorat sur André Lurçat, membre important du Mouvement moderne d’après-guerre avec Le Corbusier, Perret et Mallet-Stevens.

UNE ASCENSION FULGURANTE

L’ascension de Jean-Louis Cohen est fulgurante. En effet, après avoir dirigé le programme de recherche architecturale au ministère de l’Equipement début des années 80, cet érudit d’architecture enseigne dans un premier temps à l’école d’architecture Paris-Villemin. Il occupe ensuite la chaire Histoire des villes à l’Institut français d’urbanisme de l’université Paris-VIII, jusqu’en 2005. Parallèlement, la ville de New York le nomme en 1994, « Sheldon H. Solow Professor in the History of Architecture », professeur à l’Institute of Fine Arts de l’université new-yorkaise.

HISTORIEN, THEORICIEN ET CRITIQUE

Jean-Louis Cohen, historien, théoricien et critique, a également été commissaire d’exposition, professeur et fondateur de la Cité de l’architecture et du patrimoine, à la suite d’une mission de préfiguration confiée le ministère de la Culture en 1997. L’institution, dont il a dirigé le Musée des monuments français et l‘Institut français d’architecture jusqu’en 2003.

Membre des conseils scientifiques du MoMA de New York, du Centre canadien d’architecture à Montréal, de l’Académie des arts de Berlin, entre autres, Jean-Louis Cohen était bien plus que cela. Son désir absolu de savoir, sa mémoire phénoménale, une dizaine de langues à son crédit, son plaisir de partager ses connaissances et son expérience plaçaient cet homme dans les êtres d’exception, dans le monde très prisé des grands passeurs.

Historien, théoricien et critique, il restera aussi à l’origine de travaux majeurs sur l’architecture et les villes au XIXe, XXe et XXIe siècles. Crédit Ivo Tavares Studio.

« UN GRAND HOMME DE COMBAT ET D’ENGAGEMENT »

Il demeurera aussi ad vitam aeternam l’architecte à l’origine de travaux majeurs sur l’architecture et les villes au XIXe, XXe et XXIe siècles. Les hommages élogieux ne cessent d’abonder. le Conseil national de l’Ordre des architectes l’a notamment présenté comme un « grand homme de combat et d’engagement, notamment pour la sauvegarde du patrimoine moderne du XXe siècle »

Grand Prix d’Urbanisme 2023

 

Grand Prix d’Urbanisme 2023

Le Grand Prix d’Urbanisme 2023 : une récompense de l’engagement envers la réhabilitation des territoires ruraux !

Simon Teyssou lauréat du Grand Prix d'Urbanisme 2023.
Atelier du Rouget

Simon Teyssou lauréat

Le Grand Prix d’Urbanisme 2023 a récompensé Simon Teyssou, architecte urbaniste pour son engagement envers la réhabilitation des territoires ruraux.

l‘Ordre National des Architectes distribue annuellement cette distinction prestigieuse depuis sa création en 1989. Il met en avant le rôle crucial de ces techniciens de la construction dans le développement des villes et des espaces de vie.

Valorisation des territoires ruraux : Pour une approche essentielle de l’urbanisme.

 

L‘Aménagement des espaces publics à visée écologique occupe une place centrale dans la transformation des villes et des territoires ruraux. C’est pourquoi les acteurs majeurs de la profession intègrent des solutions liées aux défis écologiques et sociaux contemporains. C’est donc pour sa vision novatrice et son engagement sans faille en faveur de la réhabilitation des territoires ruraux que Simon Teyssou, directeur de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand, a été récompensé cette année.

Atelier du Rouget Simon Teyssou et Associés;
©Benoît Alazard
Atelier de Rouget Simon Teyssou et associés
©Christophe Camus

Un regard neuf sur l’architecture et la ruralité.

En matière d’architecture, Simon Teyssou s’ancre dans le réel, repensant sans cesse notre rapport à l’espace et à la ruralité. Il a su ainsi proposer  des solutions adaptées aux spécificités des territoires ruraux. Son agence, située dans le Cantal, est le creuset de ses idées novatrices et de ses projets concrets. En valorisant les ressources locales et en intégrant les savoir-faire régionaux il a créé des espaces urbains harmonieux et durables.

 

Atelier de Rouget Simon Teyssou et associés.
©Christophe Camus

Focus sur l’écologie

 

Dans ses projets, l’architecte est à l‘avant-garde d’une approche de l’aménagement qui considère à la fois l’aspect architectural, social et environnemental. Il définit  des espaces de vie durable qui préservent l’identité et les ressources locales. Il doit collaborer avec les acteurs locaux afin de  mobiliser les ressources disponibles sur place. C’est grâce à ce concours réciproque que les les constructions et les réhabilitations se réalisent. De cette manière, l’architecte -urbaniste apporte des réponses concrètes aux nouveaux défis écologiques auxquels nous sommes confrontés.

Atelier de Rouget Somon Teyssou et Associés
©Christophe Camus

Architecture durable

Cette distinction témoigne de la reconnaissance de l’engagement de Simon Teyssou et de son impact sur la transformation des territoires ruraux. En conjuguant aménagement, architecture et durabilité, il incarne la vision d’un avenir où les espaces de vie sont conçus de manière équilibrée, respectueuse de l’environnement et propice à l’épanouissement des communautés locales.

Toulouse : l’espace Croix-Baragnon nouveau temple de l’architecture

Le projet de réhabilitation de la Cour Baragnon a été confiée à Scalène architectes. @scalène.

L’espace Croix-Baragnon, haut lieu mythique culturel à Toulouse, va vivre une mutation exceptionnelle en devenant le nouveau temple de l’architecture. Cet hôtel construit en 1873 par Henri de Sahuqué, de style haussmannien, abrite dorénavant le CAUE 31 (conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement). Avant d’autres arrivées au service de l’architecture notamment.

UNE VITRINE TOULOUSAINE DE L’ARCHITECTURE, DES PAYSAGES ET DE L’ENVIRONNEMENT

La Cour Baragnon est ainsi promise à terme de devenir une vitrine toulousaine de l’architecture, des paysages et de l’environnement dans la région. Un site dont la réhabilitation a été confiée à Scalène Architectes.

Alors que la CAUE 31 a déjà investi les lieux, les travaux se poursuivent en ce mois de février. Crédit. Kansei TV.

Propriété de la ville depuis plus de 120 ans, cet immeuble de près de 2700 m2 de surface a été repris, après appel d’offre, par conjointement le groupe de promotion immobilière Carle, le CAUE 31 et l’Ordre régional des architectes d’Occitanie. Le CAUE 31, alors que des travaux se poursuivent actuellement, a déjà pris ses quartiers. Nicolas Delbert, en charge de la sensibilisation des publics au CAUE 31, précise la mission de cet organisme : « Le CAUE 31 est un organisme associatif financé par la taxe d’aménagement votée par le Département de la Haute-Garonne. Nos missions sont le conseil, la sensibilisation du public, gratuits, aux projets de construction et de restauration. »

LE CAUE 31 A DEJA PRIS SES QUARTIERS

Nicolas Delbert ajoute que « Les bureaux administratifs et le siège de l’association se trouvent désormais à cette nouvelle adresse. Un centre de ressources et d’interprétation dans le domaine de l’architecture, des paysages et de la qualité du cadre de vie et une galerie, la Galerie 24, salle d’exposition sur deux niveaux donnant sur la rue, seront ouverts au public au mois de mai (le 24 mai probablement pour la galerie) ».

Un plateau réceptif et un restaurant doivent aussi être mis en place, alors que la Galerie 24, salle d’expositions, doit ouvrir en ce mois de mai 2023. Crédit Kansei TV.

BIENTOT UN PLATEAU RECEPTIF ET UN RESTAURANT

Dans le calendrier d’occupation de ce lieu, les bureaux de l’Ordre régional des architectes d’Occitanie, le groupe du promoteur Guillaume Carle, et le groupe de communication évènementielle Médiane devraient ensuite prendre place. Un hôtel où un plateau réceptif et un restaurant doivent prochainement prendre vie.

Haute-Garonne | Les CAUE d’Occitanie (les-caue-occitanie.fr)

scalene

Conseil Régional de Occitanie | Ordre des architectes

Groupe CARLE | (groupe-carle.com)

Montauban : « Ingres Hôtel », une sacrée métamorphose

« Ingres Hôtel » trois étoiles comptera 99 chambres (215 avec les chambres quatre étoiles de l’abbaye des Capucins) deux restaurants panoramiques, et un amphithéâtre de 200 places. Crédit Architecte DPLG, Mariano Marcos et Stéphane Lafon.

Une sacrée métamorphose. Le nouvel « Ingres Hôtel » 3 étoiles à Montauban, programmé pour ouvrir en mars 2024, comptera au final 99 chambres, deux restaurants panoramiques et un amphithéâtre de 200 places. Prolongeant l’hôtel 4 étoiles de l’abbaye des Capucins et ses 116 chambres, sur le quai Montmurat, tout cet ensemble hôtelier totalisera donc 215 chambres.

UN ENSEMBLE HOTELIER DE 215 CHAMBRES

Confiée à un duo d’architectes, Architecte DPLG, Mariano Marcos et Stéphane Lafon, cette nouvelle version a, ainsi, été dessinée et définie pour perpétuer le rythme des palais édifiés à partir du XVIIe siècle sur la longueur du quai Montmurat. Au final, cette bâtisse de six étages, pour un coût total de 12 millions d’euros, surplombera une partie de la préfecture tarn-et-garonnaise.

UNE VUE PANORAMIQUE SUR LA VILLE

Pour ajouter à son charme, « Ingres Hôtel », et ses trois ascenseurs, offrira un bar et deux restaurants panoramiques à la jauge fixée à 300 personnes. Le directeur de l’abbaye des Capucins voit cette arrivée du plus bel œil : « Cet hôtel proposera une remarquable vue panoramique sur la ville. Il renforcera ainsi l’attractivité locale et attirera, outre des clients de loisirs et d’affaires, aussi une clientèle évènementielle. »

« Ingres Hôtel » va entraîner une vraie mutation sur les berges du Tarn à proximité du musée Ingres Bourdelle. Crédit: Ville de Montauban.

PAS D’EQUIVALENT A TOULOUSE

Actuellement, les grues, les camions et les artisans ne chôment pas quai Montmurat pour respecter le calendrier d’un chantier monumental débuté il y a un an.  Des travaux entraînant une réelle mutation sur les berges du Tarn, à proximité du Musée Ingres Bourdelle.

Un projet monumental en effet, car outre les 99 chambres trois étoiles, en plus des 116 quatre étoiles, ce complexe sera aussi doté de 270 places de parking, d’un spa, d’une piscine, de 1200 m2 de salles de réunion et d’un amphithéâtre de 200 places. Le tourisme d’affaires représentant déjà 50% du chiffre d’affaires de l’abbaye des Capucins ne pourra donc que croître.

Avec « Ingres Hôtel », ce complexe hôtelier n’aura pas en capacité d’équivalent comparable à Toulouse.

« 200 PLAN LIBRE, Anatomie d’un journal d’architecture », une anthologie format collector

Pour fêter ses 20 ans et la sortie de son 200e numéro, la revue Plan Libre s’édite en format collector. Crédit MAOP.

La Maison de l’Architecture Occitanie-Pyrénées crée l’événement avec la sortie de « 200 PLAN LIBRE, Anatomie d’un journal d’architecture », une anthologie en format collector. Ainsi, pour fêter ses 20 ans et la sortie de son 200e numéro, la revue Plan Libre s’édite en ouvrage unique de 328 pages proposant des articles réédités, annotés ou inédits. Un tirage limité de 800 exemplaires qui célèbre avec élégance et professionnalisme l’amour de l’architecture et du papier !

L’ARCHITECTURE EN TANT QUE DISCIPLINE, ENSEIGNEMENT ET PROFESSION

Le livre « 200 PLAN LIBRE, Anatomie d’un journal d’architecture » traduit l’évolution d’une revue mensuelle à travers ses contributeurs, les visions éditoriales et les versions graphiques successives.
Au-delà du journal format papier, cet ouvrage remarquable, qu’est vraiment « 200 PLAN LIBRE, Anatomie d’un journal d’architecture », parle d’architecture et de ses évolutions, au titre de discipline, d’enseignement, et de profession.

Cet ouvrage évoque l’architecture autant en tant que discipline, enseignement et profession. Crédit MAOP.

« 200 PLAN LIBRE, Anatomie d’un journal d’architecture », c’est aussi un regard rétrospectif, honnête et critique sur la revue. Plusieurs chapitres se succèdent. Ainsi comment parlait-on d’architecture il y a 20 ans ? Comment en parle t-on maintenant ? Quels sont les sujets de prédilection ? Les termes les plus répétés ? Les architectes les plus référencé·es ? Quelles places ont pris les rubriques successives ? […]

L’ouvrage vous livre avec véracité une sélection réfléchie d’articles déjà parus et actualisés ou annotés. Mais aussi des iconographies analytiques et des articles inédits d’auteurs invités.

Cet ouvrage propose une sélection réfléchie d’articles déjà parus et actualisés ou annotés. Crédit MAOP.

DES LECTURES, DES FAC-SIMILES, DES RECUEILS D’IMAGE ET UNE ANALYSE DE DONNEES

Au sommaire de « 200 PLAN LIBRE, Anatomie d’un journal d’architecture », figurent donc :

Des Lectures : des textes réflexifs et inédits d’auteurs invités autour de l’évolution de la discipline, de l’enseignement, de la profession et de la publication.
Des Fac-Similés: une sélection d’articles déjà parus et actualisés ou annotés qui ont marqué l’histoire de la revue ou de l’architecture.
Des Recueils d’images : une mise au point sous forme de cadavre exquis, autour de l’iconographie au fil des pages de la revue.
Une analyse de données : regard graphique et analytique sur les notions, les thèmes, les chiffres et les gens qui ont fait et font Plan Libre.

Cette bible de l’architecture, « 200 PLAN LIBRE, Anatomie d’un journal d’architecture », a reçu la contribution des personnalités suivantes :

Bernard Catllar, Guillaume Aubry, Bernard Bachelot, Guillaume Beinat, Serge Binotto, Stéphane Bonzani, Vincent Boutin, Andrea Branzi, Bernard Catllar, Fabien Castaing, Paul Chemetov, Tony Côme, Caroline Corbasson, Mahier Cordier-Jouanne, Olivier Cugullière, Dach & Zephir, Carlotta Daró, Christine Desmoulin, Jean-Philippe Dubourg, Barthélémy Dumons, Daniel Estevez, Charlette Fremont, Xavier Wrona, Jerôme Gaillardet, GENS architectes, Herman Hertzberger, Christophe Hutin, Louis Kahn, Gilly Karjevsky, Rem Koolhaas, Anne Lacaton, Edmond Lay, David Malaud, Sébastien Martinez-Barat, MBL architectes, Alexandra Midal, Jacques Munvez, Yann Ott, Thierry Paquot, Thomas Paturet, Joanne Pouzenc, Jean Prouvé, Philippe Rahm, Gérard Ringon, Denise Scott Brown, Peter Szendy, Rosario Talevi, Gérard Tiné, Pierre Vanni, Robert Venturi, Xavier Wrona, Francine Zarcos…

Le livre est disponible en prévente. En commandant votre ou vos exemplaire(s), vous profitez d’un tarif réduit, des frais de port offerts. Crédit MAOP.

RÉSERVEZ – SOUTENEZ – RECEVEZ !

Le livre est disponible en prévente. En commandant votre ou vos exemplaire(s), vous profitez d’un tarif réduit, des frais de port offerts ; mais surtout, vous soutenez 20 ans de publication passée, et à venir !

Campagne de prévente en ligne : http://urlr.me/n419Z

L’ouvrage anniversaire de Plan Libre est un projet de la Maison de l’Architecture Occitanie-Pyrénées avec MBL architectes et l’atelier Documents.
Avec le soutien du Conseil régional de l’ordre des architectes Occitanie.

 PRÉVENTE EN LIGNE

Caserne de pompiers Jacques-Vion : un collectif d’architectes et d’artistes veut la sauver

Ce collectif a lancé une pétition et interpellé la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, afin qu’elle classe ce chef d’œuvre d’architecture signé Pierre Debeaux (1925-2001). Crédit Vincent Boutin

Après des riverains toulousains, un collectif d’architectes et d’artistes de renommée mondiale veut sauver la caserne de pompiers Jacques-Vion, située quartier Saint-Cyprien à Toulouse. Pour ce faire, ils ont lancé une pétition et interpellé la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, afin qu’elle classe ce chef d’œuvre d’architecture signé Pierre Debeaux (1925-2001), mis en vente au plus offrant sans protection opposable à sa démolition par la municipalité toulousaine en octobre dernier.

QU’ELLE SOIT VITE PROTÉGÉE AU TITRE DES MONUMENTS HISTORIQUES

Ce collectif « pour la reconnaissance et la protection de l’œuvre de Pierre Debeaux » réclame de ce fait que ce site exceptionnel soit très vite protégé au titre des monuments historiques. « Alors que tant d’œuvres dans l’histoire ont disparu, détruites par la violence des barbares, c’est l’ignorance aujourd’hui qui guette les œuvres de l’esprit et les détruit avec un aveuglement plus impitoyable encore » écrivait Stéphane Gruet dans « L’artiste et le géomètre », ouvrage consacré justement à l’architecte Pierre Debeaux. Un propos qui s’avère prémonitoire au moment où la caserne Jacques-Vion est sous la menace d’une infondée destruction.

La destruction de l’auditorium de la caserne de pompiers Jacques-Vion ou de tout l’ensemble, serait « une perte irréparable, une mépris du génie de Pierre Debaux ». Crédit Vincent Boutin.

RICCIOTTI, BUREN, BOUCHAIN, MESSAGER… ONT SIGNÉ

Stéphane Gruet, fondateur de ce collectif, architecte, philosophe, fondateur de la revue et des éditions Poïésis, qui a déjà reçu le soutien de plus de 200 personnalités signataires du monde de l’architecture, des arts et de la culture en France et dans le monde.

Et notamment parmi toutes ces sommités, Rudy Ricciotti, architecte, commandeur des arts et lettres, Grand Prix national de l’architecture, Daniel Buren, sculpteur, commandeur des arts et lettres, Praemium Imperiale 2007, Patrick Bouchain, architecte-urbaniste, commandeur des arts et lettres, Global Award for Substainable Architecture 2009, ou encore Annette Messager, Plasticienne, commandeur de la Légion d’Honneur

« UNE PERTE IRREPARABLE »

Pour les pétitionnaires, la caserne de pompiers Jacques-Vion, qualifiée de « grande œuvre », serait « une perte irréparable si l’on venait à démolir toute ou partie de l’ensemble qu’elle constitue ».

Revendiqué comme son œuvre majeure par Pierre Debeaux, qui a aussi réalisé 80% de la construction du pic du Midi et le monument à la gloire de la Résistance à Toulouse, cet ouvrage est pour ses ardents défenseurs « un exemple irremplaçable de réinterprétation libre et vigoureuse de l’histoire de l’architecture ».

Ils louent notamment « l’inventivité des structures et le jeu puissant et subtil des volumes qui forment un tout cohérent dont les éléments sont tous harmoniquement liés : le grand hall monumental, le péristyle de la cour qui ouvre sur les allées Charles-de-Fitte, l’escalier d’honneur, la chapelle et l’auditorium avec leurs voûtes en coffrage perdu, les ateliers voûtés, la tour d’exercice d’une extraordinaire virtuosité. Mais aussi « le gymnase couvert comme le hall d’une nappe structurelle auto-tendue et les logements enfin, qui doivent être mis aux normes dans le respect de l’architecture de la caserne. »

L’hyperboloïde directeur du grand Hall est repris par deux familles de paraboloïdes hyperboliques, qui réunissent les charges sur quatre piliers monumentaux. Crédit Vincent Boutin.

« UN MEPRIS DU GENIE HUMAIN »

Dans cette tribune parue dans le quotidien « Libération », le collectif s’interroge au moment où l’urgence climatique nous oblige à des choix d’urgence : « Il nous est interdit de continuer à démolir pour reconstruire toujours plus, ne faut-il pas impérativement promouvoir la sobriété, la résilience, la réhabilitation et le réemploi pour une évolution plus “durable” de nos villes ? ». Pour eux, ce serait un mépris total du génie humain de Pierre Debeaux, autant qu’une aberration écologique au nom d’une économie budgétaire insignifiante. Affaire à suivre.

Retrouvez la pétition  la pétition.

Student Hotel de Toulouse : un hôtel mixte géant prochain spot de l’été

Un mix entre résidence hôtelière étudiante et hôtellerie d’affaire qui comprend 354 chambres
©Student Hotel

L’ancienne caserne Compans-Caffarelli vit aujourd’hui une seconde vie avec le Student Hotel. Imaginée en 2016, la résidence hôtelière originale avec piscine sur le toit, promis prochain spot de l’été, trône dorénavant place de l’Europe à Toulouse.

354 CHAMBRES

Cet établissement luxueux et top moderne de 10.000 m2, a été réalisé par le cabinet Kardham Architectures. Le Student Hotel comprend 354 chambres meublées avec salle de bain, dont 190 destinées aux étudiants, allant de 18 à 21 m2, et s’adresse aussi aux salariés en mission dans la Ville rose ou aux touristes. Une résidence bien dans l’esprit design dynamique type « Mama Shelter ».

Une piscine sur le toit avec un rooftop de 130 m2
©Student Hotel

UNE PISCINE ET UN ROOFTOP SUR LE TOIT

Positionné en majesté en face du campus Ynov dédié aux métiers du monde digital, le Student Hotel jouit aussi d’un lieu de restauration 24h sur 24, d’une piscine et d’un rooftop de 130 m2. Mais aussi d’une salle de sport nouvelle génération, d’une salle de cinéma, des lieux de divertissements (ping-pong, billard, piano…), d’espaces insonorisés de travail, de salles de coworking, d’un salon e-gaming et d’une laverie.

Une réelle caverne d’Ali Baba destinée à être un incontournable site à Toulouse au cœur d’une place de l’Europe rénovée, relookée et modernisée.

La chaîne d’hôtellerie néerlandaise, déjà implantée à Paris, Madrid, Vienne ou Berlin, déclame donc ici à Toulouse une ambition avouée d’être the place to be. La volonté affichée par la direction est de générer des échanges entre les étudiants en mettant en exergue la culture locale.

Des chambres meublées avec salle de bain allant de 18 à 21 m2
©Student Hotel

LA SECURITE PRIORISEE

La sécurité du Student Hotel est aussi priorisée avec des caméras de surveillance et la présence d’un agent de sécurité 24h sur 24. Le visiteur extérieur, hôtellerie d’affaires, fait aussi parti de la clientèle cible, qu’il occupe le Student Hotel pour des séminaires, pour se restaurer ou profiter des multiples équipements. Un forfait de 100 euros par mois est ainsi proposé, avec bien sûr accès à la piscine, avec bar et service restauration, située au 6e étage avec vue imprenable sur la place de l’Europe.

Avec la réalisation de ce projet urbanistique pharaonique, la place de l’Europe, la plus grande de la ville, 20.000 m2, deux fois la place du Capitole, est passée à 12.000 m2. La nouvelle place to be in fine.

Student Hotel

Toulouse

1 Rue de Sebastopol , 31000, Toulouse

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Projets : le nouveau site dédié aux concours et consultations d’architecture

Projets, un atlas factuel d’architectures possibles sur le Région Occitanie. @Maison de l’Architecture Occitanie- Pyrénées.

Projet. On définit comme projet l’image d’une situation, d’un état que l’on pense atteindre. En architecture, un projet est plus précisément la représentation en plan, en coupe et en élévation d’un bâtiment à construire. De cet état de fait, la Maison de l’Architecture Occitanie-Pyrénées a pris le parti de présenter un atlas factuel d’architectures possibles sur la Région Occitanie. Une plateforme de publication des concours et consultations d’architectures justement baptisée…Projets.

Développé en partenariat avec Toulouse Métropole et Oppidéa/Europolia, le site Projets a reçu le soutien actif de la Région Occitanie, du Conseil départemental de la Haute-Garonne et de la DRAC Occitanie.

CONSTRUIRE : UNE DEMARCHE COLLECTIVE

Construire est une démarche collective et concertée, entraînant bénéficiaires, programmateurs, équipes de maîtrise d’œuvre, décisionnaires, entrepreneurs et artisans. En partant de ce principe, Projets s’engage à démontrer que chaque architecture bâtie est la finalité d’un long processus. Un processus comprenant la négociation, l’interprétation, la conception et les expertises qui fait que nos territoires sont ainsi ce qu’ils sont. Un territoire où uniquement le résultat est vu. Une réalisation qui ensuite vivra l’expérience du temps et de son intégration dans le paysage social et bâti.

Projets, une bibliothèque ouvrant sur la diversité, la richesse et la singularité de la création architecturale dans une situation donnée. @Maison de l’Architecture Occitanie-Pyrénées.

DONNER A VOIR

La volonté de Projets est justement de rendre visible et accessible ce processus. Et ce, en rendant consultables les diverses propositions des concours et consultations d’architecture. Donner à voir est ainsi le crédo de Projets. C’est donc faire la lumière et valoriser les travaux de la corporation des architectes, des jeunes agences comme des plus expérimentées investies lors des consultations.

UN RICHE OUTIL D’INFORMATIONS

Projets se présente de ce fait comme un riche et nourri outil d’informations. Une bibliothèque ouvrant sur la diversité, la richesse et la singularité de la création architecturale dans une situation donnée. Projets ne livre pas les résultats construits, mais les intentions proposées. C’est donc plus un aide-mémoire facilitant la compréhension et offrant au public une libre analyse des faits. Et ainsi mieux comprendre les évolutions de la ville, de la métropole et de la région.

Maison de l’Architecture Occitanie — Pyrénées
05 61 53 19 89 — contact@maop.fr
1 rue Renée Aspe, 31000 Toulouse

Maison de l’Architecture Occitanie — Pyrénées (maop.fr)

 www.projets.archi 

Réalisé par : La Collab