L’extension du Port de Port-La Nouvelle : Une Vision Tournée vers l’Énergie Renouvelable et le Développement Économique

Le projet d’extension du Port de Port-La Nouvelle, un ambitieux chantier engagé dans le développement durable, se profile comme un élément catalyseur pour l’économie régionale en Occitanie.

Cette expansion vise à transformer le port en un pôle majeur pour l’éolien flottant et l’hydrogène vert en Méditerranée.

 

Un Projet d’Infrastructure Majeur

L’extension du port, pilotée par la société NGE et la Semop Port-La Nouvelle, a commencé avec des travaux significatifs incluant le terrassement et la préparation pour le nouveau bassin portuaire. Le projet inclut également la construction d’un nouveau môle et l’installation d’une usine de production d’hydrogène, marquant l’engagement du port vers des sources d’énergie plus propres.

Les travaux, qui ont débuté en juin dernier, devraient se conclure en septembre 2024, avec une phase finale d’installation des équipements nécessaires sur les quais.

L’ensemble du projet représente un investissement substantiel de plusieurs centaines de millions d’euros, impliquant des contributions financières de la région Occitanie, de l’État français et des collectivités locales.

©PortLaNouvelle

Développement Durable et Économie de l’Énergie

L’extension du port inclut la création d’un terminal dédié aux énergies marines renouvelables. Ce terminal vert est conçu pour faciliter la construction industrielle des projets de fermes éoliennes flottantes.

La surface du port va tripler, passant de 60 à 210 hectares, permettant ainsi de gérer une capacité accrue pour le trafic portuaire et les activités logistiques.

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Impact Économique et Social

Cette transformation va non seulement augmenter la capacité de manutention du port mais aussi stimuler l’économie locale par la création d’emplois directs et indirects.

L’objectif est de développer Port-La Nouvelle en tant que hub principal pour l’éolien flottant et l’importation d’hydrogène vert, positionnant ainsi la région comme leader européen dans la transition énergétique.

Engagement des Parties Prenantes

La gouvernance de ce projet est assurée par une société d’économie mixte, la Semop, qui inclut des partenaires publics et privés. Cela garantit une collaboration étroite entre les acteurs régionaux et les entreprises, favorisant une réalisation efficace des objectifs du projet.

L’extension du Port de Port-La Nouvelle illustre parfaitement la vision d’avenir de la région Occitanie, démontrant son engagement envers la préservation de l’environnement et le développement économique durable​

La première phase des travaux du terminal éolien de Port La Nouvelle est sorti de terre. © Euroports

Lutte contre l’Artificialisation des Sols : Les Enjeux du Zéro Artificialisation Nette (ZAN) en Occitanie

L’Occitanie, comme d’autres régions françaises, se trouve à la croisée des chemins entre développement nécessaire et préservation environnementale.

Explorons la problématique de l’artificialisation des sols en Occitanie, les défis, les projets en cours, et les mesures réglementaires en place pour atteindre l’objectif du Zéro Artificialisation Nette (ZAN).

Comprendre l’Artificialisation des Sols

L’artificialisation des sols désigne la transformation des terrains naturels, agricoles ou forestiers en surfaces imperméabilisées ou bâties. Cette transformation entraîne une perte de biodiversité, une augmentation des risques d’inondation, et une détérioration des écosystèmes naturels. En Occitanie, l’expansion rapide des zones urbaines et industrielles pose un défi majeur.

Le Cadre Légal : La Loi Climat et Résilience

Adoptée en août 2021, la loi Climat et Résilience fixe l’ambitieux objectif de « zéro artificialisation nette » d’ici 2050. L’objectif intermédiaire est de réduire de moitié la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2031 par rapport à la décennie précédente. Pour soutenir cet objectif, la loi a introduit des mesures pour freiner le développement urbain incontrôlé et encourager des pratiques plus durables.

Projets d’Envergure et Exemptions

L’État a classé certains projets comme étant d’« envergure nationale ou européenne » pour ne pas impacter les quotas de ZAN des régions. En Occitanie, plusieurs projets majeurs, tels que le développement de Port-La Nouvelle et divers projets d’infrastructures, bénéficient de cette classification. Ces projets couvrent plus de 1 100 hectares, représentant une part significative des 12 500 hectares nationaux exemptés.

Exemples Spécifiques en Occitanie

  1. Port-La Nouvelle : Le développement de ce port vise à renforcer l’économie locale mais artificialisera 50 hectares.
  2. Hyd’Occ à Narbonne : Ce projet de production d’hydrogène occupe 10 hectares et joue un rôle crucial dans la transition énergétique régionale.
  3. Prison de Rivesaltes : S’étendant sur 20 hectares, ce projet soulève des questions sur l’équilibre entre développement nécessaire et conservation des terres.
  4. Ligne à Grande Vitesse Montpellier-Perpignan : Nécessitant 189 hectares, ce projet illustre le dilemme entre développement des infrastructures et conservation des espaces naturels.

Implications et Défis

L’augmentation du seuil de réduction de l’artificialisation à 54,50 % pour les régions en échange des exemptions de l’État offre une marge de manœuvre mais aussi des défis. Les autorités locales doivent jongler entre développement économique et obligations environnementales, un équilibre souvent difficile à maintenir.

La première phase des travaux du terminal éolien de Port La Nouvelle est sorti de terre. © Euroports

Vision Future et Actions Nécessaires

Pour que l’Occitanie atteigne ses objectifs de ZAN, une planification méticuleuse et une collaboration entre les différents niveaux de gouvernement et les parties prenantes sont essentielles. La région doit également innover en adoptant des pratiques de développement durable, comme la désimperméabilisation des sols et la revitalisation des espaces déjà dégradés.

Bien que l’Occitanie soit confrontée à des défis significatifs en matière d’artificialisation des sols, les efforts réglementaires et les projets adaptés doivent être conçus pour garantir un avenir où développement économique et préservation de l’environnement coexistent harmonieusement. La réussite de ces initiatives sera cruciale pour le bien-être des générations futures en Occitanie et au-delà.

La Halle Nova à Montpellier : Un nouveau jalon pour l’urbanisme et l’innovation

Le 20 mars 2024 a marqué une étape clé pour la ville de Montpellier avec la pose de la première pierre de la Halle Nova, un projet ambitieux visant à transformer le quartier de Cambacérès en un vibrant écosystème tertiaire. 

Conçu pour être un hub d’innovation et un espace polyvalent, ce projet illustre parfaitement la vision de la métropole pour un développement urbain durable et connecté.

 

Un projet ancré dans l’innovation architecturale

La Halle Nova, conçue par le renommé cabinet d’architecture [Nom de l’architecte ou cabinet], promet de devenir un point de repère dans le paysage urbain de Montpellier. L’architecture du bâtiment reflète une approche moderne et éco-responsable, utilisant des matériaux durables et des technologies de pointe pour minimiser son empreinte écologique. Le design vise à créer un espace ouvert et lumineux, favorisant le bien-être des utilisateurs et encourageant les interactions.

Les grandes étapes du projet

La genèse de la Halle Nova remonte à la planification initiale en 2022, avec une série de consultations publiques qui ont façonné la vision du projet. Après la sélection du design en 2023, la construction a officiellement commencé en mars 2024, avec une achèvement prévu pour le milieu de 2026.

Cette timeline montre l’engagement des parties prenantes à mener ce projet complexe à terme dans les délais prévus.

Les acteurs clés impliqués

Ce projet d’envergure repose sur la collaboration entre plusieurs acteurs clés, dont la mairie de Montpellier, le cabinet TAILLANDIER ARCHITECTES ASSOCIÉS pour l’écriture architecturale, par le paysagiste COLOCO pour l’écriture végétale et par SAMANTHA DUGAY ARCHITECTURE pour le socle commercial.

Ensemble, ils ont formé un consortium dédié à la réussite du projet, en assurant non seulement le financement mais aussi en veillant à ce que les spécifications techniques et les normes environnementales soient respectées.

Impact sur la communauté et l’économie locale

L’impact de la Halle Nova sur la communauté de Montpellier est multiple. Économiquement, le projet devrait générer de nombreux emplois, tant pendant la phase de construction que dans la gestion des installations terminées. Socialement, il offrira un espace public de qualité, avec des zones vertes, des espaces de coworking, et des installations culturelles qui enrichiront la vie communautaire. Enfin, il est prévu que ce projet serve de catalyseur pour d’autres développements dans la région, stimulant ainsi l’investissement et l’innovation dans tout le quartier de Cambacérès.

©Halle Nova Montpellier

 

La Halle Nova n’est pas seulement un projet de construction ; c’est une vision de l’avenir de Montpellier en tant que métropole dynamique et innovante. Avec ses fondations ancrées dans le développement durable et l’architecture avant-gardiste, la Halle Nova est destinée à devenir un modèle pour les futurs projets urbains en France et en Europe.

Pour Montpellier, ce projet représente une étape significative vers la réalisation de son ambition de devenir un leader en matière d’urbanisme et d’innovation architecturale.

Plus d’information sur https://hallenova.com/

 

Transformation de Toulouse-Francazal : Un Hub Innovant pour les Mobilités Décarbonées

Toulouse Métropole se tourne vers l’avenir avec un ambitieux plan de reconversion pour l’ancienne base militaire de Francazal.

Découvrez les détails de cette initiative prometteuse qui vise à établir un campus dédié aux mobilités de demain


Une Nouvelle Vision Après Hyperloop
Au cœur de la région Occitanie, la base aérienne de Toulouse-Francazal entame un virage stratégique majeur. Après l’abandon du projet Hyperloop, la Métropole de Toulouse réoriente ses ambitions et investit dans un avenir prometteur, axé sur les technologies propres et les transports de demain. Ce nouveau chapitre illustre la résilience et la capacité d’innovation de Toulouse, prête à devenir un pionnier des mobilités décarbonées.

Il y a un an, le souffle de l’innovation semblait faiblir avec le déclin d’Hyperloop. Aujourd’hui, Toulouse Métropole transforme cet obstacle en opportunité, révélant sa vision pour l’ancienne base militaire de Francazal. Ce site historique, acquis en 2020, se prépare à devenir un épicentre de l’innovation en matière de transports écologiques et durables.

L’Éclosion d’un Campus Innovant
Avec un financement de plus de 100 millions d’euros, la Métropole entend ériger un campus avant-gardiste des mobilités décarbonées. Ce hub accueillera chercheurs, startups et industriels, convergents autour de projets novateurs.

L’objectif ? Développer les transports de demain, moins polluants et plus respectueux de notre environnement.

 

Acteurs de Changement et Innovations
Parmi les protagonistes de cette transformation, Aura Aéro envisage d’élargir son emprise pour produire un avion régional hybride-électrique. Easymile, connue pour ses navettes autonomes, renforce également l’attrait technologique du site.

Le Techno campus, dédié à l’hydrogène, symbolise cette dynamique, promettant de catalyser les collaborations et l’innovation.

Des Défis à l’Horizon
Tout projet d’envergure rencontre ses défis. Pour Francazal, il s’agit de transformer une ancienne infrastructure militaire en un pôle technologique rayonnant.

Cela nécessitera une collaboration étroite entre les acteurs locaux, les entreprises et la communauté scientifique pour concrétiser la vision d’un transport durable.

Périmètre ZAC Francazal ©ToulouseMetropole

©Compagnie de Phalsbourg

Un lieu d’innovation ouvert sur l’extérieur
Le renouveau de Francazal ne se fera pas en vase clos. Il implique une interaction profonde avec la communauté toulousaine, offrant des opportunités d’emploi et stimulant l’économie locale. Le projet vise également à s’intégrer harmonieusement dans le tissu urbain, enrichissant la vie des habitants tout en préservant l’environnement.

La reconversion de Toulouse-Francazal incarne un message d’espoir et d’ambition, symbolisant la transition vers une mobilité plus propre et un avenir durable.

Le projet de reconversion du site de Francazal envisage non seulement la création d’un pôle d’excellence mais aussi l’amélioration de la qualité de vie des résidents et salariés locaux. L’initiative prévoit l’intégration d’espaces verts, ainsi que des zones dédiées aux loisirs, au sport et au travail.

L’une des attentes principales de la communauté de Cugnaux est l’aménagement d’un grand espace vert. Francazal est envisagé comme une option viable pour répondre à ce besoin, offrant une alternative à la base de loisirs de La Ramée, et serait accessible à pied ou à vélo.

Ce projet reflète l’esprit d’innovation de Toulouse et pose les jalons d’une nouvelle ère pour les transports urbains et régionaux. Francazal est désormais prête à écrire son prochain chapitre, sous le signe de la technologie verte et de l’innovation partagée.

Plan de sauvegarde à Toulouse : Valorisation du patrimoine historique

Sauvegarde et valorisation du patrimoine de Toulouse : un engagement municipal ambitieux

La ville de Toulouse, célèbre pour son architecture riche et son histoire profonde, se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins entre préservation du passé et intégration harmonieuse dans le futur. La municipalité, sous l’égide du maire Jean-Luc Moudenc, a récemment annoncé un Plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) audacieux, destiné à protéger et dynamiser son centre ancien, une initiative d’autant plus pertinente dans le contexte post-effondrement d’un immeuble significatif le 9 mars 2024.

Une vision globale pour un patrimoine vivant

Ce plan ambitieux ne se contente pas de dresser un bilan statique ou nostalgique du patrimoine toulousain ; il envisage celui-ci comme un écosystème vivant, devant évoluer en respectant son passé mais aussi en se projetant vers l’avenir. Le PSMV, qui devrait entrer en vigueur en 2025, concerne un secteur patrimonial remarquable (SPR) de 256 hectares et englobe quelque 12 700 immeubles, témoins de différentes époques, depuis le Moyen Âge.

Le dialogue entre ancien et moderne

Le cœur du projet repose sur un principe équilibré : préserver les qualités patrimoniales de Toulouse tout en intégrant des éléments d’architecture contemporaine de qualité. L’idée n’est pas de figer le centre ancien dans une image d’Épinal mais de lui permettre de continuer à vivre, à se transformer et à répondre aux besoins actuels sans renier son histoire.

Un dispositif encadré et participatif

La mise en œuvre du PSMV est le résultat d’un long processus, débuté il y a près d’une décennie, qui témoigne de la volonté de la mairie de procéder par étapes, en consultation avec les citoyens et sous la maîtrise d’ouvrage de l’État. Le projet, soumis à l’approbation du conseil municipal puis de la métropole, illustre une démarche de gouvernance partagée et transparente.

Des bénéfices multiples

Au-delà de la conservation des bâtiments, le plan vise une série d’objectifs complémentaires : la connaissance approfondie du patrimoine, l’équilibrage de l’offre résidentielle, la revitalisation des activités économiques, la promotion de la diversité sociale et des défis tels que la transition énergétique. Il offre aussi des incitations financières significatives aux propriétaires pour entreprendre des rénovations respectant les exigences patrimoniales.

La question du patrimoine en péril

L’effondrement d’un immeuble en mars dernier a jeté une lumière crue sur les risques liés au vieillissement du bâti. Le PSMV a permis d’identifier 25 bâtiments en péril, désormais sécurisés. Ces actions préventives illustrent l’engagement de la ville en faveur de la sécurité et de la pérennité de son patrimoine.

Un engagement pour l’avenir

La stratégie de Toulouse illustre un modèle de gestion du patrimoine urbain qui allie respect du passé et adaptation aux exigences contemporaines. En associant préservation et innovation, Toulouse se positionne comme une référence en matière de valorisation du patrimoine dans un contexte urbain moderne.

En conclusion, le PSMV de Toulouse n’est pas simplement un plan d’urbanisme ; c’est une vision pour l’aven

La Halle des Mobilités Révolutionne l’Urbanisme

 

Projet Innovant à Toulouse : La Halle des Mobilités Révolutionne l’Urbanisme

À Toulouse, un projet urbanistique phare est sur le point de transformer le paysage : la Halle des Mobilités. Conçue par les agences renommées BIG et A+Architecture, cette structure promet d’être un jalon dans l’architecture durable et moderne. Sa conception unique, avec une toiture inspirée des ailes du Concorde et revêtue de panneaux solaires, s’intègre parfaitement à l’esthétique locale tout en apportant une touche d’innovation.

Un Centre Multimodal d’Avant-Garde

Prévue pour s’harmoniser avec l’arrivée de la ligne C du métro en 2028, la Halle abritera une multitude de services : une vélostation spacieuse, des espaces commerciaux, et des bureaux pour la Région Occitanie. Le projet illustre l’engagement de la ville et de la région dans les mobilités douces et le développement durable, visant des certifications environnementales exigeantes.

Un Engagement Régional Fort

Financée majoritairement par la Région Occitanie, la Halle témoigne de l’ambition territoriale de conjuguer urbanisme, écologie et mobilité. Ce projet est non seulement un investissement dans l’infrastructure locale mais aussi un signal fort vers une urbanisation plus verte et connectée.

Découverte et Perspectives

Le projet, exposé à Toulouse jusqu’au 27 avril, invite les citoyens à découvrir cette future icône urbaine. Avec un budget de 65 millions d’euros, la Halle des Mobilités s’annonce comme un pilier central du Grand Matabiau Quai d’Oc, préfigurant la ville de demain.

Rendez-vous à Toulouse en 2028 pour découvrir la Halle des Mobilités, un symbole de l’innovation au service de l’urbanisme durable.

 

 

La Halle des mobilités se dévoile : exposition du concours d’architecture et révélation du lauréat

Rendez-vous à la Galerie 24
24 rue Croix Baragnon à Toulouse
Du jeudi au samedi de 13h à 19h
Entrée libre et gratuite

Des visites commentées par les acteurs du projet auront lieu :
Samedi 23 mars 14h-16h
Vendredi 05 avril 17h -19h
Jeudi 11 avril 17h-19h
Jeudi 18 avril 17h-19h
Vendredi 26 avril 17h-19h

Cliquez ici pour vous inscrire aux visites commentées

Halle-MobiliteToulouse
Photo : Bjarke Ingels Group

Tour Occitanie à Toulouse : Feu Vert pour le Gratte-Ciel du Renouveau

Tour Occitanie à Toulouse : Feu Vert pour le Gratte-Ciel du Renouveau

L’Avenir Architectural de la Ville Rose passera par la Tour


Une Décision Judiciaire Historique
La Tour Occitanie, projet phare de Toulouse près de la gare Matabiau, a franchi une étape majeure avec le rejet des recours par la cour administrative d’appel. Après un débat de six ans, la légitimité du gratte-ciel, symbole de modernisation, est confirmée, écartant les critiques environnementales et urbaines.

Un Symbole de Modernité et Durabilité
Destinée à devenir un emblème de l’innovation, la Tour Occitanie prévoit d’harmoniser nature et architecture. Sa proximité avec le canal du Midi et son intégration urbaine promettent une fusion respectueuse entre patrimoine et futurisme, reflétant l’ambition de Toulouse de se réinventer.

Impact Économique et Social
Au-delà de son architecture audacieuse, la tour est envisagée comme un moteur économique, attirant entreprises et tourisme. Le projet incarne une vision d’inclusion, proposant une mixité de logements et d’espaces publics, préfigurant la ville de demain.

Réponses aux Controverses
Malgré l’opposition, articulée autour de la gentrification et de l’impact sur le site, la décision judiciaire souligne une étude d’impact globale et appropriée. Les efforts pour concilier développement et intégrité environnementale restent au cœur du projet.

©Compagnie de Phalsbourg

Vers un Avenir Urbain Prometteur
La Tour Occitanie se dresse désormais comme un pilier de l’évolution urbaine de Toulouse, promettant un quartier revitalisé et diversifié. Cet élan vers un avenir ambitieux marque le début d’une nouvelle ère pour la Ville rose, où tradition et modernité coexistent harmonieusement.

Toulouse : la Fondation Bemberg, joyau muséal, rouvre après trois ans de fermeture

Après trois ans de fermeture, la Fondation Bemberg à l’Hôtel Assézat rouvre ses portes le 3 février avec un lieu réagencé, de nouvelles salles, une billetterie-boutique et un accès dédié aux personnes à mobilité réduite. Crédit Kansei TV.

Logée dans une perle architecturale de la Renaissance à Toulouse, la Fondation Bemberg va rouvrir ses portes le 2 février 2024 après trois ans de fermeture pour travaux et rénovations.  Elevée à la demande de Pierre Assézat en 1555-1557 sur les plans de Nicolas Bachelier, sculpteur, maître-maçon et architecte prolifique de nombreuses réalisations, dont les plus beaux hôtels particuliers de la Ville rose, ce musée, placé entre le Pont-Neuf et la place Esquirol, aura vécu un chantier d’envergure confié à l’architecte Philippe Pumain.

Philippe Pumain, architecte parisien DPLG, rattaché au « Rationalisme poétique », a œuvré pour des projets majeurs de scénographie pour de nombreux musées notamment à Paris où il collabore régulièrement avec la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, le Petit Palais, le Musée Carnavalet

UN LIEU REAGENCE, DE NOUVEAUX ESPACES ET PLUS DE CONFORT

La Fondation Bemberg, écrin magique et singulier, classé au titre des monuments historiques en 1914, propose dorénavant des espaces de musée réhabilités et réagencés, un renouvellement de la muséographie et de nouveaux espaces dédiés aux expositions temporaires. Mais aussi des conditions d’accueil améliorées avec l’ajout d’une billetterie-boutique et d’un accès spécialement dédié aux personnes à mobilité réduite.

Pendant les travaux de ce musée aux riches trésors historiques, l‘artiste parisienne et dessinatrice Christelle Téa, artiste parisienne, a croqué deux salles en cours de travaux pour faire saliver les amoureux des arts, des peintures, des sculptures, des objets d’art et même du mobilier, allant de la Renaissance à la Seconde guerre mondiale.

Salle 12 Pierre Bonnard et salle 1 Venise 16e, encres de Chine par Christelle Téa.

En plus de cette collection privée et remarquable, la Fondation Bemberg met à l’honneur des peintres du XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles : Jacopo Robusti, dit Tintoretto, Lucas Cranach l’Ancien, Henri Fantin-Latour, Luca Giordano, Antoon Van Dyck, Elisabeth Vigée-Lebrun, François Boucher ; mais aussi des grands noms de l’impressionnisme et de l‘Art moderne, du XIXe et XXe : Claude Monet, Edgar Degas, Paul Gauguin, Georges Braque, Henri Matisse, Auguste Rodin, Aristide Maillol et Pablo Picasso, et bien d’autres.

LA SUITE D’UNE GRANDE METAMORPHOSE

La Fondation Bemberg, avec cette série de travaux exceptionnels, poursuit sa grande métamorphose. En effet, en 2016, Alfred Pacquement, conservateur général honoraire du patrimoine et ancien directeur du musée national d’Art Moderne – Centre Pompidou (2000-2013), a été nommé président du Conseil d’administration.

En 2022, l’Hôtel d’Assézat a intronisé au poste de directrice de la Fondation Ana Debenedetti, ancienne conservatrice des peintures et dessins au Victoria and Albert Museum de Londres (2009-2021). Forte de son expérience en la réhabilitation de grandes galeries (« Europe 1600-1815 », « Raphael Court », salle des Cartons de Raphaël), dans la réalisation de grandes expositions internationales (« Constable, The Making of a Master », 2015, « Botticelli reimagined », 2016 et « Botticelli, artiste et designer », 2021), Ana Debenedetti est une indéniable plus-value pour cette institution. Son savoir-faire scientifique unique et sa gestion efficiente des collections permettent ainsi de renouveler le parcours de visite et d’offrir une programmation majestueuse.

DURANT LES TRAVAUX, SES ŒUVRES ONT FAIT LE TOUR DU MONDE

Sachez que durant les travaux, la Fondation Bemberg n’a pas cessé de prêter des œuvres de la collection. Une partie de ses chefs-d’œuvre, justement, a illuminé les murs des musées de Lausanne, San Diego, Shangaï et Houston, avec près de 600 000 visiteurs tombés sous le charme de la richesse du musée toulousain.

INFOS PRATIQUES

Fondation Bemberg

Hôtel d’Assézat

Place d’Assézat, 31000 Toulouse

Tarif : Les tarifs seront mis en ligne prochainement

Contact : 05 61 12 06 89

Email / Site web : https://www.fondation-bemberg.fr/

Toulouse : la toute nouvelle avenue de Lyon doit sortir de terre fin 2026 début 2027

Une vision avant et après de l’avenue de Lyon.
©Toulouse Métropole / galerie blanche

Figurant parmi les grands projets urbains, la métamorphose de l’avenue de Lyon à Toulouse, entrera dès le troisième trimestre 2024 dans une phase très active dans le cadre de la première phase du projet Grand Matabiau quais d’Oc.

Après avoir présenté le vaste projet immobilier co-conçu par quatre agences d’architecture et deux de paysage coordonnées par le cabinet Hardel Le Bihan, la Ville de Toulouse et la Métropole garantissent que ce lieu, fort de son histoire maraîchère, tissera un lien fort entre le centre-ville, le canal et le faubourg, tout en respectant son identité et son âme. L’îlot de l’avenue de Lyon, tant les façades que les volumes, se rapportera aux socles patrimoniaux l’entourant : l’architecture toulousaine, l’esprit du faubourg et les bords du Canal du Midi.

RECREER UN QUARTIER EN LE MAINTENANT POPULAIRE

Lestée de ses anciens bâtiments depuis 2020, l’avenue de Lyon donnera ainsi naissance à un tout nouveau quartier. « Nous ne voulons pas créer un quartier extraordinaire, mais de le récréer en maintenant son côté populaire » exprime Annette Laigneau, vice-présidente de Toulouse Métropole en charge de l’urbanisme.

210 LOGEMENTS AVEC 40% DE SOCIAUX

Ce projet immobilier d’une surface plancher de 19000 m2 présenté par le groupement Bouygues Immobilier-Vinci Immobilier, va voir éclore 210 logements, avec un quota de 40% de sociaux. « 35% de logements locatifs sociaux sont imposés à Toulouse. Ces 5% supplémentaires compensent le fait que l’on ne peut pas en mettre dans la Tour Occitanie », explique Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et Président de la Métropole.

L’architecte Cyril Le Bihan indique que ce projet a pour volonté d’offrir une « haute qualité d’habiter ». Ainsi, il détaille les grands points : « Tous les logements seront traversants ou bi-orientés. La hauteur sous-plafond sera portée à 2,70 mètres pour pouvoir équiper les habitations de brasseur d’air et les surfaces habitables seront augmentées. Elles seront supérieures de 10% à la moyenne et tous les logements auront des espaces extérieurs privatifs de 6 à 50 m2. Les immeubles seront à taille humaine. Un palier ne desservira que deux à cinq logements et un bâtiment ne comportera pas plus de 25 logements. »

Cet îlot d’habitation à taille humaine avenue de Lyon ne dépassera pas les 35 mètres, soit 10 à 11 étages. Les bâtiments proches du Canal du Midi seront bien plus petits, avec au maximum 4 étages. « Les hauteurs répondent aux prescriptions de l’enquête publique. Nous évitons ainsi un effet couloir et de l’uniformité », précise Jean-Luc Moudenc, qui apprécie aussi que dans la végétalisation voulue par les pouvoirs, la majorité des toits seront végétalisés ou aménagés en toitures terrasses et partagés entre les habitants. Ainsi, une vue unique sur la Ville rose et le Canal sera offerte aux habitants.

Dans un grand respect environnemental, l’équipe Hardel Le Bihan et tous les acteurs permettent de compenser la construction neuve par un projet à faible impact carbone en brique, brique de réemploi, bois en structure et béton bas carbone.

Cet îlot d’habitation à taille humaine avenue de Lyon ne dépassera pas les 35 mètres, soit 10 à 11 étages. Les bâtiments proches du Canal du Midi seront bien plus petits, avec au maximum 4 étages.

© Virginlemon

PLUS DE 5000 M2 de COMMERCES ET DE SERVICES

Outre les logements, ce grand projet de l’avenue de Lyon comprend 5800 m2 d’activités, de commerces et de services, en faisant ainsi un quartier équilibré. Il est donc prévu un hôtel de 3500m2 avec environ 100 chambres, un « Pôle d’Innovation Sociale » à destination des personnes en situation d’exclusion, un restaurant solidaire de 300m2 et une résidence intergénérationnelle de 40 chambres.

Vert, ce nouveau quartier le sera avec plus de 200 arbres plantés. « La nature va retrouver sa place. Ce quartier a été avant totalement artificialisé », se félicite Jean-Luc Moudenc. Une artère qui fera aussi une belle place aux piétons et aux cyclistes, avec des trottoirs végétalisés, un mobilier urbain renouvelé, une nouvelle place, un nouveau parvis d’accès à la gare Matabiau et une nouvelle piste cyclable. Une toute nouvelle avenue de Lyon qui séduit déjà…

Programme : 210 logements, résidence intergénérationnelle (42 lgts), Hôtel de 100 chambres, pôle d’innovation sociale de Toulouse Métropole, commerces, activités ESS et ateliers.

Maîtrise d’ouvrage : Bouygues Immobilier, Vinci Immobilier.

AMO : L’Effet Urbain.

Équipe : Hardel Le Bihan (architecte et coordinateur), 2PMA, Atelier Rita, Cros Leclerc, Atelier APA (architectes associés), Atelier du Sillon et Topager (paysage), Lab Ingénierie (environnement), Mobius (réemploi).

Surfaces : 19 500 m² (logements et résidence intergénérationnelle 13 200 m², hôtel 4 000 m², commerces-activités ESS- ateliers 1 150 m², pôle d’innovation sociale 1 150 m²)

Calendrier : Livraison fin 2026, début 2027.

Matériaux : Bois et béton bas carbone (structure), briques de réemploi, béton agrégats de briques concassées, enduit (façades).

Certifications : RE 2020 seuil 2025 et 2028, Label BiodiverCity niveau argent, Label Biosourcé niveau 3, Bâtiment Durable Occitanie niveau or, NF habitat HQE niveau excellent.

Prix Architecture Occitanie 2023 : Trois projets primés par le jury, deux par le public

Projet lauréat: AAUN, École communale « les bergers des étoiles », Argelliers. ©Daniele Roco.

Organisée par la Maison de l’Architecture Occitanie – Pyrénées, en partenariat avec la Maison de l’Architecture Occitanie-Méditerranée et le soutien du Conseil régional de l’Ordre des Architectes Occitanie, la 12e édition du Prix de l’Architecture Occitanie a rendu son verdict. Trois projets ont été primés par le jury. Deux par le public.

Les membres du jury du Prix 2023, Margaux Darrieus, Fabrizio Gallanti et Charlotte Malterre-Barthes, ont récompensé trois projets qui expriment, à leur façon, des pratiques vertueuses de l’architecture.

Ils expliquent ainsi leurs décisions : « C’est un appel urgent à choisir des moyens d’actions efficaces pour la transition écologique, au service du plus grand nombre ». Et de poursuivre :

« Les projets que nous avons souhaité primer dépassent l’opposition trop rapide, trop confortable, entre ceux qui, inspirés par les sciences humaines et sociales, s’effaceraient dans le projet ; et les autres, bâtisseurs légitimes d’une discipline architecturale autonome. Ils n’opposent pas formes et processus. Ils magnifient la rencontre entre les deux. »

Concernant les prix du public, la compétition a été très indécise. Les nombreux votes en ligne ont été très serrés. Deux réalisations architecturales ont été primés.

Projet lauréat: BAST, E54, maison des associations, Montjoire. ©BAST.

Membres du jury 2023 :

• Margaux Darrieus, architecte, docteure en architecture, journaliste chez AMC, maîtresse de conférence en théorie et pratiques de la conception architecturale et urbaine à l’ENSA Bretagne

• Fabrizio Gallanti, architecte, directeur d’arc en rêve centre d’architecture (Bordeaux)

• Charlotte Malterre-Barthes, architecte, chercheuse, urbaniste, professeure adjointe en architecture et design urbain à l’EPFL – École polytechnique fédérale de Lausanne et en design urbain à la Harvard Graduate School of Design

Mention lauréat: Hors-pistes architectures, 5 projets d’occupation temporaire, Toulouse. ©Intercalaire.

RÉSULTATS DES PRIX 2023

Projets lauréats :
AAUN, École communale « les bergers des étoiles », Argelliers

Le jury précise qu’il s’agit d’une « architecture pour enfants qui n’est pas infantilisante, une architecture écologique qui n’est pas neo-vernaculaire, une architecture frugale qui ne le revendique pas. C’est une architecture qui travaille délicatement et comme un tout, la matière, le confort, la lumière, le rapport au paysage, les ambiances, sans tomber dans la rhétorique superficielle du bio-sourcé. Une école comme on en voit trop peu, qui dépasse les tendances, les injonctions réglementaires à la sobriété carbone, pour fabriquer un lieu intrinsèquement lié à son environnement climatique et social. »

BAST, E54, maison des associations, Montjoire

Le jury a « choisi de distinguer ce projet d’une agence dont on connaît bien désormais la démarche, car elle trouve ici un terrain d’application nouveau. Cette rénovation intelligente s’exprime évidemment par une radicalité savante, un maniérisme assumé, parfaitement maîtrisé. Pourtant, au-delà des images cette transformation lourde se met au service du plus grand nombre : par ses volumes et ses surfaces, par ses ouvertures sur le paysage, parce qu’elle ravive un patrimoine local estimé, par la diversité des ambiances intérieures qu’elle offre, par le soin avec lequel elle a regardé les qualités du déjà-là. »

Mention :
— Hors-pistes architectures, 5 projets d’occupation temporaire, Toulouse

Le jury reconnaît que « la démarche portée par Hors-Pistes est indissociable de celle de l’association Intercalaire, sa maîtrise d’ouvrage. C’est une démarche architecturale qui assume ne pas construire ou très peu, pour entretenir la valeur d’usage de lieux en déprise. L’architecte est ici l’acteur central d’une économie sociale et solidaire nécessaire au renouveau de la ville. »

Prix du public :
— V2S Architectes et NAS architecture, Piscine intercommunale, Quissac
— Encore Heureux Architectes, Cinéma Grand Central, Colomiers

Réalisé par : La Collab