La Halle Nova à Montpellier : Un nouveau jalon pour l’urbanisme et l’innovation

Toulouse Métropole se tourne vers l’avenir avec un ambitieux plan de reconversion pour l’ancienne base militaire de Francazal.

Découvrez les détails de cette initiative prometteuse qui vise à établir un campus dédié aux mobilités de demain


Une Nouvelle Vision Après Hyperloop
Au cœur de la région Occitanie, la base aérienne de Toulouse-Francazal entame un virage stratégique majeur. Après l’abandon du projet Hyperloop, la Métropole de Toulouse réoriente ses ambitions et investit dans un avenir prometteur, axé sur les technologies propres et les transports de demain. Ce nouveau chapitre illustre la résilience et la capacité d’innovation de Toulouse, prête à devenir un pionnier des mobilités décarbonées.

Il y a un an, le souffle de l’innovation semblait faiblir avec le déclin d’Hyperloop. Aujourd’hui, Toulouse Métropole transforme cet obstacle en opportunité, révélant sa vision pour l’ancienne base militaire de Francazal. Ce site historique, acquis en 2020, se prépare à devenir un épicentre de l’innovation en matière de transports écologiques et durables.

L’Éclosion d’un Campus Innovant
Avec un financement de plus de 100 millions d’euros, la Métropole entend ériger un campus avant-gardiste des mobilités décarbonées. Ce hub accueillera chercheurs, startups et industriels, convergents autour de projets novateurs.

L’objectif ? Développer les transports de demain, moins polluants et plus respectueux de notre environnement.

Acteurs de Changement et Innovations
Parmi les protagonistes de cette transformation, Aura Aéro envisage d’élargir son emprise pour produire un avion régional hybride-électrique. Easymile, connue pour ses navettes autonomes, renforce également l’attrait technologique du site.

Le Techno campus, dédié à l’hydrogène, symbolise cette dynamique, promettant de catalyser les collaborations et l’innovation.

Des Défis à l’Horizon
Tout projet d’envergure rencontre ses défis. Pour Francazal, il s’agit de transformer une ancienne infrastructure militaire en un pôle technologique rayonnant.

Cela nécessitera une collaboration étroite entre les acteurs locaux, les entreprises et la communauté scientifique pour concrétiser la vision d’un transport durable.

Périmètre ZAC Francazal ©ToulouseMetropole

©Compagnie de Phalsbourg

Un lieu d’innovation ouvert sur l’extérieur
Le renouveau de Francazal ne se fera pas en vase clos. Il implique une interaction profonde avec la communauté toulousaine, offrant des opportunités d’emploi et stimulant l’économie locale. Le projet vise également à s’intégrer harmonieusement dans le tissu urbain, enrichissant la vie des habitants tout en préservant l’environnement.

La reconversion de Toulouse-Francazal incarne un message d’espoir et d’ambition, symbolisant la transition vers une mobilité plus propre et un avenir durable.

Le projet de reconversion du site de Francazal envisage non seulement la création d’un pôle d’excellence mais aussi l’amélioration de la qualité de vie des résidents et salariés locaux. L’initiative prévoit l’intégration d’espaces verts, ainsi que des zones dédiées aux loisirs, au sport et au travail.

L’une des attentes principales de la communauté de Cugnaux est l’aménagement d’un grand espace vert. Francazal est envisagé comme une option viable pour répondre à ce besoin, offrant une alternative à la base de loisirs de La Ramée, et serait accessible à pied ou à vélo.

Ce projet reflète l’esprit d’innovation de Toulouse et pose les jalons d’une nouvelle ère pour les transports urbains et régionaux. Francazal est désormais prête à écrire son prochain chapitre, sous le signe de la technologie verte et de l’innovation partagée.

Transformation de Toulouse-Francazal : Un Hub Innovant pour les Mobilités Décarbonées

Toulouse Métropole se tourne vers l’avenir avec un ambitieux plan de reconversion pour l’ancienne base militaire de Francazal.

Découvrez les détails de cette initiative prometteuse qui vise à établir un campus dédié aux mobilités de demain


Une Nouvelle Vision Après Hyperloop
Au cœur de la région Occitanie, la base aérienne de Toulouse-Francazal entame un virage stratégique majeur. Après l’abandon du projet Hyperloop, la Métropole de Toulouse réoriente ses ambitions et investit dans un avenir prometteur, axé sur les technologies propres et les transports de demain. Ce nouveau chapitre illustre la résilience et la capacité d’innovation de Toulouse, prête à devenir un pionnier des mobilités décarbonées.

Il y a un an, le souffle de l’innovation semblait faiblir avec le déclin d’Hyperloop. Aujourd’hui, Toulouse Métropole transforme cet obstacle en opportunité, révélant sa vision pour l’ancienne base militaire de Francazal. Ce site historique, acquis en 2020, se prépare à devenir un épicentre de l’innovation en matière de transports écologiques et durables.

L’Éclosion d’un Campus Innovant
Avec un financement de plus de 100 millions d’euros, la Métropole entend ériger un campus avant-gardiste des mobilités décarbonées. Ce hub accueillera chercheurs, startups et industriels, convergents autour de projets novateurs.

L’objectif ? Développer les transports de demain, moins polluants et plus respectueux de notre environnement.

 

Acteurs de Changement et Innovations
Parmi les protagonistes de cette transformation, Aura Aéro envisage d’élargir son emprise pour produire un avion régional hybride-électrique. Easymile, connue pour ses navettes autonomes, renforce également l’attrait technologique du site.

Le Techno campus, dédié à l’hydrogène, symbolise cette dynamique, promettant de catalyser les collaborations et l’innovation.

Des Défis à l’Horizon
Tout projet d’envergure rencontre ses défis. Pour Francazal, il s’agit de transformer une ancienne infrastructure militaire en un pôle technologique rayonnant.

Cela nécessitera une collaboration étroite entre les acteurs locaux, les entreprises et la communauté scientifique pour concrétiser la vision d’un transport durable.

Périmètre ZAC Francazal ©ToulouseMetropole

©Compagnie de Phalsbourg

Un lieu d’innovation ouvert sur l’extérieur
Le renouveau de Francazal ne se fera pas en vase clos. Il implique une interaction profonde avec la communauté toulousaine, offrant des opportunités d’emploi et stimulant l’économie locale. Le projet vise également à s’intégrer harmonieusement dans le tissu urbain, enrichissant la vie des habitants tout en préservant l’environnement.

La reconversion de Toulouse-Francazal incarne un message d’espoir et d’ambition, symbolisant la transition vers une mobilité plus propre et un avenir durable.

Le projet de reconversion du site de Francazal envisage non seulement la création d’un pôle d’excellence mais aussi l’amélioration de la qualité de vie des résidents et salariés locaux. L’initiative prévoit l’intégration d’espaces verts, ainsi que des zones dédiées aux loisirs, au sport et au travail.

L’une des attentes principales de la communauté de Cugnaux est l’aménagement d’un grand espace vert. Francazal est envisagé comme une option viable pour répondre à ce besoin, offrant une alternative à la base de loisirs de La Ramée, et serait accessible à pied ou à vélo.

Ce projet reflète l’esprit d’innovation de Toulouse et pose les jalons d’une nouvelle ère pour les transports urbains et régionaux. Francazal est désormais prête à écrire son prochain chapitre, sous le signe de la technologie verte et de l’innovation partagée.

Plan de sauvegarde à Toulouse : Valorisation du patrimoine historique

Sauvegarde et valorisation du patrimoine de Toulouse : un engagement municipal ambitieux

La ville de Toulouse, célèbre pour son architecture riche et son histoire profonde, se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins entre préservation du passé et intégration harmonieuse dans le futur. La municipalité, sous l’égide du maire Jean-Luc Moudenc, a récemment annoncé un Plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) audacieux, destiné à protéger et dynamiser son centre ancien, une initiative d’autant plus pertinente dans le contexte post-effondrement d’un immeuble significatif le 9 mars 2024.

Une vision globale pour un patrimoine vivant

Ce plan ambitieux ne se contente pas de dresser un bilan statique ou nostalgique du patrimoine toulousain ; il envisage celui-ci comme un écosystème vivant, devant évoluer en respectant son passé mais aussi en se projetant vers l’avenir. Le PSMV, qui devrait entrer en vigueur en 2025, concerne un secteur patrimonial remarquable (SPR) de 256 hectares et englobe quelque 12 700 immeubles, témoins de différentes époques, depuis le Moyen Âge.

Le dialogue entre ancien et moderne

Le cœur du projet repose sur un principe équilibré : préserver les qualités patrimoniales de Toulouse tout en intégrant des éléments d’architecture contemporaine de qualité. L’idée n’est pas de figer le centre ancien dans une image d’Épinal mais de lui permettre de continuer à vivre, à se transformer et à répondre aux besoins actuels sans renier son histoire.

Un dispositif encadré et participatif

La mise en œuvre du PSMV est le résultat d’un long processus, débuté il y a près d’une décennie, qui témoigne de la volonté de la mairie de procéder par étapes, en consultation avec les citoyens et sous la maîtrise d’ouvrage de l’État. Le projet, soumis à l’approbation du conseil municipal puis de la métropole, illustre une démarche de gouvernance partagée et transparente.

Des bénéfices multiples

Au-delà de la conservation des bâtiments, le plan vise une série d’objectifs complémentaires : la connaissance approfondie du patrimoine, l’équilibrage de l’offre résidentielle, la revitalisation des activités économiques, la promotion de la diversité sociale et des défis tels que la transition énergétique. Il offre aussi des incitations financières significatives aux propriétaires pour entreprendre des rénovations respectant les exigences patrimoniales.

La question du patrimoine en péril

L’effondrement d’un immeuble en mars dernier a jeté une lumière crue sur les risques liés au vieillissement du bâti. Le PSMV a permis d’identifier 25 bâtiments en péril, désormais sécurisés. Ces actions préventives illustrent l’engagement de la ville en faveur de la sécurité et de la pérennité de son patrimoine.

Un engagement pour l’avenir

La stratégie de Toulouse illustre un modèle de gestion du patrimoine urbain qui allie respect du passé et adaptation aux exigences contemporaines. En associant préservation et innovation, Toulouse se positionne comme une référence en matière de valorisation du patrimoine dans un contexte urbain moderne.

En conclusion, le PSMV de Toulouse n’est pas simplement un plan d’urbanisme ; c’est une vision pour l’aven

La Halle des Mobilités Révolutionne l’Urbanisme

 

Projet Innovant à Toulouse : La Halle des Mobilités Révolutionne l’Urbanisme

À Toulouse, un projet urbanistique phare est sur le point de transformer le paysage : la Halle des Mobilités. Conçue par les agences renommées BIG et A+Architecture, cette structure promet d’être un jalon dans l’architecture durable et moderne. Sa conception unique, avec une toiture inspirée des ailes du Concorde et revêtue de panneaux solaires, s’intègre parfaitement à l’esthétique locale tout en apportant une touche d’innovation.

Un Centre Multimodal d’Avant-Garde

Prévue pour s’harmoniser avec l’arrivée de la ligne C du métro en 2028, la Halle abritera une multitude de services : une vélostation spacieuse, des espaces commerciaux, et des bureaux pour la Région Occitanie. Le projet illustre l’engagement de la ville et de la région dans les mobilités douces et le développement durable, visant des certifications environnementales exigeantes.

Un Engagement Régional Fort

Financée majoritairement par la Région Occitanie, la Halle témoigne de l’ambition territoriale de conjuguer urbanisme, écologie et mobilité. Ce projet est non seulement un investissement dans l’infrastructure locale mais aussi un signal fort vers une urbanisation plus verte et connectée.

Découverte et Perspectives

Le projet, exposé à Toulouse jusqu’au 27 avril, invite les citoyens à découvrir cette future icône urbaine. Avec un budget de 65 millions d’euros, la Halle des Mobilités s’annonce comme un pilier central du Grand Matabiau Quai d’Oc, préfigurant la ville de demain.

Rendez-vous à Toulouse en 2028 pour découvrir la Halle des Mobilités, un symbole de l’innovation au service de l’urbanisme durable.

 

 

La Halle des mobilités se dévoile : exposition du concours d’architecture et révélation du lauréat

Rendez-vous à la Galerie 24
24 rue Croix Baragnon à Toulouse
Du jeudi au samedi de 13h à 19h
Entrée libre et gratuite

Des visites commentées par les acteurs du projet auront lieu :
Samedi 23 mars 14h-16h
Vendredi 05 avril 17h -19h
Jeudi 11 avril 17h-19h
Jeudi 18 avril 17h-19h
Vendredi 26 avril 17h-19h

Cliquez ici pour vous inscrire aux visites commentées

Halle-MobiliteToulouse
Photo : Bjarke Ingels Group

Tour Occitanie à Toulouse : Feu Vert pour le Gratte-Ciel du Renouveau

Tour Occitanie à Toulouse : Feu Vert pour le Gratte-Ciel du Renouveau

L’Avenir Architectural de la Ville Rose passera par la Tour


Une Décision Judiciaire Historique
La Tour Occitanie, projet phare de Toulouse près de la gare Matabiau, a franchi une étape majeure avec le rejet des recours par la cour administrative d’appel. Après un débat de six ans, la légitimité du gratte-ciel, symbole de modernisation, est confirmée, écartant les critiques environnementales et urbaines.

Un Symbole de Modernité et Durabilité
Destinée à devenir un emblème de l’innovation, la Tour Occitanie prévoit d’harmoniser nature et architecture. Sa proximité avec le canal du Midi et son intégration urbaine promettent une fusion respectueuse entre patrimoine et futurisme, reflétant l’ambition de Toulouse de se réinventer.

Impact Économique et Social
Au-delà de son architecture audacieuse, la tour est envisagée comme un moteur économique, attirant entreprises et tourisme. Le projet incarne une vision d’inclusion, proposant une mixité de logements et d’espaces publics, préfigurant la ville de demain.

Réponses aux Controverses
Malgré l’opposition, articulée autour de la gentrification et de l’impact sur le site, la décision judiciaire souligne une étude d’impact globale et appropriée. Les efforts pour concilier développement et intégrité environnementale restent au cœur du projet.

©Compagnie de Phalsbourg

Vers un Avenir Urbain Prometteur
La Tour Occitanie se dresse désormais comme un pilier de l’évolution urbaine de Toulouse, promettant un quartier revitalisé et diversifié. Cet élan vers un avenir ambitieux marque le début d’une nouvelle ère pour la Ville rose, où tradition et modernité coexistent harmonieusement.

Toulouse : la Fondation Bemberg, joyau muséal, rouvre après trois ans de fermeture

Après trois ans de fermeture, la Fondation Bemberg à l’Hôtel Assézat rouvre ses portes le 3 février avec un lieu réagencé, de nouvelles salles, une billetterie-boutique et un accès dédié aux personnes à mobilité réduite. Crédit Kansei TV.

Logée dans une perle architecturale de la Renaissance à Toulouse, la Fondation Bemberg va rouvrir ses portes le 2 février 2024 après trois ans de fermeture pour travaux et rénovations.  Elevée à la demande de Pierre Assézat en 1555-1557 sur les plans de Nicolas Bachelier, sculpteur, maître-maçon et architecte prolifique de nombreuses réalisations, dont les plus beaux hôtels particuliers de la Ville rose, ce musée, placé entre le Pont-Neuf et la place Esquirol, aura vécu un chantier d’envergure confié à l’architecte Philippe Pumain.

Philippe Pumain, architecte parisien DPLG, rattaché au « Rationalisme poétique », a œuvré pour des projets majeurs de scénographie pour de nombreux musées notamment à Paris où il collabore régulièrement avec la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, le Petit Palais, le Musée Carnavalet

UN LIEU REAGENCE, DE NOUVEAUX ESPACES ET PLUS DE CONFORT

La Fondation Bemberg, écrin magique et singulier, classé au titre des monuments historiques en 1914, propose dorénavant des espaces de musée réhabilités et réagencés, un renouvellement de la muséographie et de nouveaux espaces dédiés aux expositions temporaires. Mais aussi des conditions d’accueil améliorées avec l’ajout d’une billetterie-boutique et d’un accès spécialement dédié aux personnes à mobilité réduite.

Pendant les travaux de ce musée aux riches trésors historiques, l‘artiste parisienne et dessinatrice Christelle Téa, artiste parisienne, a croqué deux salles en cours de travaux pour faire saliver les amoureux des arts, des peintures, des sculptures, des objets d’art et même du mobilier, allant de la Renaissance à la Seconde guerre mondiale.

Salle 12 Pierre Bonnard et salle 1 Venise 16e, encres de Chine par Christelle Téa.

En plus de cette collection privée et remarquable, la Fondation Bemberg met à l’honneur des peintres du XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles : Jacopo Robusti, dit Tintoretto, Lucas Cranach l’Ancien, Henri Fantin-Latour, Luca Giordano, Antoon Van Dyck, Elisabeth Vigée-Lebrun, François Boucher ; mais aussi des grands noms de l’impressionnisme et de l‘Art moderne, du XIXe et XXe : Claude Monet, Edgar Degas, Paul Gauguin, Georges Braque, Henri Matisse, Auguste Rodin, Aristide Maillol et Pablo Picasso, et bien d’autres.

LA SUITE D’UNE GRANDE METAMORPHOSE

La Fondation Bemberg, avec cette série de travaux exceptionnels, poursuit sa grande métamorphose. En effet, en 2016, Alfred Pacquement, conservateur général honoraire du patrimoine et ancien directeur du musée national d’Art Moderne – Centre Pompidou (2000-2013), a été nommé président du Conseil d’administration.

En 2022, l’Hôtel d’Assézat a intronisé au poste de directrice de la Fondation Ana Debenedetti, ancienne conservatrice des peintures et dessins au Victoria and Albert Museum de Londres (2009-2021). Forte de son expérience en la réhabilitation de grandes galeries (« Europe 1600-1815 », « Raphael Court », salle des Cartons de Raphaël), dans la réalisation de grandes expositions internationales (« Constable, The Making of a Master », 2015, « Botticelli reimagined », 2016 et « Botticelli, artiste et designer », 2021), Ana Debenedetti est une indéniable plus-value pour cette institution. Son savoir-faire scientifique unique et sa gestion efficiente des collections permettent ainsi de renouveler le parcours de visite et d’offrir une programmation majestueuse.

DURANT LES TRAVAUX, SES ŒUVRES ONT FAIT LE TOUR DU MONDE

Sachez que durant les travaux, la Fondation Bemberg n’a pas cessé de prêter des œuvres de la collection. Une partie de ses chefs-d’œuvre, justement, a illuminé les murs des musées de Lausanne, San Diego, Shangaï et Houston, avec près de 600 000 visiteurs tombés sous le charme de la richesse du musée toulousain.

INFOS PRATIQUES

Fondation Bemberg

Hôtel d’Assézat

Place d’Assézat, 31000 Toulouse

Tarif : Les tarifs seront mis en ligne prochainement

Contact : 05 61 12 06 89

Email / Site web : https://www.fondation-bemberg.fr/

Toulouse : la toute nouvelle avenue de Lyon doit sortir de terre fin 2026 début 2027

Une vision avant et après de l’avenue de Lyon.
©Toulouse Métropole / galerie blanche

Figurant parmi les grands projets urbains, la métamorphose de l’avenue de Lyon à Toulouse, entrera dès le troisième trimestre 2024 dans une phase très active dans le cadre de la première phase du projet Grand Matabiau quais d’Oc.

Après avoir présenté le vaste projet immobilier co-conçu par quatre agences d’architecture et deux de paysage coordonnées par le cabinet Hardel Le Bihan, la Ville de Toulouse et la Métropole garantissent que ce lieu, fort de son histoire maraîchère, tissera un lien fort entre le centre-ville, le canal et le faubourg, tout en respectant son identité et son âme. L’îlot de l’avenue de Lyon, tant les façades que les volumes, se rapportera aux socles patrimoniaux l’entourant : l’architecture toulousaine, l’esprit du faubourg et les bords du Canal du Midi.

RECREER UN QUARTIER EN LE MAINTENANT POPULAIRE

Lestée de ses anciens bâtiments depuis 2020, l’avenue de Lyon donnera ainsi naissance à un tout nouveau quartier. « Nous ne voulons pas créer un quartier extraordinaire, mais de le récréer en maintenant son côté populaire » exprime Annette Laigneau, vice-présidente de Toulouse Métropole en charge de l’urbanisme.

210 LOGEMENTS AVEC 40% DE SOCIAUX

Ce projet immobilier d’une surface plancher de 19000 m2 présenté par le groupement Bouygues Immobilier-Vinci Immobilier, va voir éclore 210 logements, avec un quota de 40% de sociaux. « 35% de logements locatifs sociaux sont imposés à Toulouse. Ces 5% supplémentaires compensent le fait que l’on ne peut pas en mettre dans la Tour Occitanie », explique Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et Président de la Métropole.

L’architecte Cyril Le Bihan indique que ce projet a pour volonté d’offrir une « haute qualité d’habiter ». Ainsi, il détaille les grands points : « Tous les logements seront traversants ou bi-orientés. La hauteur sous-plafond sera portée à 2,70 mètres pour pouvoir équiper les habitations de brasseur d’air et les surfaces habitables seront augmentées. Elles seront supérieures de 10% à la moyenne et tous les logements auront des espaces extérieurs privatifs de 6 à 50 m2. Les immeubles seront à taille humaine. Un palier ne desservira que deux à cinq logements et un bâtiment ne comportera pas plus de 25 logements. »

Cet îlot d’habitation à taille humaine avenue de Lyon ne dépassera pas les 35 mètres, soit 10 à 11 étages. Les bâtiments proches du Canal du Midi seront bien plus petits, avec au maximum 4 étages. « Les hauteurs répondent aux prescriptions de l’enquête publique. Nous évitons ainsi un effet couloir et de l’uniformité », précise Jean-Luc Moudenc, qui apprécie aussi que dans la végétalisation voulue par les pouvoirs, la majorité des toits seront végétalisés ou aménagés en toitures terrasses et partagés entre les habitants. Ainsi, une vue unique sur la Ville rose et le Canal sera offerte aux habitants.

Dans un grand respect environnemental, l’équipe Hardel Le Bihan et tous les acteurs permettent de compenser la construction neuve par un projet à faible impact carbone en brique, brique de réemploi, bois en structure et béton bas carbone.

Cet îlot d’habitation à taille humaine avenue de Lyon ne dépassera pas les 35 mètres, soit 10 à 11 étages. Les bâtiments proches du Canal du Midi seront bien plus petits, avec au maximum 4 étages.

© Virginlemon

PLUS DE 5000 M2 de COMMERCES ET DE SERVICES

Outre les logements, ce grand projet de l’avenue de Lyon comprend 5800 m2 d’activités, de commerces et de services, en faisant ainsi un quartier équilibré. Il est donc prévu un hôtel de 3500m2 avec environ 100 chambres, un « Pôle d’Innovation Sociale » à destination des personnes en situation d’exclusion, un restaurant solidaire de 300m2 et une résidence intergénérationnelle de 40 chambres.

Vert, ce nouveau quartier le sera avec plus de 200 arbres plantés. « La nature va retrouver sa place. Ce quartier a été avant totalement artificialisé », se félicite Jean-Luc Moudenc. Une artère qui fera aussi une belle place aux piétons et aux cyclistes, avec des trottoirs végétalisés, un mobilier urbain renouvelé, une nouvelle place, un nouveau parvis d’accès à la gare Matabiau et une nouvelle piste cyclable. Une toute nouvelle avenue de Lyon qui séduit déjà…

Programme : 210 logements, résidence intergénérationnelle (42 lgts), Hôtel de 100 chambres, pôle d’innovation sociale de Toulouse Métropole, commerces, activités ESS et ateliers.

Maîtrise d’ouvrage : Bouygues Immobilier, Vinci Immobilier.

AMO : L’Effet Urbain.

Équipe : Hardel Le Bihan (architecte et coordinateur), 2PMA, Atelier Rita, Cros Leclerc, Atelier APA (architectes associés), Atelier du Sillon et Topager (paysage), Lab Ingénierie (environnement), Mobius (réemploi).

Surfaces : 19 500 m² (logements et résidence intergénérationnelle 13 200 m², hôtel 4 000 m², commerces-activités ESS- ateliers 1 150 m², pôle d’innovation sociale 1 150 m²)

Calendrier : Livraison fin 2026, début 2027.

Matériaux : Bois et béton bas carbone (structure), briques de réemploi, béton agrégats de briques concassées, enduit (façades).

Certifications : RE 2020 seuil 2025 et 2028, Label BiodiverCity niveau argent, Label Biosourcé niveau 3, Bâtiment Durable Occitanie niveau or, NF habitat HQE niveau excellent.

Prix Architecture Occitanie 2023 : Trois projets primés par le jury, deux par le public

Projet lauréat: AAUN, École communale « les bergers des étoiles », Argelliers. ©Daniele Roco.

Organisée par la Maison de l’Architecture Occitanie – Pyrénées, en partenariat avec la Maison de l’Architecture Occitanie-Méditerranée et le soutien du Conseil régional de l’Ordre des Architectes Occitanie, la 12e édition du Prix de l’Architecture Occitanie a rendu son verdict. Trois projets ont été primés par le jury. Deux par le public.

Les membres du jury du Prix 2023, Margaux Darrieus, Fabrizio Gallanti et Charlotte Malterre-Barthes, ont récompensé trois projets qui expriment, à leur façon, des pratiques vertueuses de l’architecture.

Ils expliquent ainsi leurs décisions : « C’est un appel urgent à choisir des moyens d’actions efficaces pour la transition écologique, au service du plus grand nombre ». Et de poursuivre :

« Les projets que nous avons souhaité primer dépassent l’opposition trop rapide, trop confortable, entre ceux qui, inspirés par les sciences humaines et sociales, s’effaceraient dans le projet ; et les autres, bâtisseurs légitimes d’une discipline architecturale autonome. Ils n’opposent pas formes et processus. Ils magnifient la rencontre entre les deux. »

Concernant les prix du public, la compétition a été très indécise. Les nombreux votes en ligne ont été très serrés. Deux réalisations architecturales ont été primés.

Projet lauréat: BAST, E54, maison des associations, Montjoire. ©BAST.

Membres du jury 2023 :

• Margaux Darrieus, architecte, docteure en architecture, journaliste chez AMC, maîtresse de conférence en théorie et pratiques de la conception architecturale et urbaine à l’ENSA Bretagne

• Fabrizio Gallanti, architecte, directeur d’arc en rêve centre d’architecture (Bordeaux)

• Charlotte Malterre-Barthes, architecte, chercheuse, urbaniste, professeure adjointe en architecture et design urbain à l’EPFL – École polytechnique fédérale de Lausanne et en design urbain à la Harvard Graduate School of Design

Mention lauréat: Hors-pistes architectures, 5 projets d’occupation temporaire, Toulouse. ©Intercalaire.

RÉSULTATS DES PRIX 2023

Projets lauréats :
AAUN, École communale « les bergers des étoiles », Argelliers

Le jury précise qu’il s’agit d’une « architecture pour enfants qui n’est pas infantilisante, une architecture écologique qui n’est pas neo-vernaculaire, une architecture frugale qui ne le revendique pas. C’est une architecture qui travaille délicatement et comme un tout, la matière, le confort, la lumière, le rapport au paysage, les ambiances, sans tomber dans la rhétorique superficielle du bio-sourcé. Une école comme on en voit trop peu, qui dépasse les tendances, les injonctions réglementaires à la sobriété carbone, pour fabriquer un lieu intrinsèquement lié à son environnement climatique et social. »

BAST, E54, maison des associations, Montjoire

Le jury a « choisi de distinguer ce projet d’une agence dont on connaît bien désormais la démarche, car elle trouve ici un terrain d’application nouveau. Cette rénovation intelligente s’exprime évidemment par une radicalité savante, un maniérisme assumé, parfaitement maîtrisé. Pourtant, au-delà des images cette transformation lourde se met au service du plus grand nombre : par ses volumes et ses surfaces, par ses ouvertures sur le paysage, parce qu’elle ravive un patrimoine local estimé, par la diversité des ambiances intérieures qu’elle offre, par le soin avec lequel elle a regardé les qualités du déjà-là. »

Mention :
— Hors-pistes architectures, 5 projets d’occupation temporaire, Toulouse

Le jury reconnaît que « la démarche portée par Hors-Pistes est indissociable de celle de l’association Intercalaire, sa maîtrise d’ouvrage. C’est une démarche architecturale qui assume ne pas construire ou très peu, pour entretenir la valeur d’usage de lieux en déprise. L’architecte est ici l’acteur central d’une économie sociale et solidaire nécessaire au renouveau de la ville. »

Prix du public :
— V2S Architectes et NAS architecture, Piscine intercommunale, Quissac
— Encore Heureux Architectes, Cinéma Grand Central, Colomiers

Jean-Louis Cohen, personnalité majeure de l’architecture, n’est plus

Jean-Louis Cohen, personnalité majeure de l’architecture, s’est éteint, le 7 août, à l’âge de 74 ans, dans sa maison d’Ardèche, à cause d’une réaction allergique à une piqure de frelon. Le monde de l’architecture est aujourd’hui orphelin d’une figure rayonnante, d’un passeur d’histoire de l’architecture et de l’urbanisme.

Le monde de l’architecture est aujourd’hui orphelin d’une figure rayonnante, d’un passeur d’histoire de l’architecture et de l’urbanisme. Crédit : Mandanarch CC BY-SA 4.0.

Natif de Paris, ce petit-fils d’architecte obtient son doctorat en histoire de l’art en 1973. Il a ensuite soutenu en 1985, à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Ehess), une thèse de doctorat sur André Lurçat, membre important du Mouvement moderne d’après-guerre avec Le Corbusier, Perret et Mallet-Stevens.

UNE ASCENSION FULGURANTE

L’ascension de Jean-Louis Cohen est fulgurante. En effet, après avoir dirigé le programme de recherche architecturale au ministère de l’Equipement début des années 80, cet érudit d’architecture enseigne dans un premier temps à l’école d’architecture Paris-Villemin. Il occupe ensuite la chaire Histoire des villes à l’Institut français d’urbanisme de l’université Paris-VIII, jusqu’en 2005. Parallèlement, la ville de New York le nomme en 1994, « Sheldon H. Solow Professor in the History of Architecture », professeur à l’Institute of Fine Arts de l’université new-yorkaise.

HISTORIEN, THEORICIEN ET CRITIQUE

Jean-Louis Cohen, historien, théoricien et critique, a également été commissaire d’exposition, professeur et fondateur de la Cité de l’architecture et du patrimoine, à la suite d’une mission de préfiguration confiée le ministère de la Culture en 1997. L’institution, dont il a dirigé le Musée des monuments français et l‘Institut français d’architecture jusqu’en 2003.

Membre des conseils scientifiques du MoMA de New York, du Centre canadien d’architecture à Montréal, de l’Académie des arts de Berlin, entre autres, Jean-Louis Cohen était bien plus que cela. Son désir absolu de savoir, sa mémoire phénoménale, une dizaine de langues à son crédit, son plaisir de partager ses connaissances et son expérience plaçaient cet homme dans les êtres d’exception, dans le monde très prisé des grands passeurs.

Historien, théoricien et critique, il restera aussi à l’origine de travaux majeurs sur l’architecture et les villes au XIXe, XXe et XXIe siècles. Crédit Ivo Tavares Studio.

« UN GRAND HOMME DE COMBAT ET D’ENGAGEMENT »

Il demeurera aussi ad vitam aeternam l’architecte à l’origine de travaux majeurs sur l’architecture et les villes au XIXe, XXe et XXIe siècles. Les hommages élogieux ne cessent d’abonder. le Conseil national de l’Ordre des architectes l’a notamment présenté comme un « grand homme de combat et d’engagement, notamment pour la sauvegarde du patrimoine moderne du XXe siècle »

Grand Prix d’Urbanisme 2023

 

Grand Prix d’Urbanisme 2023

Le Grand Prix d’Urbanisme 2023 : une récompense de l’engagement envers la réhabilitation des territoires ruraux !

Simon Teyssou lauréat du Grand Prix d'Urbanisme 2023.
Atelier du Rouget

Simon Teyssou lauréat

Le Grand Prix d’Urbanisme 2023 a récompensé Simon Teyssou, architecte urbaniste pour son engagement envers la réhabilitation des territoires ruraux.

l‘Ordre National des Architectes distribue annuellement cette distinction prestigieuse depuis sa création en 1989. Il met en avant le rôle crucial de ces techniciens de la construction dans le développement des villes et des espaces de vie.

Valorisation des territoires ruraux : Pour une approche essentielle de l’urbanisme.

 

L‘Aménagement des espaces publics à visée écologique occupe une place centrale dans la transformation des villes et des territoires ruraux. C’est pourquoi les acteurs majeurs de la profession intègrent des solutions liées aux défis écologiques et sociaux contemporains. C’est donc pour sa vision novatrice et son engagement sans faille en faveur de la réhabilitation des territoires ruraux que Simon Teyssou, directeur de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand, a été récompensé cette année.

Atelier du Rouget Simon Teyssou et Associés;
©Benoît Alazard
Atelier de Rouget Simon Teyssou et associés
©Christophe Camus

Un regard neuf sur l’architecture et la ruralité.

En matière d’architecture, Simon Teyssou s’ancre dans le réel, repensant sans cesse notre rapport à l’espace et à la ruralité. Il a su ainsi proposer  des solutions adaptées aux spécificités des territoires ruraux. Son agence, située dans le Cantal, est le creuset de ses idées novatrices et de ses projets concrets. En valorisant les ressources locales et en intégrant les savoir-faire régionaux il a créé des espaces urbains harmonieux et durables.

 

Atelier de Rouget Simon Teyssou et associés.
©Christophe Camus

Focus sur l’écologie

 

Dans ses projets, l’architecte est à l‘avant-garde d’une approche de l’aménagement qui considère à la fois l’aspect architectural, social et environnemental. Il définit  des espaces de vie durable qui préservent l’identité et les ressources locales. Il doit collaborer avec les acteurs locaux afin de  mobiliser les ressources disponibles sur place. C’est grâce à ce concours réciproque que les les constructions et les réhabilitations se réalisent. De cette manière, l’architecte -urbaniste apporte des réponses concrètes aux nouveaux défis écologiques auxquels nous sommes confrontés.

Atelier de Rouget Somon Teyssou et Associés
©Christophe Camus

Architecture durable

Cette distinction témoigne de la reconnaissance de l’engagement de Simon Teyssou et de son impact sur la transformation des territoires ruraux. En conjuguant aménagement, architecture et durabilité, il incarne la vision d’un avenir où les espaces de vie sont conçus de manière équilibrée, respectueuse de l’environnement et propice à l’épanouissement des communautés locales.

Réalisé par : La Collab