Découvrez les détails de ce projet collectif à long terme !

La ville de Toulouse franchit une étape importante dans sa reconstruction en recevant les 6 Cahiers toulousains de l’Agence d’urbanisme de Toulouse (AUAT). Ces cahiers, qui s’appuient sur un projet initié en 2018, traduisent à présent, à l’échelle des quartiers et des rues, les 5 principaux enjeux pour le développement urbain. Découvrons ensemble les détails de cette dernière étape d’un projet collectif accompagné sur le long terme.

Le projet urbain toulousain a été lancé en 2018 avec la publication d’un Manifeste qui définissait une vision politique pour le développement de la ville. En 2019, ce projet a pris forme avec les orientations du plan « Toulouse ville rose, ville verte », qui sont maintenant mises en œuvre concrètement dans les quartiers et les parcelles des 6 secteurs de la ville.

Pour favoriser l’urbanisme de projet et encourager la collaboration entre acteurs publics et privés à l’échelle des secteurs de la ville, les Cahiers toulousains ont vu le jour en 2023. En complément des documents réglementaires, ces cahiers fournissent une référence commune pour les services techniques de la mairie de Toulouse, les aménageurs, les architectes, les promoteurs immobiliers et les habitants.

La réalisation de ces 6 Cahiers toulousains est le fruit d’un travail collaboratif intensif. Entre 2019 et 2022, plus de 40 sessions de travail ont été organisées avec les services techniques de la ville de Toulouse. Les élus de quartiers de chaque secteur ont également été étroitement impliqués dans le projet. Une concertation approfondie a également permis d’engager plus de deux mille habitants et des associations de quartiers, en collaboration avec l’agence architecture in vivo.

Désormais entre les mains des élus toulousains, ces Cahiers fournissent des outils essentiels pour orienter le renouvellement de la ville, qui a été historiquement marquée par l’étalement urbain. Grâce à cette avancée significative, Toulouse se dote d’une feuille de route claire pour reconstruire la ville sur elle-même, en intégrant les aspirations des acteurs locaux et en favorisant un développement urbain cohérent et durable.

Retrouvez ici les Cahiers urbains des vos quartiers

Ce vendredi c’est La Réu ! La Réu est le 1er salon en Occitanie dédié aux prescripteurs de projets, architectes et promoteurs ainsi qu’à l’ensemble des professionnels du bâtiment et de l’économie de la construction.

La 1ère édition de La Réu se déroulera au sein de l’espace GARISO situé au 22 rue de Boudeville à Toulouse.

Ce sera l’occasion d’inaugurer ces nouveaux locaux qui accueillent un espace partagé et une matériauthèque ouverts aux architectes.

40 entreprises de la région Occitanie seront présentes tout au long de la journée pour vous présenter leurs savoir-faire et innovations. Vous pourrez ainsi dénicher l’artisan idéal qui manque à l’appel pour réaliser votre projet !

Kansei Tv sera au rendez-vous tout au long de la journée et vous ?

La REU

Vendredi 16 juin de de 10h à 23h

GARISO
22 rue de Boudeville – 31100 Toulouse
ZI DE THIBAUD

Découvrons ensemble les lauréats de cette édition tant attendue

La Biennale de Venise est l’un des événements architecturaux les plus renommés au monde, attirant des talents du monde entier. Chaque année, cette manifestation met en lumière les réalisations architecturales et urbaines les plus innovantes et créatives. Cette année ne fait pas exception, et le Grand Prix AFEX, décerné par l’Association Française des Architectes à l’Export (AFEX), a récompensé des projets remarquables qui ont captivé l’attention du jury et du public.

1. Lauréat du Grand Prix AFEX : The Dark Line à Taiwan – Voie piétonne et cyclable imaginée par l’agence franco-catalane Michèle & Miquel et les paysagistes locaux dA Vision Design].
   
   Le Grand Prix AFEX est la plus haute distinction décernée lors de la Biennale de Venise. Il récompense l’architecte ou l’urbaniste dont le projet se distingue par son excellence, son originalité et son impact significatif sur le paysage architectural international.

Ce Grand Prix 2023 récompense un «parcours éco-historique» sur un tronçon de trois kilomètres d’une voie ferrée désaffectée. Un parcours culturel et de randonnée qui relie d’anciens sentiers historiques et des sites industriels d’une région montagneuse tropicale. Une approche novatrice et audacieuse, de Michele et Miquel, qui ont su repousser les limites de la créativité et de la fonctionnalité, laissant une empreinte indélébile dans le domaine de l’architecture.

L‘architecte et ingénieur Marc Mimram a été honoré par un Prix spécial du jury pour l’ensemble de son travail à l’export. Cette distinction témoigne de la reconnaissance de l’importante contribution internationale de son agence, dont l’AFEX souhaite mettre en avant la diversité des réalisations depuis de nombreuses années. En rejoignant le cercle des architectes ayant précédemment reçu cette même distinction, tels que Paul Andreu, Jean Nouvel et Christian de Portzamparc, respectivement lauréats des Prix spéciaux du Grand Prix AFEX en 2014, 2018 et 2021, Marc Mimram confirme son statut d’architecte d’exception.

+ d’informations sur www.afex.fr

Expositions « Terre Terrain Territoire » et « Vues imprenables »

Les terrains urbains sont largement considérés comme des biens d’investissement, surpassant de loin la valeur des terrains agricoles, forestiers et naturels. Cependant, il est temps de réfléchir à la véritable valeur de la terre sous nos pieds. Et si nous commencions à envisager l’immobilier sous un nouvel angle ?

Cette exposition nous invite à repenser la notion de foncier en le considérant comme un patrimoine commun. Elle met en évidence les différentes couches du sol en tant qu’indices d’une histoire collective et diversifiée. Cette histoire engagée révèle également l’ampleur des transformations rapides qui affectent cette ressource limitée.

Expositions « Terre Terrain Territoire » et « Vues imprenables »

Du 24 mai au 08 juillet 2023 & du 06 au 23 septembre 2023
À la Galerie 24  – 24 rue Croix Baragnon 31000 TOULOUSE
Du mercredi au samedi, de 11h à 18h – Entrée libre

La Nuit des Musées se tiendra ce samedi 13 mai dans toutes la France et à Toulouse 2023 !

Pour sa 19ème édition, cet événement culturel permettra aux visiteurs d’accéder gratuitement aux musées toulousains tels que Les Abattoirs et l’Institut Catholique Espace muséographique Georges Baccrabère jusqu’à minuit. Au programme de la soirée, vous pourrez découvrir les collections permanentes des musées ainsi que les expositions temporaires les plus en vogue de Toulouse.

Lors de cette nuit exceptionnelle, vous aurez l’opportunité de redécouvrir les richesses des musées toulousains de manière ludique ou insolite grâce aux visites guidées, aux visites libres, aux escape games ou encore aux parcours à thème.

Des animations telles que des projections, des lectures, des concerts et des spectacles seront également proposées pour l’occasion. Ne manquez pas cet événement incontournable de la culture toulousaine !

Découvrez le programme complet sur https://nuitdesmusees.culture.gouv.fr/

La 6e édition des Jardins du monde en mouvement aura lieu du 3 mai au 3 novembre 2023, avec le soutien de la Caisse des Dépôts. Cet événement offre aux visiteurs une occasion unique de découvrir le parc de 34 hectares de la Cité internationale à travers une série de créations poétiques et artistiques. Ces créations ont été sélectionnées à l’issue d’un concours qui invitait de jeunes talents à imaginer des œuvres éphémères paysagères, architecturales, botaniques et artistiques qui s’intègrent harmonieusement à l’environnement du parc.

En vous promenant dans le parc, vous découvrirez six œuvres différentes, chacune nichée dans un jardin ou un écrin de verdure. Ces œuvres témoignent de l’ingéniosité et de l’inventivité de leurs créateurs et reflètent l’esprit du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.

Un parc exceptionnel

Le parc de la Cité internationale a été conçu dans les années 1930 par Jean Claude Nicolas Forestier et Léon Azéma, en collaboration avec l’architecte du campus Lucien Bechmann. Ce parc de 34 hectares a été construit sur le site des fortifications de Thiers, détruites au début du XXe siècle. C’est le deuxième plus grand parc de Paris et il est considéré comme l’un des poumons verts du sud de Paris. Ses pratiques de gestion écologique ont permis de préserver une flore et une faune rares à Paris. Le parc abrite 3 045 arbres de 235 espèces et 179 espèces végétales, ainsi que 52 espèces d’oiseaux, soit plus de 25 % des espèces connues à Paris. Avec ses jardins, ses espaces boisés, ses grandes allées arborées et sa pelouse centrale, le parc est devenu un leader en matière de préservation de la biodiversité et de gestion écologique. Sa démarche de développement durable s’appuie sur une approche différenciée des espaces et l’abandon des produits phytosanitaires depuis 2009.

L’espace Croix-Baragnon, haut lieu mythique culturel à Toulouse, va vivre une mutation exceptionnelle en devenant le nouveau temple de l’architecture. Cet hôtel construit en 1873 par Henri de Sahuqué, de style haussmannien, abrite dorénavant le CAUE 31 (conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement). Avant d’autres arrivées au service de l’architecture notamment.

UNE VITRINE TOULOUSAINE DE L’ARCHITECTURE, DES PAYSAGES ET DE L’ENVIRONNEMENT

La Cour Baragnon est ainsi promise à terme de devenir une vitrine toulousaine de l’architecture, des paysages et de l’environnement dans la région. Un site dont la réhabilitation a été confiée à Scalène Architectes.

Propriété de la ville depuis plus de 120 ans, cet immeuble de près de 2700 m2 de surface a été repris, après appel d’offre, par conjointement le groupe de promotion immobilière Carle, le CAUE 31 et l’Ordre régional des architectes d’Occitanie. Le CAUE 31, alors que des travaux se poursuivent actuellement, a déjà pris ses quartiers. Nicolas Delbert, en charge de la sensibilisation des publics au CAUE 31, précise la mission de cet organisme : « Le CAUE 31 est un organisme associatif financé par la taxe d’aménagement votée par le Département de la Haute-Garonne. Nos missions sont le conseil, la sensibilisation du public, gratuits, aux projets de construction et de restauration. »

LE CAUE 31 A DEJA PRIS SES QUARTIERS

Nicolas Delbert ajoute que « Les bureaux administratifs et le siège de l’association se trouvent désormais à cette nouvelle adresse. Un centre de ressources et d’interprétation dans le domaine de l’architecture, des paysages et de la qualité du cadre de vie et une galerie, la Galerie 24, salle d’exposition sur deux niveaux donnant sur la rue, seront ouverts au public au mois de mai (le 24 mai probablement pour la galerie) ».

BIENTOT UN PLATEAU RECEPTIF ET UN RESTAURANT

Dans le calendrier d’occupation de ce lieu, les bureaux de l’Ordre régional des architectes d’Occitanie, le groupe du promoteur Guillaume Carle, et le groupe de communication évènementielle Médiane devraient ensuite prendre place. Un hôtel où un plateau réceptif et un restaurant doivent prochainement prendre vie.

Haute-Garonne | Les CAUE d’Occitanie (les-caue-occitanie.fr)

scalene

Conseil Régional de Occitanie | Ordre des architectes

Groupe CARLE | (groupe-carle.com)

Une sacrée métamorphose. Le nouvel « Ingres Hôtel » 3 étoiles à Montauban, programmé pour ouvrir en mars 2024, comptera au final 99 chambres, deux restaurants panoramiques et un amphithéâtre de 200 places. Prolongeant l’hôtel 4 étoiles de l’abbaye des Capucins et ses 116 chambres, sur le quai Montmurat, tout cet ensemble hôtelier totalisera donc 215 chambres.

UN ENSEMBLE HOTELIER DE 215 CHAMBRES

Confiée à un duo d’architectes, Architecte DPLG, Mariano Marcos et Stéphane Lafon, cette nouvelle version a, ainsi, été dessinée et définie pour perpétuer le rythme des palais édifiés à partir du XVIIe siècle sur la longueur du quai Montmurat. Au final, cette bâtisse de six étages, pour un coût total de 12 millions d’euros, surplombera une partie de la préfecture tarn-et-garonnaise.

UNE VUE PANORAMIQUE SUR LA VILLE

Pour ajouter à son charme, « Ingres Hôtel », et ses trois ascenseurs, offrira un bar et deux restaurants panoramiques à la jauge fixée à 300 personnes. Le directeur de l’abbaye des Capucins voit cette arrivée du plus bel œil : « Cet hôtel proposera une remarquable vue panoramique sur la ville. Il renforcera ainsi l’attractivité locale et attirera, outre des clients de loisirs et d’affaires, aussi une clientèle évènementielle. »

PAS D’EQUIVALENT A TOULOUSE

Actuellement, les grues, les camions et les artisans ne chôment pas quai Montmurat pour respecter le calendrier d’un chantier monumental débuté il y a un an.  Des travaux entraînant une réelle mutation sur les berges du Tarn, à proximité du Musée Ingres Bourdelle.

Un projet monumental en effet, car outre les 99 chambres trois étoiles, en plus des 116 quatre étoiles, ce complexe sera aussi doté de 270 places de parking, d’un spa, d’une piscine, de 1200 m2 de salles de réunion et d’un amphithéâtre de 200 places. Le tourisme d’affaires représentant déjà 50% du chiffre d’affaires de l’abbaye des Capucins ne pourra donc que croître.

Avec « Ingres Hôtel », ce complexe hôtelier n’aura pas en capacité d’équivalent comparable à Toulouse.

240 ans d’histoire vous contemplent. La Maison Eclusière de Saint-Pierre et son écluse double trônent à Toulouse depuis que Joseph-Marie Saget en a dévoilé les plans pour que s’opèrent leurs constructions entre 1770 et 1776 pour permettre de relier par voie d’eau la Garonne et le Canal de Brienne.

Une écluse Saint-Pierre inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 24 avril 1998. « La Maison Eclusière Saint-Pierre est un lieu superbe avec une très belle architecture » avouait l’architecte Didier Joyes. Cette splendide bâtisse de 500m2, belle endormie inexploitée depuis plus de 50 ans, allait elle enfin sortir de ce si long sommeil ? Oui, et ce grâce au désir d’une association de bienfaiteurs pour le patrimoine toulousain, des anciens musiciens de Zebda, Rémi Sanchez (Directeur de la structure) et Joël Saurin (Responsable de la programmation), le comédien Laurent Nassiet (Chargé de la restauration et du bar), Daniel Passerini et Jérôme Delpech, tous deux bien connus dans l’entrepreneuriat toulousain.

Depuis 2014, ce club des 5 affiche leur volonté de sauver et rénover ce site pour lui faire vivre une grande métamorphose en y créant un lieu de vie, d’échanges et de rencontres accessibles à tous.

En présentant leur appel à projet, les futurs locataires des lieux tenaient évidemment à maintenir l’une des fonctions vitales de ce site, ancienne propriété des Voies navigables de France (VNF), soit toujours abriter l’éclusier poumon de la bonne circulation aquatique. Mais, c’était de culture aussi et surtout que ces passionnés voulaient irriguer l’endroit. « Il nous a fallu ensuite monter le projet financier. Le travail avec les bureaux d’études et les architectes a permis de mettre en lumière l’ensemble de la tâche à accomplir. Le projet de rénovation d’un bâtiment âgé de 240 ans est vraiment pharaonique. Il nous a fallu changer la charpente, toucher aux murs, prévoir une isolation parfaite… »

Une enveloppe de plus de 2 millions d’euros comprenant les frais d’études, et le lifting opérait. Depuis mars dernier, porté par l’association OCNI, cet écrin culturel et patrimonial de 500 m2, avec salle de spectacle d’une jauge de 300 places, un café-restaurant, un patio et des espaces de création rythme le quartier Saint-Pierre. Un lieu qui pétille, qui favorise la mixité sociale et l’intergénérationnel, qui joue une partition musicale variée, du baroque au bien barré et qui s’ouvre aussi à la danse, au théâtre et au cirque. La belle endormie s’est vraiment réveillée.

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