À Saint-Pierre, les travaux reprennent. Hier, les automobilistes ont été surpris de voir l’accès au quai Lombard barré (jusqu’au 23 février) et la circulation déviée par la rue des Blanchers, dont le sens de circulation a été inversé.En fait, ces travaux de rénovation des réseaux (gaz, électricité, fibre, etc.), qui vont s’étendre sur une période de six mois, donnent le top départ du chantier de la partie haute de la place. Après les fameux gradins en bord de Garonne, le plateau supérieur va être repavé et transformé en espace semi-piéton. Les automobilistes pourront traverser la place mais il n’y aura plus de stationnement, à terme. La circulation a, un temps, été envisagée côté Garonne, ce qui permettait d’étendre les terrasses de café, mais finalement elle se fera comme aujourd’hui, à l’intérieur de la place. Jusqu’à juin 2016 L’aménagement des espaces publics, terrassement, pose de pavés, plantations, installation de mobilier urbain, démarrera à l’été 2015 pour une durée de 12 mois. À l’angle entre «La Couleur de la Culotte» et «Brasserie Saint-Pierre), côté Arsenal, la future écoleToulouse School of Economics (TSE) de Jean Tirole sort de terre et va compléter le paysage avec son architecture de brique, moderne mais rendant hommage à l’environnement historique de la place de la Fête toulousaine. Les riverains, qui subissent des travaux divers (immeuble à l’angle côté quai Saint-Pierre, puis TSE et gradins), depuis 2010, commencent à se dire lassés : «On subit depuis bientôt cinq ans et on a encore un an et demi à tenir», proteste Céline, «on espère que le résultat ne fera pas trop vide et qu’on oubliera bien vite décembre 2014, où la place était très moche, pas décorée». Du côté du Capitole, on reconnaît la gêne occasionnée par ce chantier, mais on rappelle que ces travaux sont un mal pour un bien. L’aménagement suivra les prescriptions de l’urbaniste catalan chargé du centre-ville, Joan Busquets. Saint-Pierre présentera ainsi, à terme, une continuité avec la place et les quais, rénovés, de la Daurade.